mardi 31 mars 2009

ARES sort de son redressement judiciaire

Voici une bonne nouvelle reçu ce midi sur mon blackberry.

Madame, Monsieur,

Suite au jugement du lundi 30 mars 2009, je suis heureux de vous annoncer la sortie de redressement judiciaire d'ARES SA. En effet, le Tribunal de Commerce d'Evry a homologué le plan de redressement par voie de continuation de la société.
Durant cette période, vous nous avez témoigné votre confiance et je tenais personnellement et au nom de tous les collaborateurs du Groupe à vous remercier de votre précieuse fidélité au cours de ces derniers mois.

Fort d'une équipe motivée, d'une organisation en ordre de marche et d'une exploitation assainie financièrement, le Groupe reprend dès à présent un fonctionnement normal avec plus de 1100 salariés. Recentrée sur ses activités de services à forte valeur ajoutée, ARES prévoit un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros, le Groupe a structuré son nouveau périmètre autour de 3 pôles métiers:

->LE PÔLE ITS (900 personnes) s'articule autour de 5 branches d'activités:
- Conseil SI et assistance à maîtrise d'ouvrage
- Développement et Management Applicatif
- Expertisestechniquesen Infrastructure -Infogérance et Services à la production
- Centre de Support Technique

Les interventions du pôle s'effectuent dans le cadre de missions d'assistance technique et de projets complets au
forfait et revêtent parfois une approche métier très pointue, grâce à l'existence de filières métiers comme la filière Santé MEDICARES.

->LE PÔLE ISA (100 personnes) optimise les processus métier des entreprises en intégrant des solutions applicatives modulaires :
- Gestion Financière (ARCOLE Finance)
- Gestion des Ressources Humaines et de la Paie (ARCOLE RH)
- Gestion des Temps et des Activités (ARCOLE Chronos)

-> LE PÔLE SIT (100 personnes) intègre et distribue des solutions de conception (CAO) et de gestion de contenu numériques performantes (Autodesk et PTC) :
- Conceptionpour l'industrie manufacturière
- Conception pour l'aménagement et la construction
- Conception mécanique et PLM.

Au fil des années, notre expertise technologique et notre savoir-faire ont été reconnus positionnant ARES comme un acteur de référence sur son marché. Toutes nos équipes réparties dans les 15 implantations régionales sont plus que jamais à vos côtés pour vous accompagner dans vos choix et vous apporter les solutions adaptées à votre métier.

La Direction Générale est à votre écoute pour toute information complémentaire qui pourrait vous être utile et à votre disposition pour vous rencontrer si vous le souhaitez.
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de nps sincères salutations.

Michel Berjamin
Président Directeur Général

lundi 30 mars 2009

Amazon, Salesforce, Microsoft et Google : du cloud dans leur coin

Vu sur ZDNET http://www.zdnet.fr/actualites/informat … 063,00.htm
Le manifeste en question : http://www.opencloudmanifesto.org/openc … festo1.htm

Avant même sa parution, un manifeste pour un Cloud ouvert sème la discorde
publié le 30 mars 2009

