mercredi 30 décembre 2009

Rétrospective de l'année 2009

Ce que j'ai retenu de cette année :

Economie / Politique:
- Barak Obama, premier président noir des Etats-Unis
- La crise .... et le chômage
- La grippe AH1N1

People :
- Susan Boyle ou un Miracle dans l'émission l'Angleterre a un incroyable talent
- Disparition brutale du roi de la pop Michael Jackson
- Farah Fawcett, nous quitte aussi

L'IT :
- Après les Nexus, Cisco sort des serveurs avec pour nom de projet California
- Lancement de vSphere et du Nexus 1000v
- Sortie de View 4 avec le protocole PCoIP
- Seven, le digne successeur de Windows XP est enfin là ...
- Hadopi, on va enfin pouvoir se faire flasher sur les autoroutes de l'information ...

Le Cloud :
- Le Cloud computing prend corps chez Google, Amazon, Microsoft
- Silicon Graphics est récheté
- EMC/Cisco/VMware font cause commune avec les vBlocks et Acadia
- Oracle s'offre (presque) Sun Microsystems
- HP se paie 3Com

Monde la moto :
- Valentino Rossi chamion du monde pour la 7eme fois
- Sortie de la Honda VFR 1200
- Sortie de la Ducati Multistrada 1200
- Buell et Voxan c'est fini ...

Pour moi :
- Install en production d'une Baie SSD à la SETAO
- Déploiement de FCOE et de Nexus physiques et virtuels pour consolider les I/Os
- Interconnection en ISL 8Gb/s de nos deux SANs ... avec du Brocade (Cisco m'a oublié et moi j'ai des délais et des budgets à respecter)
- Mise à jour en 10 Gb/s de notre backbone
- View est largement déployé sur nos postes de travail.
- Lancement des premiers déploiements informatiques pour notre nouvelle ligne de tramway
- Meilleur projet PRA et Stockage de l'année selon Infoworld
- Périple dans la Silicon Valley

... Et ce qui vous a intéressé sur ce modeste site :

1 - Blog du DS45: HOWTO SCO P2V in the real life
2 - Blog du DS45: Qu'est-ce que le NEXUS 5000 en Français et comment le configure-t-on ?
3 - Blog du DS45: Comment atténuer le bruit sur un embrayage à sec Ducati ?
4 - Blog du DS45: Mise en oeuvre de VMware Data Recovery
5 - Blog du DS45: CentServer : une distribution CentOS adaptée aux serveurs
6 - Blog du DS45: Qu'est-ce que le NEXUS 1000v (en français) ?
7- Blog du DS45: HOWTO DRBD entre deux noeuds Linux
8 - Blog du DS45: Blog du DS45: Quand EMC s'insipre de Pillar Data Systems pour créer son DMX V-MAX
9 - Blog du DS45: Tunnel IPSEC sur Cisco ASA
10 - Blog du DS45: VMware View & SRM 4 lancés en bêta test
11 - Blog du DS45: Ducati ST3 de DS : du sport et du confort
12 - Blog du DS45: Blog du DS45: Comment placer ses données Oracle sur un stockage Pillar Data ?
13 - Blog du DS45: Monster S2R Vee-Two : un S2R aux amphets
14 - Blog du DS45: Fête de l'aérotrain à Saran ce 26 Avril
15 - Blog du DS45: La guerre ISCSI vs FCOE n'aura pas lieu

Pour info : 40 015 pages vues cette année pour 29 063 visites uniques, temps moyen de consultation 3 minutes 03 ... et même quelques référencement à droite à gauche



En attendant je vous souhaite un bon réveillon de nouvel an !

mardi 29 décembre 2009

Séance culture 14 : le Roland Jupiter-8

Pour faire face au Korg Trident, au Sequential Circuit Prophet V, ou à l'Oberheim l'OBXa, Roland décide de sortir en 1981 un synthé plus haut de gamme que ses Juno-6/60 ou que le SH-101 : cette machine portera le nom de Jupiter 8. Elle n'aura rien à voir avec le précédent flop du Jupiter-4. Ce clavier polyphonique 8 voies sera l'un des premiers piloté par un processeur Zilog 80 (comme l'ordinateur personnel Sinclair ZX81) à permettre le split (séparation en deux) du clavier pour jouer deux sons différents simultanément, à proposer un arpeggiateur programmable, ou à être pilotable au travers d'une interface numérique externe appelée DCB -l'ancêtre du MIDI-. Les sons sont mémorisable dans l'une des 64 mémoires mise à disposition. Les deux oscillateurs par voie proposent pour le VCO1 les formes d'ondes en triangle, dent-de-scie, PWM, carré, avec une hauteur déclinable sur 4 octaves, et pour le VCO2 : les formes dent-de-scie, PWM, et un générateur de bruit. Le domaine de prédilection du JP-8 sont les basses et les napppes électroniques.Personnellement même si les sons restes classiques pour ce type de machine, j'adore le tableau de commande au look toujours d'actualité avec ses boutons multicolores très rapide d'accès et très intuitif.

