lundi 29 juin 2009

Dépouillage et coup de gueule 2.0

A l'image d'un post récent de Cédric Girard sur l'excellent blog.aube-nature.com et tout dernièrement sur le blog de notre gourou VMware Scott Lowe je rejoins le club des gens qui déplorent qu'une minorité de personnes qui n'a pas d'idées s'approprie indûment nos articles. J'ai d'ailleurs adoré lorsqu'un interlocuteur téléphonique a essayé aujourd'hui de m'expliquer, sans savoir que j'en était l'auteur, 'La guerre ISCSI vs FCOE n'aura pas lieu', qu'il aurait écrit et réinterprêté à sa sauce. Pas facile quand on ne sait pas expliquer Trill, BCN, Ethernet Lossless ou l'histoire du Nexus ... Nous aimons certes le partage de la connaissance mais nous adorons encore plus l'honnêteté morale. Donc, si par hasard, l'un de nos articles ou une de nos images venait à vous plaire, nous vous serions gré d'en citer la source originale. c'est mieux pour tout le monde et ça évite de passer pour un idiot. Au passage, vous noterez qu'en ce qui me concerne, je renvoie toujours à l'auteur et au site source.

Par avance merci.

I Love Having My Content Stolen

You know, it’s really irritating when you pour your heart and soul into something, only to find someone else riding your coattails and leeching off your efforts. It would appear that NetworkVirtualization.com is one such leech.

I have no problem with other sites syndicating my content as long as proper attribution of the original author and original site is provided. Do me a favor: visit some of the URLs below (I’m not going to hyperlink them and give the site a traffic boost) and tell me how any of the examples I’ve listed below provide proper attribution of the original author and the original site:

http://networkvirtualization.com/content/unified-fabric-inevitability
http://networkvirtualization.com/content/vmware-io-queues-micro-bursting-and-multipathing
http://networkvirtualization.com/content/tap-vsphere-pvscsi-performance-separate-vm-boot-and-data-drives

Let’s see…content from my site, Chad Sakac’s site, and Rich Brambley’s site, all syndicated on their site without any clear attribution back to the original post—except for a very small link near the bottom of the article. If you hadn’t been looking for that link, or if I hadn’t told you that the articles above were written by me, Chad, and Rich, respectively, would you have known? And those are just the authors I recognized! How many more are there that I don’t recognize?

To whomever is running NetworkVirtualization.com: if you are going to syndicate content, you need to provide proper attribution. Otherwise, taking someone else’s content and allowing people to believe that it’s yours is called plagiarism, and it’s wrong.

Migration vSphere, .../...

Suite de l'affaire .... H+48... explosion en plein vol .....
J'ai un appel d'utilisateur ce dimanche pour informer qu'il n'y a plus d'accès à certains serveurs. Je constate à distance qu'effectivement le temps de réponse est long et qu'un écran noir tient lieu de console dans vCenter sur certaines VMs qui pourtant fonctionnent ... ça sent pas bon. Je me déplace, je soupçonne un problème de SAN, IPSTOR, LAN/FCOE ... pourtant depuis certains hosts, je browse bien les Datastores hébergés sur IPSTOR. Après en avoir discuté avec Julien par tel, ce dernier me met le doigt sur l'embrouille : la base de données de vCenter est saturée !!!! J'ai commis le péché de ne pas passer tout de suite sous Oracle, parce que pas encore de SRM, et d'utiliser SQL lite fournit avec vCenter. Autoflagellation !

Moralité :

- Je n'avais pas encore upgradé ni tools, ni virtual hardware : ouf ! NE PAS UPGRADER DE SUITE NI TOOLS NI VIRTUAL HARDWARE sous peine d'impossibilité de retour arrière.
- Ayant gardé sous le coude des hosts en 3.5U4 et l'ancien vCenter 3.5U4, j'ai fait un failback.
- vCenter 4 remplit les 3 Go de la base en 2 jours .... il devient vraiment bavard.

Je vais donc retenter l'aventure avec Oracle cette fois.