Stratégie - Un manifeste prônant un cloud ouvert et interopérable, dont la publication est attendue aujourd’hui, a provoqué des réactions négatives de la part d’Amazon et Microsoft qui annoncent déjà qu’ils ne le signeront pas.
Constatant que le Cloud computing s'annonce comme la prochaine grande révolution d'Internet, un certain nombre d'acteurs de ce secteur ont élaboré un manifeste appelant à un cloud ouvert. Ce « cloud manifesto » devrait paraître aujourd'hui sur un site qui dévoilera alors les noms de ses signataires. Une copie de ce manifeste circule déjà sur le net. Il invite l'ensemble des sociétés, clients, dirigeants et des gouvernants à se réunir autour d'une table pour jeter les bases d'un cloud ouvert et interopérable.
« Ce document a pour vocation d'initier un débat afin de rassembler la communauté naissante du cloud computing autour de principes fondamentaux. Nous croyons que ces principes se fondent sur l'idée que le cloud computing doit être aussi ouvert que les autres technologies de l'information », peut-on lire dans ce texte. Parmi les six principes que propose ce manifeste, l'un d'eux stipule qu'un fournisseur de services cloud ne doit pas utiliser sa position pour lier ses clients avec des standards techniques fermés. Ouverture et flexibilité doivent s'imposer comme des devises pour les professionnels du cloud.
Rejet immédiat d'Amazon et Microsoft
Alors qu'il n'est encore pas officiel, ce manifeste a déjà déclenché une vidé réaction de deux ténors du cloud, Amazon et Microsoft. Ils dénoncent cette initiative derrière laquelle se cacherait IBM qui aurait déposé le nom de domaine du site opencloudmanifesto.org. Sur son blog, Steven Martin, ingénieur chez Microsoft, dénonce un texte « tellement vide qu'il est difficile de comprendre que ce son auteur veut dire ».
De son côté, Amazon estime que « le meilleur moyen d'illustrer l'ouverture et la flexibilité passe par ce que l'on propose au client ». Autrement, les bonnes intentions et les mots ne suffisent pas. Dans sa conclusion, le manifeste précise pourtant qu'il a pour but de lancer le débat, pas de le définir. C'est chose faite. (Eureka Presse)

dimanche 29 mars 2009

Séance culture 2 ....le Roland SH-101

Oui, c'est dimanche soir, peut-être le moment idéal pour faire le bilan de la semaine, et cette semaine Pascal Bony m'a de nouveau fait une petite visite. Comme de juste, notre conversation n'a pas tardé à dériver vers les synthétiseurs, entre autre sur une machine totalement à l'opposé du Fairlight dont votre ami DS vous avait entretenu la dernière fois : le Roland SH-101. Cette machine compacte ressemble à un jouet ludique avec sa coque grise et ses boutons de couleurs, il est monophonique (une note à la fois) équipé d'un séquenceur pas à pas de 200 notes (une première à l'époque) et était financièrement abordable quand mes parents me l'on offert en 1984 pour mon brevet des collèges. Il est devenu franchement tendance durant la vague house-music des années 90 pour ses sons de basses et carrément recherché depuis 7 ans (merci Daft Punk) pour le son analogique plein de souffle de son unique oscillateur contrôlé par tension (VCO) Curtis CEM 3340 jamais égalé par les pseudo émulations sur PC. Durant ses 25 années de bons et loyaux services, je peux vous dire qu'il n'est jamais tombé en panne et que j'ai toujours eu plaisir à utiliser cette petite machine hyper intuitive. A noter une petite particularité : le SH-101 peut fonctionner sur piles, pourquoi ? Et bien il a été conçu pour pouvoir être utilisé en bandoulière, à un moment où les claviéristes étaient jaloux des guitaristes tout simplement ! Regardez ceci pour vous en convaincre

Notez la taille du SH-101 par rapport à mon portable.
L'emplacement pour les piles est au centre de la machine.

Evènement majeur sur la planète pop

La semaine dernière est sorti un vrai nouvel album, et pas un nième remix, du duo Chris Lowes / Neil Tenant j'ai nommé les Pet Shop Boys. Votre ami DS a acheté les yeux fermés ce nouvel opus ce matin. Quand bien même vous ne seriez pas accro à ce type de musique, sachez qu'ils sont derrière la majeure partie des tubes sortis depuis 25 ans chez nos voisins britanniques. Je sens que ce CD va squatter un bon moment l'autoradio de votre serviteur.

samedi 28 mars 2009

Un Cray dans une pizza-box, décidément on ne respecte plus rien.