Qui l'a utilisé ? A peu près tout le monde dans les années 80 : Duran Duran, dans Save a prayer (arpegiateur au début) JMJ, Howard Jones -le maître absolu en la matière- dans What is Love ou Things can only get better Harold Faltermeyer pour Axel-F, Tears for fears , Depeche Mode Indochine dans l'aventurier (arpeggiateur au début aussi), Daniel balavoine pour l'album La femme veuve qui s'éveille notamment sur le titre éponyme, et que dire du sublissime Too Shy de Kajagoogoo (que du JP-8!) ?


Arturia nous propose une déclinaison fidèle de la bête sous la forme d'un plug-in VST appelé Jupiter 8v qu'il vous sera plus facile d'acquérir que l'un des 2000 exemplaires écoulés et aujourd'hui hors de prix (pas comme quand je l'ai acquis :) )

Telex : upgrade du Nexus 1000v en release 4.4-1.2

Entre deux courses pour préparer le réveillon de fin d'année et la degustation de macarons préparés par madame et l'une de mes filles (chocolat et framboise ce coup-ci) je me suis collé à l'upgrade de nos Nexus 1000v. Si l'on suit la doc, ça se passe sans problème. Dans les principales nouveautés, on notera l'apparition d'un wizard pour créer la configuration initiale, le support du multipathing pour le ISCSI (bien utile :) ). Le (tout) petit point à améliorer : le VMotion du VSM est supporté si l'on arrête le DRS, je me demande juste pourquoi on ne profiterait pas d'un CPU affinity pour éviter que les VSMs ne se balladent. Arrêter DRS c'est bien, simplement on perd toutes les déclarations des pools de ressources, dommage ...

Oracle : Après Sun, au tour de Citrix

Il est vrai que les accords de partenariat notamment entre Pillar et Citrix sont relativement forts ... Xen Server 5.5 se rapproche beaucoup de ESXi avec deux ou trois lacunes fonctionnelles pour les habitués des outils VMware.

Vu sur le MagIT - Le 29 décembre 2009 (14:45) - par Reynald Fléchaux

Selon le site d'information financière Briefing.com, Oracle serait intéressé par un éventuel rachat de Citrix. Un tel rachat permettrait à l'éditeur de conforter son offre de virtualisation de serveurs et de postes de travail, mais aussi de renforcer sa présence dans les services en ligne avec notamment les outils de téléconférence et de réunion web de Citrix.

Selon le site d'information financière Briefing.com, Oracle lorgnerait sur Citrix. Rappelons que l'éditeur boulimique n'a pas encore bouclé le rachat de Sun, une opération toujours soumise à l'approbation de la Commission européenne.

Sur un plan technologique, le rachat de Citrix pourrait faire sens, notamment sur le marché de la virtualisation de serveurs. Oracle a en effet basé sa stratégie en matière de virtualisation sur le projet Open Source Xen. L'éditeur a appuyé ses premiers développements sur l'implémentation de l'hyperviseur Open Source réalisée par Red Hat, mais a du se résoudre à accroitre ses efforts lorsque Red Hat a décidé de basculer vers KVM. Afin d'accélérer ses développements, Oracle a mis la main cet été sur Virtual Iron, un autre pionnier de la virtualisation Xen, dont il a commencé à intégrer certaines innovations dans Oracle VM au début de l'automne. Une version 3.0 faisant converger la souche Xen d'Oracle avec les outils d'administration de Virtual Iron est en principe attendue au premier trimestre 2010.