Update 1 : Après vérification, il s'avère que la base SQL Lite Runtime ne saurait pas gérer au-delà de 3 Go de volumétrie. Il ne faut donc surtout pas l'installer et encore moins l'utiliser avec vCenter 4 :(


Update 2 : J'ai réinstallé vCenter 4 en m'appuyant sur Oracle 10g. J'ai positionné l'auto-extent des tablespace Oracle à 'no limit'. Nous allons voir le comportement.

dimanche 28 juin 2009

Ducati ST3 de DS : du sport et du confort

En ces beaux jours qui fleurent bon les les vacances, DS va vous parler de son autre monture : la DUCATI ST3, sa machine pour partir loin. DUCATI a une longue tradition à la fois de motos sportives et de motos de légende : 750 PASO, 888, 916, 998, S4R, 1198, ....13 titres de champon du monde de Superbike, forcément, ça vous met du gêne de sportive dans tout ce qui est produit. La Sport Turismo 3 (trois soupapes par cylindre) est une sorte de caméléon qui se prête volontier à toutes les humeurs de son pilote et même de sa passagère.Eh oui, c'est bien la première fois que DS voit une Ducat' prendre soin de sa moitié. Mme DS a même osé dire que la selle en mousse et gel associée aux suspensions de qualité, lui semblaient plus confortable que notre dernière routière la Yamaha FJR, l'une des références dans le domaine !! Concernant le coeur de la bête, on a ici à faire à un bi-cylindre desmodromique 3 soupapes par cylindre de 992 cm3 avec refoirdissement par eau, délivrant 102 Cv pour 9,5 Nm de couple.
Pourquoi trois soupapes ? Eh bien 2 c'est parfait pour rouler sans monter dans les tours en enroulant sur le couple (on reste sur le même rapport de boite) alors que 4 c'est inverse. En gros 3 soupapes est un juste milieu qui fait tout bien. D'ailleurs, ce qui est surprenant pour un twin, c'est qu'il ne 'broutte' pas lorsqu'il est en sous-régime, il est d'une souplesse digne d'un quatre pattes japonnais. Les performances sont à l'avenant avec les vocalises qui vont bien (merci les pots carbone)... c'est d'ailleurs presque trop puisqu'on roule peinard se croyant à 90 alors qu'on est à 140. Avec son kit baggagerie, on peut partir aussi bien en week-end que sur la côté Atlantique sans trop faire le sacrifice entre le pull les tee-shirts ou les maillots. Bref c'est une italienne conviviale qui en ferait presque oublier la trop policée Honda VFR. Si un jour vous croisez DS au guidon de sa machine, dites vous qu'il a la banane sous le casque parce que ce n'est que du plaisir à piloter.

1ere Migration et mise en production de vSphere

DS a profité d'un problème mémoire et du redémarrage associé sur l'un de ses hosts pour migrer l'ensemble d'une de ses fermes vers vSphere 4. Pas de risque particulier puisque depuis près d'un an , DS est bêta testeur du produit. A la clef : accélération des performances tout en constatant une diminution des ressources utilisées sur les hosts. 70 VMs migrées en 1h30. http://www.forum-vmware.fr/forum/viewtopic.php?id=2788. La plateforme tourne de manière stable depuis 2 jours.

vendredi 26 juin 2009

Une drôle de dame et un roi de la pop sont entrés dans la légende


Après Farah Fawcett, la plus belle 'des drôles de dames', qui s'est éteinte comme on dit pudiquement des suites d'une longue maladie, c'est avec stupeur que ce matin DS a appris le décès de Michael Jackson qui a succombé d'un arrêt cardiaque. Nous ne verrons plus le roi du Moon Walk sur scène.

jeudi 25 juin 2009

Aujourd'hui c'était Meeting du VMUG.fr ... UCS inside

Au programme :
Présentation de l'activité du groupe utilisateur par Julien et DS,

... vCloud, vSphere, Tarification, Nexus 1000v, Datacenter Ethernet (Ethernet Lossless), UCS. démonstration de l'outil d'administration unifié pour ces mêmes blades. ... et une belle surprise :



... oui un vrai blade UCS (ex-California) et son contrôleur Nexus 5000 ! Nous avons même eu le droit à la visite commentée de la salle de test équipée entre autre de deux Nexus 7000 ... et une info prise à la volée : 40 et 100 Giga Ethernet, c'est pour l'an prochain. (Mais qu'est-ce que va devenir FC 8 Giga ?)

mercredi 24 juin 2009

La première victime d'HADOPI par François Cointe


Vu sur le MagIT, excellent!!!!