Comme je me plais à dire à tout va : en micro-informatique, la virtualisation permet de faire plus avec moins. Ces jours-ci, votre ami DS a reçu deux nouveaux joujous à tester : 2 rack 19" 1 U avec les APIs CUDA qui vont bien. Jusque là, rien d'extraordinaire. Cependant, chacun de ces racks est capable de fournir la puissance faramineuse de 4TFlops, Un FLOP voulant dire Floating Point Operation per Second, et un téraFLOP mille milliards de ces opérations. Ce centre de calcul miniature permet à ma maison de rentrer dans le top 400 des plus puissants centre de calcul au monde. La dernière fois que j'ai touché un CRAY, vous savez ces supercalculateurs mythiques qui ont fait les beaux jours de films comme Jurassique Parc, et bien c'était un T3E délivrant 1TFlop il y a un peu plus de 10 ans. Pour info, le plus puissant calculateur français revendique aujourd'hui 207 TFlops. Alors quel est le secret ? Et bien les processeurs sont en fait 4 GPUs, oui de 'vulgaires' processeurs de cartes graphiques NVIDIA. Un Graphic Processor Unit contient 260 coeurs fonctionnant à 1,5Ghz. Chaque rack est interfacé à la machine qui le pilote au travers d'une carte PCI-X.... que l'on peut mettre dans une UC équipée d'un Hyperviseur nouvelle génération par exemple. En tout cas, ça ouvre de sacrés perspectives pour le cloud computing ! La conso ? Une misère, 800w ! Pour vous donner une idée de la puissance, en laissant tourner SETI@HOME une nuit sur la plateforme, j'ai réalisé autant de traitements que toute l'année dernière cumulée sur mon ATHLON x2 ... Imaginez ce que celà donnera quand on partagera la puissance de nos Playstations III via Internet !

Par contre, on pouvait se servir de certains CRAY pour s'assoir et prendre un café, il faudra que je suggère à NVIDA de fournir un tabouret avec son TESLA S1070.

jeudi 26 mars 2009

Aujourd'hui, conférence CIO + démonstration Téléprésence avec Julien


Environ deux cent personnes assistaient ce matin à la journée de conférences sur la virtualisation organisée par CIO avec la participation de Kareen de Virtuanews.
Kareen, Julien et votre serviteur en pleine méditation métaphysique ...

La journée s'est terminée chez Cisco avec une petite démo Téléprésence ...

mercredi 25 mars 2009

SSD dans EMC

Les baies Symmetrix DMX-4 d’EMC bénéficient dorénavant de disques Flash de 200 et 400 Go conçus pour les applications transactionnelles les plus exigeantes. Ces nouvelles capacités seront également disponibles dans les gammes Celerra et Clariion du constructeur dans le courant de l’année 2009, en combinaison avec des disques SATA.
On notera que le coût du Giga-octet a baissé de 76% en un an - par la simple substitution des disques Fibre Channel, remplacés maintenant par des supports Flash professionnels. L’absence de mécanique permet d’augmenter la fiabilité du système de stockage tout en réduisant sa consommation électrique. Selon EMC, la comparaison des cycles de vie et MTBF entre disque dur et disque Flash joue maintenant en faveur du dernier. En outre, ses écritures aléatoires sont plus performantes et sa production est en croissance forte.
En pratique, l’énergie consommée par transaction pourrait baisser jusqu’à 98%, la baie haut de gamme gérant jusqu’à 2,67 fois plus d’Entrées/Sorties par seconde.

mardi 24 mars 2009

Il y a SSD et SSD ...

Aujourd'hui, l'ensemble des acteurs du stockage propose des disques SSD dans leur offre en promettant des performances 4 à 5 fois supérieures aux disques FC 15K traditionnels. Plus d'éléments mécaniques, plus de bruit, des temps d'accès ultra réduits une consommation électrique en baisse et des débits impressionnants. En parallèle, la capacité de ces mêmes disques atteint aujourd'hui le To ... Cependant avez-vous remarqué qu'il existe 2 types de disques SSD : les SLC et les MLC. Les SLC ou Single Layer Chip stockent 1 bit par emplacement mémoire que l'on appelle cellule. Les MLC ou Multiples Layer Chip stockent eux plusieurs bits par cellule, et c'est là le secret de l'augmentation de la capacité des SSD. Cependant, le fait de stocker plusieurs bits par cellule effondre considérablement le débit au point que certains gros SSD de ce type sont moins performants qu'un disque SATA traditionnel avec une consommation électrique supérieure !!! Un autre inconvénient majeur est la non linéarité du temps d'accès à l'ensemble des cellules : certaines celulles vont "plus vite" que d'autres. A bien méditer avant de plonger dans cette technologie : le SSD SLC à 600,00€ les 64 Go oui, le SSD MSD à plusieurs centaines de Go pour 200,00€, non .....