Accélérer sur la virtualisation face à VMware et Microsoft

Reste qu'en mettant la main sur Citrix, Oracle pourrait encore accélérer son développement dans la virtualisation en mettant notamment la main sur l'équipe d'une cinquantaine de développeurs qui, chez Citrix, travaille au développement de l'hyperviseur Open Source Xen et de ses déclinaisons commerciales pour serveurs et postes clients, Citrix XenServer et XenClient (l'essentiel de cette équipe s'appuie sur le noyau de développeurs hérités du rachat de Xensource par Citrix en 2007, NDLR). Autre avantage : par rapport à l'offre d'Oracle, la solution de virtualisation de Citrix a l'avantage d'être considérée comme mature et est supportée en standard par la plupart des grands constructeurs de serveurs, ce qui est loin d'êre le cas de celle d'Oracle. De plus, XenServer est aussi certifié par nombre de constructeurs de systèmes de stockage (via la technologie StorageLink de Citrix, une alternative au très récent Storage Connect d'Oracle).

Citrix dispose de plus d'une offre d'outils d'administration séduisante allant de la simple gestion des environnements virtuels, au provisionning de chaînes complexes en passant par l'orchestration d'environnements complexes (le plus récent représentant est Citrix Site Recovery, un outil permettant d'orchestrer un processus complet de reprise après désastre). Autant d'outils complémentaires de ceux d'Oracle et qui viendraient compléter le portefeuille logiciel que le géant des bases de données s'est construit à grands coups de rachats.

Leader sur la virtualisation des postes clients et sur les services collaboratifs en ligne

Côté client, l'offre de virtualisation d'applications et de postes de travail de Citrix est la référence mondiale, bien loin devant tout ce que peuvent proposer Microsoft et VMware. Cette offre, qui est largement redondante avec celle de Sun (héritée du mariage entre les technologies maison et celles de Tarantella), positionnerait Oracle comme le leader des technologies de distribution d'applications et de gestion des postes de travail. Enfin, Citrix dérive aussi une portion croissante de ses revenus (et de ses profits) de ses services en ligne tels que GoToMeeting et GoToMyPC, des services directement concurrents des offres WebEx de Cisco et des services de collaboration en ligne de Google et Microsoft. Autant d'offres en nuage qui pourraient aussi attiser l'appétit d'un Oracle pour l'instant à la traîne sur ce marché. Reste que la capitalisation boursière de Citrix (7,7 Md$ pour une société qui n'a réalisé que 1,6 Md$ de CA en 2008) rend la maneuvre coûteuse et pourrait être le principal obstacle à un rapprochement. Rappelons que Oracle n'a payé le rachat de Sun "que" 7,4 Md$.

Notons pour terminer que le même Briefing.com évoque également des rumeurs de rachat du fabricant de mémoire Rambus par HP, une hypothèse qui paraît bien plus fantaisiste.

Séance culture 13 : Le Korg Mono/Poly

En 1982, Korg qui se sent pousser des ailes, donne naissance à un petit frère au fameux PolySix : le Mono/Poly.Ce synthé est totalement différent du grand frère dans la philosophie et dans les possibilités. L'idée de Korg est de proposer à un prix abordable, une réponse au MiniMoog avec une machine hybride pouvant fonctionner comme son nom l'indique en mode mono ou polyphonique (4 voix). Je vous le dit tout de suite, le mode polyphonique n'offre que peu de punch mais des possibilités intéressantes avec l'arpéggiateur intégré, attendu que l'on peut affecter un oscillateur avec un son différent sur chaque voix. Les 4 VCOs (oscillateurs analogiques) sont accordables séparément et peuvent générer 4 formes d'ondes : triangle, dent de scie descendante, carré dont la largeur est modulable soit par l'enveloppe du VCF ou soit l'un des 2 LFOs, et carré avec largeur manuelle.Par contre, en mode monophonique, c'est carrément fun puisque l'on peut empiler les 4 VCOs sus-cités sur une seule note avec une dynamique accrue et filtrer le tout au travers d'un filtre 24db passe-bas, de deux enveloppes ADSR et d'un effet Cross-Modulation (le bouton orange) pilotable par LFO ou manuellement.



Un Portamento complète le tout. Bref, sans être extraordinaire et au vu de son tarif abordable en occasion, ce synthé constitue une bonne machine pour faire de la recherche sonore, ne serait-ce que pour son arppegiateur très complet. Personnellement j'adore le synchroniser avec le SH101 pour sortir du gros son bien gras ...