La bonne surprise du matin


Ce matin, DS faisait un petit tour de contrôle sur son infrastucture SAN/LAN/VM/BKP. L'une des ses jolies baies PILLAR DATA en production l'a mis de très bonne humeur.
La sauvegarde quotidienne était en train de se terminer. Le soft utilisé est Netbackup 6.5MP3 qui pilote une librairie Quantum PX720 avec 4 lecteurs LTO III ... en ISCSI .... distante de 19 Km ...
Vous noterez déjà les 226 Megas de débit, ce qui n'est pas mal pour des liens Giga Ethernet, vive CISCO et les jumbo frame :). Et puis les IOPS .... et alors là c'est du délire : 16036 IOPS dont 10 000 sur un volume en QOS low, ce qui veut dire que les mécanismes de QOS ne se sont même pas déclenchés et que la machine en a encore sous le pied !

Alors vous direz à DS : ouais normal, ce sont les disques FC 15K qui vont bien .... et puis la machine est archi tunée .... ben non, tout faux, la machine est uniquement équipée de 195 disques SATA 7,2K (dont 15 de hot spare) d'une volumétrie de 500 giga chacun et je n'ai rien fait d'autre que déclarer les volumes avec les 5 clics souris nécessaires.
La méditation du jour : une machine modulaire a vraiment un sens en stockage et Pillar Data c'est vraiment une tuerie : plus on rajoute de tiroirs, plus la machine est puissante.

PS : j'ai vérifié que le cache ram du slammer n'est pas sollicité, ce sont donc bien les I/Os brutes des disques.

samedi 20 juin 2009

Séance culture 8 : Le Yamaha VL-1

Allez pour une fois, DS va être chauvin et vous parler d'une machine de sa collection dont il est le plus fier : son Yamaha VL-1. Chauvin lui direz-vous, qu'est-ce que viendraient faire des frenchies dans la genèse de cette machine provenant d'un constructeur nippon ? Et bien ce synthétiseur est véritablement un cas unique dans le monde de la musique électronique car il exploite une synthèse tout à fait particulière appelée 'synthèse par modélisation physique' issue entre autre des travaux de notre Institut de Recherche et de Coordination Acoustique & Musicale national (autrement dit l'IRCAM sise au centre Pompidou à Paris), mais aussi des travaux sur les ondes réalisés par Hiller et Ruiz en 1971, et de l'algorithme de Karplus-Strong. La synthèse par modélisation physique vise à reproduire le son des instruments traditionnels en couchant sous forme mathématiques toutes leurs caractéristiques intrinsèques telles que par exemple pour un violon : matériau utilisé pour les cordes, épaisseur, longueur, taille de la hanche volume de la caisse, bois, type de vernis. Pour modéliser le bruit d'un tambour : la force avec laquelle on frappe un tambour injecte, les propriétés de la membrane (densité, rigidité, etc), la résonance du corps cylindrique, ses limites (une rigidité à la résiliation de son corps) la description du mouvement dans le temps et donc la génération du son. ... Oui ça fait du monde à coucher sur le papier .... et ce pour tous les instruments traditionnels connus. Imaginez qu'on peut, en plus, tout mélanger : on peu créer un son mélangeant les caractéristiques du violon de la guitare et de la flûte de pan ou alors celui d'un hautbois qui possèderait une corde. Yamaha produira en 1994 cette machine tout de couleur Or et de ronce de noyer revêtue. Les oscillateurs, les compilateurs à la volée devrait-on dire, sont de type S/VA ou Self-oscillating Virtual Acoustic Synthesis, les filtres de type Harmonic Enhancer Dynamic Filter (LPF, HPF, BPF, BEF, with resonance), Impulse Expander. Resonator. La machine est mono et duo-phonique largement épaulé par un casque avec un contrôleur de souflfle que l'on se met dans la bouche. Le son ne sort que lorsque l'on souffle dedans ! ... Idéal pour simuler les trompettes de Earth Wind and Fire. :) Le clavier d'excellente facture est sensible à la vélocité, l'aftertouch. Ainsi équipé, ce synthé ne sort pas deux fois le même son en appuyant deux fois de suite sur la même touche. Le travail peut être stocké dans l'un des 128 emplacements mémoire ou sur une disquette 3"5. Parmi ceux qui ont utilisé le VL-1 on retiendra surtout notre duo francophone (encore !) du ch'nord : Deep Forest.

Feu Virtual Iron ...