lundi 23 mars 2009

dimanche 22 mars 2009

Jeudi 26 mars 2009 : Forum Virtualisation du poste de travail au datacenter

Jeudi 26 mars 2009 – Automobile Club de France de 8h30 à 16h00

La virtualisation révolutionne les systèmes d’information. Elle optimise l’usage de ressources matérielles coûteuses et assouplit la gestion des applications, depuis leur développement jusqu’à leur exploitation. Pour autant, comment arbitrer entre les multiples offres du marché ? Comment gérer les nouvelles complexités, qu’il s’agisse de sécurisation ou d’administration ? Et quel est le retour sur investissement à l’heure où la virtualisation se déploie de bout en bout, jusqu’à l’utilisateur final ?

CIO et LemondeInformatique.fr vous invitent le 26 mars prochain à une journée de conférences autour de ces nouveaux enjeux

Programme de la journée
8h30 – Accueil – Petit-déjeuner
9h00 - Le point sur la virtualisation, par Mathieu Poujol, Directeur des Technologies, Pierre Audoin Consultants.
9h20 - APC by Schneider Electric/IBM : une alliance stratégique pour une infrastructure éco-performante et sécurisée, par Jacques Perrochat, Directeur Solutions Datacenter, APC avec le témoignage de Olivier Hertu, DSI Loxam
9h40 – Piloter une infrastructure virtualisée, par Robert Cunillera, Directeur Enterprise Solutions, SCC Consultants
9h55 - Intégrer, étendre, accélérer : le Datacenter nouvelle génération , par Philippe Rolland, EMC VMware Specialist France
10h10 - Dimensionner une salle machine virtualisée, depuis les serveurs et le stockage jusqu’au datacenter, par Joël Fizycki, Directeur d'Arumtec
10h25 – Pause
10h45 - Réinventez votre environnement informatique avec la virtualisation applicative, par Sergio Ribeiro, Senior Technical Architect, Landesk
11h00 - Table ronde – La réalité des gains grâce à la virtualisation ?
11h50 - Industrialiser la virtualisation, par Jérôme Dorgueilh – Architecte Senior, Responsable de l’Offre Virtualisation, Sogeti12h05 - Cocktail déjeunatoire
13h00 - Table ronde – Les gains obtenus grâce à la virtualisation des postes de travail
13h50 - Connaître, Planifier et Manager les datacenters , par Pierre Bellier, Territory manager France & Belux, Avocent
14h05 - Les différentes formes de virtualisation des postes de travail , par Thierry Malquin, Directeur Technique, Amosdec
14h20 - Virtualisation, consolidation et simplification de l’infrastructure de sécurité dans le data center, par Sébastien Bonnotte de Crossbeam Systems et Philippe Rondel de Check Point
14h35 - Sécuriser et fiabiliser – physiquement et logiquement - une infrastructure virtualisée de bout en bout, par Hervé Schauer, Directeur, HSC Consultants
14h50 - Table ronde – Evolution vers le SaaS et le Cloud Computing
15h40 - Conclusion et cocktail

Parmi les responsables de systèmes d’information participant aux tables rondes, seront notamment présents :
Alexandre Aubert, DSI, Centre Hospitalier d'Argenteuil Pascal Bouthelot, DSI, C2S Martin Burh, European Business Director, Amazon Frédéric Di Gléria, DSI, ESC de Lille Humberto Duarte, Directeur Adjoint du CRI, de l'Université Rennes 2 René-Yves Labranche, DSI, Mairie de Chelles Bruno Martini, Chargé de la sous-direction de la Production et des Réseaux, Mairie de Paris Julien Mousqueton, Architecte système, AgricaJean-François Néron, Responsable Systèmes, Réseaux, Télécoms et Sécurité Opérationnelle, Systalians François-Xavier Ousselin, DSI, ETO Olivier Parcollet, Chef de projet , SETAO

samedi 21 mars 2009

Week-end en famille du côté d'Arcachon



Ce week-end, votre ami DS en a profité pour faire une petite escapade dans la famille de madame. Rassurez-vous, contrairement aux apparences il n'a pas fait de camping :-), site immortalisé par le film du même nom ....