Vous noterez que j'ai customisé le miens en le repeignant en blanc, couleur qui fait mieux ressortir la magnifique façade bleue que la pseudo imitation bois originale. Ca lui donnerait presque un petit côté PPG Wave 2 :)



Korg sortira en 2007 un plug-in au format VSTi dans la suite de synthés virtuels Legacy Collection. Parmi les utilisateurs connus du Mono/Poly, on trouve Tangerine Dream et 808 State. Ecoutez le Mono/Poly en Vidéo sur YouTube :

dimanche 27 décembre 2009

Montage Xenon sur une Ducati ST3

Aujourd'hui, je me suis monté un kit Xenon sur ma Ducat ST3. Pourquoi me direz-vous ? Et bien la lumière du feu de croisement d'origine est quelque peu faiblarde comparé à celle que j'avais avec mon ex-FJR. Le Xenon apporte ici un certain confort en terme de lumière et de largeur de faisceau tout en étant mieux vu des autres usagers de la route. Je n'ai pas touché l'ampoule du feu de route car le faisceau Xenon n'éclaire pas aussi loin que l'ampoule d'origine : qu'on se le dise le mieux peut être l'ennemi du bien !

La Ducati ST3 se prête bien à ce type de montage dans la mesure ou l'on peut en régler électriquement la hauteur des phares et ainsi éviter de gêner les véhicules venant en face.




Le kit prêt à monter. Il est composé d'une ampoule et d'un ballast fournissant une tension de 23 000 volts. Il existe plusieurs modèles en fonction de la température de lumière exprimée en température Kelvin. J'ai opté pour une ampoule 6000k, la couleur la plus proche du soleil et la plus naturelle.


Il a fallu légèrement agrandir l'un des orifices de ventilation de l'arrière du bloc optique pour y passer les connecteurs de l'ampoule Xenon. J'ai solidarisé les cables avec des colliers serflex et fixé le Ballast sur le cadre treillis. Je n'ai pas modifié les connexions existantes de manière à pouvoir revenir à l'origine facilement.



Après le retrait de l'ampoule H7 d'origine, j'ai mis en place l'ampoule Xenon préalablement fixée à l'aide d'une colle pour tuyaux PVC sur une rondelle en téflon légèrement poncée sur une face. Occupant ainsi l'emplaccement d'origine, elle permet le centrage de l'ampoule dans le phare et résiste à des température de plus de 300°. Contrairement à ce que l'on dit, le Xenon, ça chauffe !

Avant / après .... Le flash a tendance à rendre plus bleue la lumière.

Voilà ce que celà donne au naturel

samedi 26 décembre 2009

Telex : Ballade sur Paris

Juste après noël, je vais profiter de l'entre-deux réveillon pour visiter Paris avec madame. Au vue du bazard aléatoire de la gare d'Austerlitz, nous nous rapprocherons d'abord en voiture puis après nous abuserons allégrement du Métro. Bien entendu, les Champs s'imposent, mais pas que ... Bon repos à tous !

Update : quelques photos de notre périple :


Montmartre ... ça grimpe !



Proto RCHybrid à l'espace Peugeot sur les Champs Elysées. Dommage, elle n'est pas à vendre !


Par contre, pour 900 000,00€, on peut s'offrir les 650cv de la Mercedes SLR Stirling Moss à l'espace Mercedes

La citroën C4 WRC championne du monde des Rallyes.

La nouvelle DS3

Peugeot RCz

jeudi 24 décembre 2009

Nostalgie : REX VMware SETAO

Au hasard d'une recherche sur Internet, je suis retombé sur cette vidéo qui a été tournée en vue du VMworld 2009. Elle est toujours d'actualité.

2010 l'année du vrai début du green IT ?