Oracle kills Virtual Iron brand, fires all employees but 10
Vu sur virtualization.infro - Posted by Alessandro Perilli | Friday, June 19, 2009

Five weeks ago Oracle announced the acquisition of Virtual Iron for an undisclosed sum. So far the company didn’t reveal if and how it plans to to merge the Virtual Iron hypervisor with the Sun xVM hypervisor and with its own Oracle VM Server.
Now finally the database giant starts to unveil its strategy.

The Register has just broken the news about an official communication released by Oracle to the Virtual Iron partners:

…In a letter to Virtual Iron's sales partners, Oracle says it "will suspend development of existing Virtual Iron products and will suspend delivery of orders to new customers." And in a second letter to a partner speaking with The Reg, the company says it will not allow partners to sell new licenses to anyone - including existing customers - after the end of this month (i.e. in 11 days). Before then, partners can only sell licenses to existing customers under certain conditions.

When the integrated product becomes generally available, Virtual Iron customers will be able to move to the new, integrated product and benefit from a more feature rich-solution than is available today…

jeudi 18 juin 2009

Ce soir, Jeudi de l'ADIRC : les nouvelles plateformes de virtualisation

Seront présents aux côtés de votre ami DS :

- Lionel Cavallière de VMware qui présentera vSphere,
- Son copain Julien, qui fera un retour d'expérience vSphere,
- Alain Huguet et Philippe Rolland de EMC qui nous parlerons du Cloud Storage.

Julien et DS feront enfin une présentation rapide du VMUG.fr. La soirée se concluera autour d'une table conviviale.

mardi 16 juin 2009

Avec la consolidation, la consommation d’énergie a été divisée par quatre

Vu sur zdnet.fr - Serveurs & Stockage
Christophe Auffray, publié le 15 juin 2009


Olivier Parcollet « Avec la consolidation, la consommation d’énergie a été divisée par quatre »

Etapes de la virtualisation de serveurs et du poste de travail, impact de l’environnement virtuel sur le stockage, la bande passante et l’administration au quotidien : l’architecte systèmes et réseaux partage son expérience.

Quand avez-vous commencé à vous intéresser à la virtualisation ?
Nous nous sommes penchés sur la virtualisation il y a bientôt sept ans en raison d'un problème de pérennité de notre plate-forme technique. Celle-ci, dont le cycle de renouvellement est long, de l'ordre de 10 à 15 ans, hébergeait des applications critiques fonctionnant sous Windows NT4.

Notre infrastructure était obsolète et il nous était impossible d'envisager de porter NT4 sur des serveurs récents. Réécrire les applications, lorsque c'était permis, aurait pris plusieurs mois, voire des années. La seule alternative était donc de trouver une solution nous permettant de nous affranchir de cette problématique matérielle.
Nous avons virtualisé une première application avec VMware Workstation, en dépit des recommandations de l'éditeur. Nous sommes ainsi passé d'un cluster NT4 peu performant à un système stable et qui bénéficiait directement de la puissance de processeurs de la nouvelle infrastructure matérielle.
Quelques mois plus tard, nous avons décidé d'appliquer la même recette, sous VMware Server cette fois, à tous nous serveurs dans le cadre de leur renouvellement.

Comment sont gérés les différents serveurs virtuels de la Setao ?
Après le premier projet de virtualisation, nous disposions d'une trentaine de serveurs VMware, mais sans vision globale de ce qui se passait sur ces machines. Une application de supervision globale était nécessaire.
Nous avons alors étudié Virtual Center. Mais le coût nous paraissait prohibitif puisque pour seulement quelques milliers d'euros de plus nous pouvions accéder à une version supérieure de l'application de supervision : VMware ESX. C'est donc cette solution qui a été retenue. Les machines virtualisées, 63 au total, ont été importées dans ESX. L'opération s'est faite à distance en un week-end.

De combien de serveurs physiques et virtuels se compose désormais votre infrastructure ?
70 serveurs virtuels sont actuellement en production. Ce total passera bientôt à une centaine. Quant aux serveurs physiques, ils sont passés de 30 à 3. L'infrastructure a été doublée pour des questions de continuité d'activité. En tout, nous comptons donc six serveurs bi-xeon répartis sur deux fermes de trois serveurs.
Une ferme est active, et l'autre est placée en stand by avec réplication sur un site de secours connecté en fibre optique, et situé à 19 kilomètres de notre salle informatique.