En revanche, il a profité de ce temps digne d'un mois de mai pour escalader la dune du Pyla. Au passage, depuis la tempête qui est passée il y a deux mois, les échelles n'ont pas été remises en place. Alors pourquoi ce nom de Pyla ? Et bien Pyla est le nom Gascon de Pilat qui en fraçais qui veut dire monticule. C'est la plus grosse dune de sable d'Europe avec 60 millions de m3 de sable et ses 117m de hauteur. La station balnéaire de Pilat-sur-mer dépend de la commune de la Teste-deBuch situé à 10Km environ d'Arcachon.

En haut, le panorama sur le bassin d'Arcachon est mangnifique ...

Comment fonctionne View Offline Desktop ?


Vu sur Virtuanews, Sylvain Siou présente Offline Destop à Kareen au tableau.

jeudi 19 mars 2009

10 à 15 revendeurs pour UCS en France ...

Vu sur Distributique : http://www.distributique.com/actualites/lire-cisco-france-compte-avoir-10-ou-15-partenaires-ucs-12125.html

Annoncée lundi dernier, disponible dans trois mois, l'offre de serveurs, dite UCS de Cisco est l'objet de quelques indications de la part de Cisco en terme de distribution. Le format définitif de cette distribution ne sera livré qu'au mois de juillet prochain.La société indique pour l'instant s'orienter vers une distribution « sélective ». Celle déjà employée pour des technologies émergentes comme les call centers il y a quelques années ou plus récemment la téléprésence. Un programme existe déjà pour de telles technologies, il s'agit de ATP : Authorized Technology Partner. C'est ce programme qui va intégrer les partenaires UCS. Dix à quinze partenaires sont attendus sur ce programme en France cette année.Parallèlement, Cisco a également proposé depuis quelques mois une nouvelle certification : Data center network infrastcruture, DCNI. Des partenaires français sont déjà entrés dans le processus de spécialisation DCNI : SCC et Dimension Data. D'autres sont en cours d'obtention de la certification : Overlap Technologies, Axians, NextiraOne, Orange B.S. L'obtention de la spécialisation DCNI sera un pré-requis pour vendre UCS.

mercredi 18 mars 2009

IBM / SUN un rapprochement en vue ?

Décidément, ça concentre sévère chez les constructeurs informatiques. Il est vrai que ce rapprochement aurait un sens : celà permettrait de sauver une partie des activités de Sun et de l'autre celà conforterait la stratégie tout Linux/Unix d'IBM. J'espère juste que Solaris prendra le pas sur le (trop) propriétaire AIX.

Les force en présence : Cisco/VMware/EMC, Cisco/Dell, HP/Citrix/Microsoft, IBM/Sun, alors, Oracle / Qui ?

Vu sur Virtualization.info : IBM to acquire Sun? Posted by Alessandro Perilli Wednesday, March 18, 2009