Depuis quelques temps déjà, le terme de Green fait la une de la planète IT. Oui, nos chers outils informatiques sont énergivores et nous nous devons à présent de rationnaliser leur utilisation au plus près du besoin de manière dynamique ou non. Si ce sont aussi les outils par excellence pour tout mesurer , qui en mesure leur propre efficacité et le taux de rendement ? Vraiment, on met la charrue avant le boeufs. Je m'explique : à l'image de l'électroménager ou de l'automobile, de quel référenciel commun et universel disposons-nous pour comparer les équipements de différents fournisseurs ? Par exemple de combien de cycles d'horloge avons nous besoin pour passer cette requête Oracle ? Oui, je fais en quelque sorte référence à ce papier apposé sur les équipements électroménagers lors et qui en présente leur classe énergétique, critère important au moment du choix. Et le datacenter lui-même, qu'en est-il ? Quid de l'instrumentation homogène de nos salles au niveau des compteurs électriques, des clims, des différents composants dans nos ordinateurs, chacun y allant de sa solution qu'il juge la plus pertinente ou opportune. Tenez un autre exemple : lorsque j'ai fait le choix de nos baies de stockage, pour 15To utiles, celle que nous avons retenu consommait 680w en charge alors que les autres en consommaient 4000, ça fait une légère différence non ?
Mais ce n'est pas non plus après cette prise de conscience que l'on ne va pas faire un RAZ et tout jeter à la poubelle sous prétexte que c'est trop énergivore, on ne ferait au bout du compte que rajouter encore un peu de pollution. Ce mouvement de fond s'opérera au fur et à mesure du renouvellement et des finances .... Alors, en attendant, que faire de cette gabgie ? Que faire de ces calories rejetées en trop ? J'ai suggéré lors d'un repas à la cantine, où il faisait un froid de canard, de les récupérer pour réchauffer l'air ambiant et nous donner un peu plus de confort, ou alors de s'en servir pour créer l'eau chaude des sanitaires à l'aide de serpentins autour des tuyaux qui vont aux échangeurs des clims. Ce qui m'a surpris, c'est que les gens autour de moi ont rigolé plutôt que de dire : tiens , c'est une idée intéressante que l'on pourrait au moins étudier.

Si le monde IT fait son mea culpa, je pense que le même travail reste largement à faire en 2010 pour bon nombre d'autres métiers, du coup je ne suis pas surpirs de ce semi-echec de copenhague ou chacun à conscience du problème mais demande à l'autre de faire l'effort.

24 décembre, jour de fête



Je vous souhaite un joyeux noël high tech et plein d'iPhones.

lundi 21 décembre 2009

A croire que la planète se venge .....

... après l'échec du sommet de Copenhague. Aujourd'hui j'avais feu un rendez-vous dans le nord de Paris, je dis bien feu car je n'ai pu l'honorer et ce n'est pas faute d'avoir essayé ! J'ai appris ce matin que tous les trains se rendant à Paris Austerlitz étaient annulé faute à un accident digne d'une pub : en glissant sur une plaque de verglas, une voiture aurait percuté le parapet d'un pont qui serait tombé en partie sur des voies SNCF endommageant simultanément une caténaire et un RER de la ligne C qui passait au même moment. Du coup, ce dernier ayant déraillé. il a empêché tout trafic sur Austerlitz aujourd'hui. Ce n'est pas grave me suis-je dis, je vais prendre la voiture. Arrivé à hauteur de Allainville, la sortie Rambouillet, une pluie verglassante se mit à tomber provoquant des accidents en chaine tout autour de moi et méga-bouchon jusqu'au péage de St Arnoult où la maréchaussée décida préventivement (et judicieusement) de ne laisser passer personne. Au moins à l'arrêt on ne risquait pas de se tuer, encore qu'il ne fallait pas vouloir sortir de la voiture à moins de vouloir avoir les quatres fers en l'air à cause de la plaque de glace formée sur la route ! J'ai donc pris la sortie Allainville et suis rentré au pas par la RN20 rendue elle aussi bien glissante. Quand les éléments s'y mettent, il vaut mieux faire preuve de modestie.

dimanche 20 décembre 2009

Genetec Omnicast couplé à un stockage Pillar Data

Le produit Omnicast de Genetec est un système de visualisation et d'enregistrement dédié à la vidéo protection de sites et/ou urbaine. Il présente l'intérêt de supporter un grand nombre de marques de caméras, encodeurs, décodeurs du marché et permet la reconnaissance de plaques minéralogique ou l'intégration de méta-datas. Le produit capable de gérer plusieurs dizaines de milliers de flux. Nous avons la chance de l'utiliser depuis 3 ans.


Voici comment est architecturé le système central

Les serveurs vidéos sont de type Windows Server, hébergés en tant que VM dans vSphere!. Afin de profiter au mieux des performances de l'une de nos baies mutualisées Pillar Data j'ai décidé de répartir chaque serveur vidéo de la manière suivante :


R D M ou Raw Device Mapping est une méthode d'accès proposée par VMware qui permet d'accéder à un LUN directement sans à avoir à le formater avec le système de fichiers VMFS tel un disque que l'on présenterait brut à une machine physique Concernant les volumes Archiveurs destinés à héberger l'enregistrement des images vidéos, je les ai utilisé en tant que RDM non virtualisé car il n'y a pas utilité de procéder à des snapshots VMware sur ce type de volume. Eh oui, un serveur vidéo c'est rigoureusement l'opposé d'un serveur de fichiers : on enregistre dans l'espoir de ne pas avoir à l'utiliser .... La taille de ces volumes est fixé à 2To afin de permettre la compatibilité avec le protocole ISCSI.