La virtualisation est-elle concrètement source d'économies ?
L'avantage ne se fait pas au niveau du coût d'acquisition, quasiment équivalent à celui d'une architecture faite de serveurs physiques. Une entreprise ne doit pas penser qu'elle va y gagner sur le prix d'achat. La virtualisation n'est pas un investissement de court terme.
Le véritable atout se situe au niveau de l'administration, grâce notamment à un provisionning des serveurs à la demande. Provsionner un serveur supplémentaire réclamait auparavant entre un et deux jours. Récemment, j'ai déployé deux serveurs Linux en environ 15 minutes.

La performance est-elle altérée par la mise en place de la virtualisation ?
Le système est totalement stable et quasiment indestructible dans notre configuration. Lorsqu'un serveur physique tombe, les machines virtuelles sont automatiquement migrées vers un autre serveur. Ainsi le service pour nos utilisateurs et nos clients est maintenu.

Quel autre gain avez-vous identifié ?
Avec la consolidation de notre infrastructure, la consommation d'énergie de notre salle informatique a été divisée pratiquement par quatre. Outre la baisse du nombre de serveurs, c'est aussi la facture électrique liée à la climatisation qui a diminué. EDF a même cru à une panne et est venu changer le compteur.

Mais qui dit virtualisation dit aussi infrastructure de stockage performante et donc souvent un investissement supplémentaire ?
En effet, et c'est une problématique qui est souvent négligée au début. En consolidant, on charge les serveurs jusqu'à une utilisation de 80% du CPU. Les machines arrivent à leurs limites physiques. Il en va de même pour le stockage, c'est-à-dire des I/O [Ndlr : entrées/sorties].
La virtualisation implique de multiples accès concurrents attaquant le même système de stockage. Avec de la sauvegarde, vous risquez un effondrement important des performances. Et si vous souhaitez dupliquer en synchrone synchrone vos données, vous doublez alors les requêtes à un instant T. C'est pourquoi d'ailleurs, il faut aussi disposer d'une bande passante importante.

Comment avez-vous répondu à cette problématique du stockage ?
Initialement, la Setao s'appuyait sur un NAS pour le stockage. Nous avons décidé de traiter différemment ce domaine du système d'information en utilisant un outil de virtualisation du stockage : FalconStor NSS.
Le principe de cette application est de s'intercaler entre les serveurs et le stockage pour rendre ce dernier transparent. L'intérêt est de pouvoir utiliser plusieurs baies, de constructeurs différents, qui apparaîtront comme constituant un unique pool de ressources aux serveurs VMware. Vous pouvez ainsi, sans difficulté, faire de la réplication aussi bien en IP qu'en Fibre Channel. Autre avantage lors de la migration vers la nouvelle architecture de stockage : l'opération s'est faite sans interruption de service. Il a suffit de présenter aux serveurs les nouveaux LUN virtuels [Ndlr : des pointeur vers un espace de stockage]
Outre le stockage, d'autres éléments techniques sont-ils à prendre en compte ?
Il ne faut pas négliger le réseau qui doit être bien taillé. De façon comparable, il ne faut pas mégotter sur les cartes réseaux. A la Setao, chaque serveur physique bénéficie d'au moins trois cartes : une pour l'écriture, une pour le port console, et les dernières pour le fonctionnement réseau des machines virtuelles.
Autre aspect, le Fibre Channel. Par souci de garantir la continuité d'activité, nous avons opté pour des cartes comportant deux ports Fibre Channel, c'est-à-dire redondés.

La puissance des serveurs est-elle aussi un critère à ne pas négliger ?
Nos serveurs sont équipés de processeurs Bi quad-coeurs et de 32Go de RAM. Toutefois la puissance processeur importe relativement peu. Les performances sont avant tout fonction de la mémoire disponible.

Avez-vous également des chantiers en virtualisation d'applications et virtualisation du poste de travail ?
Pour la virtualisation d'application, nous utilisons App-V de Microsoft. Ainsi des logiciels sont packagés, puis poussés vers les utilisateurs via un serveur de streaming, en lien avec Active Directory. Le principe est d'utiliser une application comme on le ferait d'un fichier MP3... légal et ce indépendamment du poste de travail.
Côté poste de travail, nous avons commencé cette année à déployer des clients légers Wyse associés à VMware View 3. Les tests ont été menés sur 10 postes, ceux qui rencontraient le plus d'ennuis en termes de stabilité. Nous avons ensuite étendu la virtualisation à 50 utilisateurs. Au fur et à mesure du renouvellement de notre parc, des clients Wyse seront installés, soit au total entre 250 et 300.