The Wall Street Journal is reporting that IBM is in acquisition talk with Sun and considering the source this is very unlikely just a rumor:
If the deal does go through, which could happen as early as this week, IBM is likely to pay at least $6.5 billion in cash to acquire Sun, the people said. That would translate into a premium of more than 100% over Sun's closing price Tuesday.
The impact of such merge would be huge. Of course the big question is what will happen to the many overlapping business units and offerings (servers, storage, management software).
One of the things that IBM may want to save of the current Sun identity is the upcoming and so much delayed server virtualization portfolio dubbed xVM, which includes a bare-metal hypervisor based on Xen (xVM Server), an enterprise management console that can perform VMs live migrations and resource pooling (xVM Ops Center), a VDI connection broker (xVM VDI), a hosted virtualization product (xVM VirtualBox) and a cloud computing facility that can rival with Amazon EC2 (depending on the recently acquired Q-Layer technology).
So far IBM has been happy in its role of virtualization distributor, despite the company invented the technology in the ‘60s. But Cisco is invading the server space and has a relevant interest in VMware. Not enough to buy the virtualization vendor but enough to keep a leadership position in the fastest growing IT market today.
Of course IBM doesn’t look at Sun just to own a x86 hypervisor. Virtual Iron is available and infinitely cheaper than Sun. But earning a complete portfolio for the virtualization market must be a nice bonus to consider.
If the two big will close this deal, HP may be obliged to do something similar to consolidate its position. And Citrix seems so interesting these days…

Success story Agrica/View 3

Vu dans le MagIT : http://www.lemagit.fr/article/virtualisation-vmware-poste-travail-agrica/2782/1/agrica-virtualise-ses-postes-travail-reponse-des-bandes-passantes-limitees/

Un article bien intéressant à lire ... on y parle de mon ami Julien Mousqueton, le créateur du site www.forum-vmware.fr.

mardi 17 mars 2009

Dons de jours de congés pour une petite malade

Les employés de la T2C, les transports Clermontois, méritent ce spécial post d'OR.

Deux de leurs collègues traminots vivant en couple, ont récemment appris que leur petite Colyne agée de 3ans, était atteinte d'une leucémie. Afin de guérir, la petite va devoir supporter chimio, transfusion sanguine, greffe de moelle. Ses parents vont devoir passer beaucoup de temps auprès d'elle. L'ensemble des employés de la T2C ont décidé d'offrir de 1 à 10 jours de leurs propres congés aux parents de Colyne pour qu'ils soient à ses côtés lors de son traitement. Résultat, 2 ans de congés ont été ainsi constitués. En ces temps de crise et de morosité ambiante, une histoire comme celle-là fait du bien à entendre et rassure quand à la générosité des gens. Quoiqu'il en soit, je formule tous mes voeux de prompt rétablissement pour Colyne.

Une journée dans les nuages ....

Votre ami DS participait, aujourd'hui, à une journée sur le cloud computing organisée par 01 informatique, voici ce qui l'en a retenu de sa journée dans les nuages.

Pour bénéficier des bienfaits du cloud, les défis à relever sont nombreux : - Il faut s'assurer du respect du droit et de la confidentilité des données par le prestataire- il faut permettre une traçabilité des accès et s'assurer de l'intégrité de la donnée- Il faut s'assurer que le données sont bien stockées dans un lieu en adéquation avec la loi- le cloud doit être en conformité avec la politique de sécurité de l'entreprise, les données doivent être protégées des actes de malveillance et de contrefaçon.- quelle sont les possibilité de réversabilité, le retour arrière avec récupération de données et moyen de les traiter en cas de changement de prestataire ?- Il est important de définir avec le prestataire pressenti, le niveau de service attendu sachant et d'en définir les limites. Plus on aura de moyens, plus on aura de service .... En résumé, le cloud, c'est de l'outsourcing avec pilotage externe qui se mesure en terme d'unité d'oeuvre et d'optimisation des assets.Le cloud a pour lui l'avantage d'être scalable à la demande.En terme d'avantage, le cloud est un moyen de déployer rapidement une informatique.Compte tenu des faibles investissements nécessaires, le cloud un moyen qui permet de se développer en temps de crise.Le cloud est-il compatible avec le PRA/PCA ?Le PRA ou le PCA recouvre plus ou moins le même sujet simplement il diffère en fonction de la popultaion concernée, du métier voir du pays où il est employé."Le PCA est une continuité de service vue sous l'angle métier agrémenté des moyens techniques pour la mettre en oeuvre". D'ailleurs, en cours de recouvrement de service, il faudra probablement accepter une dégradation du service.Le PRA et le cloud sont presque antinomique en tout cas pas encore en adéquation.Ah oui, et puis une bien drôle : "Le cloud serait la 3eme révolution de Microsoft ....." Ben oui quoi, vive "software + services" dans Windows Cloud !! Je modérerais en ajouter que celà se limite aux outils collaboratifs.

lundi 16 mars 2009

Le rêve Californien tant attendu prend forme ...