On m'a déjà fait la remarque que faire du stockage sur du Pillar Data c'était onéreux, ce à quoi je répondrai qu'une brique de disques SATA Axiom revient moins cher à l'achat qu'un DELL Equalogic PS 5000 ou qu'une MSA 2000i de capacité équivalente, uniquement ISCSI, bas de gamme et tout juste apte à adresser ce besoin et rien d'autre. De plus, celà permet de mutualiser l'ensemble du stockage pour toutes les données de l'entreprise afin de profiter d'un maximum d'axes (disques) car plus il y en a, plus l'accès et l'écriture aux données est rapide. Cerise sur le gâteau : on peut gérer finement l'investissement car la performance d'une baie Pillar Data est prévisible contrairement à d'autres :) ce qui par voie de conséquence permet de plannifier réellement les ajouts de briques dans le temps au fur et à mesure des besoins sachant qu'il n'y a pas d'acquisition de licenses supplémentaires à prévoir.

Voici comment j'ai réparti les données en fonction de la QOS pour profiter pleinement des 192 axes de la baie :


C'est automatique c'est performant et c'est bonheur ....

samedi 19 décembre 2009

Journée de la glisse

Depuis mon excursion à Polytechnique sur le plateau de Saclay, nous n'avons eu que des chutes de neige. Si hier madame à eu la gentillesse de m'héberger dans son 4x4 pour aller travailler, aujourd'hui je ne vais pas y couper même en ayant pris tout le temps nécessaire via VPN pour réparer le provisionning View4 qui avait décidé de se mettre en carafe, il va falloir déasctiver l'ESP et jouer du volant avec les 17" taille basse. Ca va être comique ! Concernant View, on est aussi en terrain glissant puisqu'il il semblerait qu'il se perde en conjecture avec les snapshots des clones liés. La solution consiste pour l'instant à dupliquer l'image de base en dur et à recréer les clones depuis cette copie physique. C'est là qu'on est bien content d'avoir un SAN qui va vite, croyez-moi les minutes son longues. VMware de son côté n'a pas trouvé mieux mais a pris en compte le problème ....

jeudi 17 décembre 2009

Telex : les 10 propositions d'Oracle en faveur de Mysql reçoivent un écho favorable de la commission européenne.

Séminaire Aristote sur le Cloud Computing

Malgré la neige, j'ai réussi à gagner aujourd'hui le site prestigieux de l'école Polytechnique afin de participer au séminaire Aristote sur le Cloud Computing en compagnie de Lionel Cavallière.

Le programme de la journée :

Jeudi 17 décembre 2009 - Amphithéatre Becquerel Ecole Polytechnique - Palaiseau.
Coordination scientifique: Drissa Houatra (Orange Labs) Pierre Léonard (Consultant). Inscription

8h30-9h15 - Accueil-café
9h15-9h45 - Jean-Hugues Lauret (EISTI) Cloud computing Définitions et enjeux
9h-45-10h15 - B. Dutriaux (CISCO) L'offre "Unified Computing System" comme base des services Cloud
10h15-10h45 - Lionel Cavalliere (VMware) Les bénéfices du cloud computing à portée de main avec la virtualisation VMware
11h-15-11h45 - Drissa Houatra (Orange Labs) Evolutions des technologies pour l'émergence du Cloud
11h-45-12h15 - Sébastien Soudan (INRIA RESO) VIrtual Network services based on malleable circuits
12h-15-12h45 - Pascal Ognibene - Hervé Desaunois (Valtech) Les entreprises et la promotion du Cloud
12h45-14h15 - Déjeuner (salle aquarium)
14h-15-15h00 - Olivier Parcollet (SETAO) VMware users group
15h-00-15h30 - Sergio Loureiro (elastic-security.com) Cloud security
16h-00-16h30 - Alex Rigaldo (Directeur Cloud Computing Orange Business Services) Orange Cloud Computing: Quels sont les enjeux du cloud pour un opérateur de télécommunications et quel rôle peut jouer Orange dans un écosystème de plus en plus riche ?
16h-30-17h00 - Maxime Kurdjian (Oxalide) Une vision pragmatique et équilibrée sur l'usage des technologies Cloud et virtualisation
17h-00-17h30 - Jean Michel Planche (Président-fondateur de Witbe) Un autre regard, sur le cloud