Quel est le coût d'un tel projet ?
L'investissement, licences, 50 terminaux légers, trois serveurs en load-balancing et stockage compris est de 26 450 euros HT. Avec des clients lourds, le prix aurait été quasiment équivalent, de l'ordre de 25 000 euros.
Cette solution présente toutefois plusieurs avantages, notamment au niveau de la mise en place d'un poste de travail. Contre 1 à 2 jours avec un client lourd, il ne faut plus désormais qu'une dizaine de minutes. Nous avons désormais beaucoup plus le temps d'être à l'écoute des besoins de nos utilisateurs. De plus, en cas de défaillance d'un poste, les données ne sont pas perdues puisque la machine virtuelle s'exécute sur le serveur.
La réduction de la consommation d'énergie n'est pas non plus secondaire. Un client léger consomme en moyenne 14 Wh, contre près de 300 Wh pour un ordinateur classique.

Au niveau humain, quel est l'impact de la virtualisation ?
Mes équipes réseaux ont changé de compétences. Ils ne se consacrent plus exclusivement à faire des tâches rébarbatives comme de la masterisation. Désormais, ils conçoivent des packages d'applications, ils provisionnent des images... Ils sont devenus responsables de pool de machines virtuelles.

La virtualisation a tiré vers le haut les équipes. C'est pourquoi, il faut que les DSI pensent désormais à réorganiser leurs collaborateurs, ce à quoi ils ne sont pas toujours préparés. Les techniciens doivent quant à eux aussi avoir conscience que leur métier va changer.

Ce matin, c'est Tek'Dej de l'ADIRC

Au programme : un point sur les stockages en environnement virtualisé suivi de démos de votre ami DS sur vSphere avec du NAS /Kashya (EMC RecoverPoint aujourd'hui) et du San/FalconStor IPSTOR en environnement LAN/SAN FC/SAN FCOE (merci les Nexus 5000). Son copain David Dariouch fera le point technologique.

lundi 15 juin 2009

Intrus dans le jardin ....



De nouveaux adorables petits intrus dans le fond du jardin ...
Notre petite chartreuse a mis bas

samedi 13 juin 2009

Hyper Macro Bugs of the day



Encore quelques bébètes dans mon jardin ...

La vision d'EMC pour le stockage

Vu sur le Mag IT

Au passage, Lefthand et Equalogic se prennent deux ou trois claques ...

http://www.lemagit.fr/article/stockage-emc-nas-hds-sas-cluster-fcoe-san/3539/1/peter-thayer-emc-entree-gamme-stockage-cluster-pas-sens/

Seminaire des dirigeants NCS Vitalité 09', Le Touquet Paris Plage - Jour 2




Votre ami DS est intervenu en faisant une présentation sous la forme
'La virtualisation cékoidon ? 'Certains auraient enfin compris de quoi il s'agit !
(Merci à Béatrice pour la photo ...)

Un show d'une qualité exceptionnelle et qui mérite d'être vu une fois dans sa vie ! Il est organisé de main de maître par Didier Lignier, président de NCS assisté de Xavier Rigaut, de la société de conseil en communication 'Une Ile' , Laurent Messean et Denis Lagnier. NCS est un intégrateur/hébergeur de Systèmes d'Informations à très très haute Valeur ... non .... Vitalité Ajoutée.
Le crédo des collaborateurs de NCS : Donner un sens à la technologie en la rendant accessible et utile aux autres. Plus d'infos sur le site ncs.fr

jeudi 11 juin 2009

Seminaire des dirigeants NCS Vitalité 09', Le Touquet Paris Plage - Jour 1

En pleine répétition de séminaire chez NCS, partenaire VMware du Nord de la France, DS est dans son élément : de l'informatique, de la lumière, des consoles et des gens sympas partout ... Bref, c'est du lourd et du fun !!

mercredi 10 juin 2009

Telex : Citrix copie le Nexus 1000v


Vu sur Virtuanews :
Le switch virtuel de Citrix serait en route et à la recherche de bêta testeurs .....