L'analyse du lendemain : http://www.lemagit.fr/article/sun-hp-serveurs-ibm-cisco-dell-accenture-centre-calcul/2773/1/le-pari-audacieux-risque-cisco-fait-parler-les-analystes/

Vu sur Virtuanews :
http://virtuanews.wordpress.com/2009/03/16/cisco-lance-son-premier-serveur-lame-aujourdhui-california-dreamin/

La petite mise au point de Cisco :

... et l'annonce officielle :
http://www.virtualization.info/2009/03/cisco-unveils-its-virtualization-blade.html

Un jour à marquer d’une pierre blanche. Cisco s’apprête à lancer ce lundi 16 mars, son premier serveur lame, au nom de code “California”.Ce serveur blade à base Intel serait le plus dense du marché, et fait de Cisco un concurrent de choix à Dell, HP, IBM et Sun. Cisco, qui maintient le buzz depuis plusieurs semaines à ce sujet, n’a jusque là pas révélé grand chose de la composition de ce serveur, si ce n’est, qu’il serait taillé pour donner corps à son Datacenter 3.0 et lever tous les goulets d’étranglements apportés par la virtualisation.Plus de détails révélés dans une étudeMais le cabinet américain IMEX Research semble très bien renseigné, même si les auteurs d’un rapport publié sur leur site précisent modestement que le document s’appuie sur “des signaux provenants de sources multiples, et non pas sur des révélations provenant de Cisco jusqu’au 16 mars 2009″. Un bon coup de pub que se fait ce cabinet de recherche…Mais les informations rapportées font sens.Si l’on en croit le document, le serveur California serait composé de 2 processeurs Xeon Nehalem 5570 (les derniers Core i7 du fondeur) avec jusqu’à 384 Go de mémoire DDR3, alors que les serveurs blades d’aujourd’hui ne dépassent pas 128 GoAvec cette configuration, le serveur made in Cisco devrait pouvoir supporter jusqu’à 100 machines virtuelles. Le serveur embarquera par probablement la prochaine génération VMware vSphere 4.0 (qui n’est pas encore sorti, mais qui ne devrait plus tarder, si l’on en croit les informations entendues lors de VMworld Europe). California embarquera aussi un commutateur virtuel Nexus 5000.Le mainframe nouvelle génération ?Pour IMEX Research, le produit de Cisco est “en essence un Mainframe construit avec du matériel standard”. Bien plus qu’un serveur lame, donc, ce que Douglas Gourlay, VP Datacenter Solutions chez Cisco avait déjà mentionné. “Cisco ne bâtit pas un serveur lame. Ce que nous faisons avec Unified Computing est tellement plus qu’un simple serveur lame, que utiliser les termes comme serveur lame dans la même phrase que Unified Computing n’est pas juste”. Quoi qu’il en soit, si Cisco bâtit un mainframe matériel, et VMware un mainframe logiciel (comme l’a souligné Paul Maritz, CEO de VMware, lors de son keynote d’ouverture à Cannes lors de VMworld Europe 09), on peut peut-être vraiment dire que c’est le retour du Mainframe…A suivre.