Ce que j'en ai retiré ? Une présentation du cloud menée par M. Lauret de l'EISTI qui m'a laissé pantois .... Ce monsieur, qui au demeurant gère l'informatique d'une grande école, veut tout migrer dans le cloud, et à sa bouche ne reviennent que des arguments financiers : 'plus besoin d'administrateur', 'on a migré nos programmes Oracle dans le cloud' (quid des licences à 25k€ par CPU physique ???) Google Apps c'est super ! ... surtout un jour de neige ou toutes les communications ADSL ou 3G se mettent en carafe. Quand à la guerre dans le domaine de l'intelligence éonomique, connait pas ; mieux, la sécurité c'est pas un problème ! On voit qu'il ne connait pas nos juristes. Dire que c'est ce genre d'école qui est en train de former l'élite de nos directeurs informatiques, vraiment ça fait peur. Quand bien même celà se défendrait pour des activités dans le tertiaire, c'est malheureusement bien loin des réalités de la vraie vie en entreprise dont la survie dépend de la productivité : "ah ben non aujourd'hui on fait rien, il y a la neige, les liaisons sont coupées et vous ne pouvez pas ouvrir votre compta pour facturer ou votre traitement de texte pour faire vos relances, rentrez chez vous" Pour conclure, ce monsieur a eu l'incorrection de somnoler au premier rang lors de ma présentation du cloud dans la vraie vie : il a probabement la science infuse ....

Ma conclusion à moi ? Les SIs seront mixtes : Clouds Externes cotoiront les Clouds internes groupe et les applis locales à base de Main-frames sauce Windows/Linux virtualisés ... comme aujourd'hui, simplement les fournisseurs externes se nommeront Google, Amazon, Microsoft, Oracle/Sun, HP ou Cisco/Emc.

Datacenter : Juniper se pose en alternative crédible à Cisco

Vu sur le MagIt, Face à Cisco, Juniper veut gérer le réseau du datacenter comme un grand commutateur virtuel - Le 17 décembre 2009 (15:16) - par La rédaction



Petit à petit, Juniper conforte son implantation sur le marché de la commutation Ethernet pour datacenters. L'équipementier, qui a signé des accords de commercialisation OEM avec IBM et Dell pour ses commutateurs Ethernet des gammes EX, travaille aussi avec Big Blue à la définition d'une architecture de commutation Ethernet pour les datacenters, dans le cadre d'un projet encore assez secret, baptisé Stratus.

Après s’être implanté avec succès face à Cisco sur le marché des grands routeurs et sur celui de la sécurité, Juniper ne cache plus ses ambitions de conquête du marché des réseaux de datacenters. Depuis deux ans, le constructeur propose une gamme complète de commutateurs Ethernet, les séries EX, allant des modèles fixes empilables (EX 2200 et 3200) aux châssis de coeur de réseau (EX8200) en passant par les très originaux commutateurs EX4200 avec leur architecture Virtual Chassis. Cette architecture permet d'agréger jusqu’à dix commutateurs physiquement distincts et séparés au maximum de 70 km au sein d’un seul commutateur virtuel, ce qui permet notamment d’aplatir l’architecture du réseau mais aussi d'en simplifier l'administration.

Le constructeur fait l’analyse que les réseaux de datacenters doivent évoluer pour faire face à la nouvelle distribution du trafic au sein des centres de données. Il y a quelques années, l’essentiel du trafic réseau se faisait de façon verticale et l’objectif était alors de permettre aux utilisateurs de se connecter de façon efficace aux serveurs. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le trafic inter-serveurs et inter-équipements a explosé au sein du datacenter et le développement de la virtualisation ne devrait qu’accentuer le phénomène. L’usage croissant de réseaux Ethernet pour des trafics liés aux stockage (avec le décollage d’iSCSI, mais aussi l’adoption annoncée de FCoE) va encore accentuer cette tendance. Il convient donc de repenser le réseau du datacenter, tâche à laquelle se sont attaqués tous les grands du secteur dont Cisco, HP/3Com ou Brocade.