Hadopi s'est échoué contre le recif du conseil constitutionnel

Vu sur lepoint.fr :

Publié le 10/06/2009 à 17:50 - Modifié le 10/06/2009 à 20:24 - Par Emmanuel Berretta

Christine Albanel et Nicolas Sarkozy subissent un revers sur la loi Hadopi. Le Conseil constitutionnel, s'il a validé la loi, n'en a pas moins censuré le dispositif de sanction finale. Les sages estiment que la suspension de l'abonnement en cas de téléchargements illégaux ne peut être prononcée que par un juge et non par une autorité administrative comme l'Hadopi. Cette décision est fondée sur l'idée que l'Internet "est une composante de la liberté d'expression et de consommation". En outre, la loi Hadopi inversait la charge de la preuve au détriment de l'internaute. Le Conseil revient au principe général du droit : "En droit français, c'est la présomption d'innocence qui prime." La conclusion du Conseil est claire : "Le rôle de la Haute Autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner."

En somme, les sages donnent raison au député européen Guy Bono qui a combattu la loi Hadopi en introduisant, dans la directive européenne dite "Paquet télécom", l'amendement 138 qui aboutit à la même conclusion : la nécessité de passer par un juge avant de sanctionner un téléchargement illégal. Christine Albanel prend acte de la décision des sages et indique qu'elle proposera très rapidement - avant l'été - au Parlement de modifier les deux paragraphes censurés de l'article 5 de la loi Hadopi. Cette loi de complément ne comprendra qu'un seul article.

Les premiers mails partiront à l'automne comme prévu (cabinet Albanel)

Techniquement, la décision du Conseil constitutionnel peut toutefois poser un problème d'ordre pratique : l'engorgement des tribunaux. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui avaient conduit la ministre à écarter, dans sa première mouture du projet de loi, le recours à un juge. "'Entre-temps, la mise en place de la réforme de la justice va rendre les choses plus pratiques, car il est prévu que dix tribunaux de grande instance seront spécialisés dans les questions de droit d'auteur", souligne le cabinet du ministère.

La ministre de la Culture se réjouit toutefois que le dispositif préventif de la loi ait été intégralement validé. "Comme prévu, les premiers mails d'avertissements seront adressés aux contrevenants dès l'automne," affirme son cabinet, joint par lepoint.fr. Rappelons que les services du ministère évaluent à 10.000 mails par jour le débit des avertissements... Les premières sanctions ne tomberont qu'en décembre après que l'Hadopi a entamé une démarche de persuasion avec les contrevenants.

La newsletter du VMUG.fr de Juin dans les starting blocs

Elle sera disponible dans le boite mail de tous les abonnés dès demain matin.

lundi 8 juin 2009

Premiers retours sur vSphere


Votre ami DS et son copain Julien commentent vSphere ....
Merci à Kareen de Virtuanews pour la vidéo :)

dimanche 7 juin 2009

samedi 6 juin 2009

Upgrade Pillar Data, opération réussie !


Ca-y-est, l'upgrade est terminé. Une petite centaine de To, vont permettre de respirer un peu -)
Le slammer, le pilot et les trois briques déjà existantes ont été insérés dans la baie qui a immédiatement été redémarrée. L'intégration de nouvelles briques de disques (500 Go SATAII) s'est opérée on-line, le firmware a été updaté de la même manière. Les LUNs ont été ventilés sur l'ensemble des briques en changeant simplement une caractéristique de la QOS sans impacter les performances (merci les deux controleurs par brique). L'arrêt de production n'a pas dépassé 3h00, surtout la faute à ESX 3.5U4 qui a visiblement beaucoup de mal à redécouvrir ses volumes ISCSI. Il a fallu redémarrer le service à la mano en SSH lors du reboot. Autre problème gênant, : DS a le sentiment que ESX 3.5U4 est systématiquement calé sur l'heure GMT lorsqu'on lui déclare une horloge NTP/GPS externe, plutot gênant en France. Du coup l'AD sur les VMs contrôleurs de domaine n'acceptaient plus aucune connexion puisque les horloges étaient aléatoirement en avance ou en retard d'une heure... Nouvel SR en perspective. Mais, bon à présent tout est en ordre.
Outre le fait qu'une baie Pillar Data est ultra performante, elle est aussi esthétiques, et DS, en photographe de base n'a pas résisté. Monsieur Gilles H. du Professionnal Services Pillar et ex de la diaspora Silicon, a mené l'opération de main de maître.

DS en a profité pour finaliser la migration View en version 3.1 et a relocalisé toutes les VMs utilisateurs sur deux LUNs ISCSI nouvellement constitués.


Prochaine Etape : Migration de l'ensemble des fermes serveurs sous vSphere (avec le Nexus 1000v ?)