En réaction à Cisco, IBM et Dell se transforment en alliés

En contribuant à l’aplatissement des architectures réseaux avec ses commutateurs EX, Juniper estime qu’il est possible de réduire d’environ 30 % le nombre de ports utilisés au sein du datacenter par rapport à des architectures plus classiques, comme celles préconisées par Cisco. L’argument a fait mouche auprès de certaines entreprises, mais il a aussi séduit IBM et Dell. En réaction à l’entrée de Cisco sur leur pré carré, le marché des serveurs, les deux constructeurs ont noué un accord OEM avec Juniper et revendent désormais les commutateurs de l’équipementier sous leurs propres marques.

IBM a poussé un peu plus loin la coopération avec l’équipementier. Big Blue travaille ainsi avec Juniper à la définition d’une architecture de réseaux pour datacenters virtualisés, connue sous le nom de code « Stratus ». Comme l’explique Eric Sicard, le directeur avant-vente entreprise pour la France de Juniper, ce projet Stratus vise à simplifier le réseau du datacenter - en créant un grand domaine de commutation de niveau 2 uniforme - et, à terme, à le gérer comme un commutateur unique. Juniper s’aligne là, mais à bien plus grande échelle, sur les approches des grands développeurs d’hyperviseurs comme VMware ou Citrix. Ces éditeurs proposent en effet, à l’échelle d’un cluster de serveurs, une architecture de commutateurs virtuels distribués (vswitch) pour fournir l’ossature réseau d’un cluster de serveurs virtualisés.

Constituer un large écosystème de partenaires

Dans ces efforts de développement de cette nouvelle architecture « horizontale », Juniper tente de constituer un écosystème de partenaires autour de ses équipements et de son OS réseau, JunOS. En octobre, le constructeur a ainsi annoncé une large ouverture des API de JunOS et de sa plate-forme applicative JunOS Space. Il a aussi accordé une licence de JunOS à Blade Network (dont il a récemment pris une partie du capital) afin d’enrichir son offre d’une gamme de commutateurs pour serveurs lames utilisant son OS.

Enfin, Juniper a renforcé sa coopération avec des constructeurs comme HP autour du protocole VEPA, développé pour contrer le VNLink élaboré par Cisco et VMware afin d'assurer la préservation des paramètres réseaux des machines virtuelles en cas de déplacement à la volée. VEPA, qui est quasiment finalisé, permet notamment de déporter sur un commutateur de bordure l’application des politiques réseaux (sécurité, qualité de service, filtrage...) définies par l’administrateur au trafic inter VM. L’administrateur regagne ainsi une visibilité totale sur les flux réseau jusqu’alors « masqués » par l’hyperviseur .

Notons pour terminer que Juniper et IBM restent pour l’instant assez discrets sur le périmètre exact et sur les capacités du projet Stratus. En principe, on devrait en savoir plus dans le courant du premier semestre 2010.

mardi 15 décembre 2009

Telex : Cisco Nexus, Axiom Pillar Data, FalconStor IPSTOR, le trio gagnant pour le stockage virtualisé ?

... En tout cas on peut s'interroger de la pertinence de ce choix puisque mon ami Julien Mousqueton à choisi les mêmes composants qu'à la SETAO pour renouveler son infrastructure SAN. Vous pouvez d'ailleurs suivre au jour le jour sur son blog avec quelle facilité (et rapidité) on déploie ces solutions complémentaires. De mon point de vue, la convergence LAN/SAN associés à la puissance du Nexus 5000 permet de tirer pleinement parti de l'ultra performance des baies Pillar Data que l'on peut mettre à profit notamment pour le stockage des clients légers de type VMware View.

Ballade à Londres et Concert

Ces deux derniers jours, j'ai accompagné ma fille dans la belle ville de Londres. Nous en avons profité pour jouer les touristes. Nous avons même eu droit à l'alerte incendie et l'évacuation des chambres à l'hotel.

La gare St Pancras vu du ciel (depuis la terrasse panoramique du Novotel en fait ...)

L'entrée accueillante du donjon de Londres

Le musée de la seconde guerre mondiale avec un V2 sur sa façade !

BigBen


Tower Bridge

London Eye, la grande roue de Londres qui fait face à Big Ben

L'O2 Arena


23 000 personnes dans l'arène venues assister au concert de ....

... Miley Cirus (Hannah Montanna) pour le plus grand bonheur de ma fille. Cette gamine de 17 ans est déjà une vraie bête de scène !


Pour ma part, j'ai admiré les deux jeunes guitaristes qui accompagnent l'artiste. Ils pourraient largement jouer avec AC/DC ou Bon Jovi ... totalement bluffant lorsqu'ils se font une lutte par solos de guitare interposés.