Record de vitesse pour le SSD

1500M/s en lecture, 1400Mo/s en écriture ... Oui, vous lisez bien, de quoi redonner vie à une base de données un peu trop sollicitée ou permettre des accès ultra rapide à des séquences vidéos. A qui doit-on se miracle ou plutôt à quoi ? Et bien à la ioDriver Duo de la société Fusion-io. Le CTO de l'entreprise se nomme Steve Wozniak. Le disque en question se suffit à lui-même puisqu'il se présente sous la forme d'une carte au format PCI Express de 160, 320 ou 640Go recouverte de puces mémoire. Cependant, de part son interface et son format, on ne peut considérer ce disque mémoire comme un véritable concurrent des traditionnels FC ou SATA mais plutôt un complément à installer dans une machine faisant office de proxy ou de cache au SAN déjà existant. Il ne manque plus que le logiciel ad-hoc.

dimanche 15 mars 2009

Disparition de Alain Bashung

L'un des grands du rock français avec une voix et un style reconnaissable d'entre tous, est décédé aujourd'hui d'un longue maladie comme l'on dit de nos jours. Gaby, Osez Joséphine, Ma petite Entreprise, Vertige de l'amour, Madame rêve, autant de chansons ancrées dans notre inconscient collectif qui sont un gage que l'on oubliera pas ce compositeur de talent de si tôt.

Ca-y-est, DS, les chanteurs qui ont peuplés ta jeunesse commencent à quitter ce monde, ben oui, tu viellis mon vieux ! Mais 61 ans ça fait jeune quand même.

samedi 14 mars 2009

20 bougies pour le Web ... séquence nostalgie

Le 13 mars 1989, serait né le Web. A cette époque, votre ami DS avait commencé sa vie professionnelle depuis 1 an et il se connectait à un embryon d'Internet appelé Compuserve à l'aide de ses amis de l'époque : SLIP (Serial Link Internet Protocol) son modem Racal Vadic 1200 bauds, son Dec PDP-11 et son NCR Tower 32-600 avec plein de supers cartes FSIOP (cartes séries) le tout sous Unix System V dont il était au passage en train d'écrire quelques bouts de code. En gros, sur son écran texte Wyse 24x80 , tout se pilotait par CLI, y compris la connexion à l'aide de commandes Hayes (AT&W1, ATZ, ATDP ...).
TCP/IP ? on se le compilait à la mano comme on pouvait. Le Lan ? 1Mb/s bande de base sur du cable coax ....
La première rencontre avec l'interface graphique se fera un an plus tard .... avec la bêta d'un outil bizarre appelé Mosaic qui lui faisait penser à du Hypercard, le premier outil sous MacOs dit hypertexte sortit 3 ans plus tôt.

vendredi 13 mars 2009

Cisco va annoncer des serveurs lames pour virtualisation de datacenters


Vu sur Silicon.fr le 13-03-2009 par Par Pierre Mangin

C'est confirmé, John Chambers introduira ce lundi 16 mars, le concept "Unified computing" avec une gamme de 'blade servers' - un tournant historique face à Dell, HP, IBM...
Depuis fin 2008, la rumeur n'avait cessé de s'amplifier et de s'avérer, jamais démentie par Cisco, autour d'un projet majeur baptisé du nom de code "California". Ce 16 mars, c'est officiel, car la presse et les consultants ont été sollicités pour commenter une annonce déjà pré-annoncée comme historique. Mais peu de détails ont encore filtré. Le secret est relativement bien gardé. Mais si l'on récapitule les lancements importants de ces quatre dernières années, le fil d'Ariane est clairement visible: Cisco a décidé de mettre plus qu'un pied dans le 'datacenter'. Le géant des infrastructures IP sait depuis longtemps ce que convergence signifie. L'un des derniers maillons important aura été le lancement, avec succès, de sa gamme Nexus (5000, puis 1000) succédant à ses initiatives clés permettant de faire converger autour de commutateurs/routeurs centraux aussi bien les réseaux de données "vives" que les réseaux de stockage/archivage, sans oublier les architectures de reprise après sinistre ou "plans de continuité".L'architecture 'Unified computing" qui devrait être détaillée ce 16 mars vient compléter l'édifice. Il s'agit cette fois d'empiéter clairement sur le territoire des constructeurs de serveurs sous couvert de proposer quelque chose comme un "backbone" de virtualisation de serveurs - mais là encore dans la lignée des architectures de "continuité" reposant sur la virtualisation des systèmes, architectures clairement initiées par Cisco ces derniers mois. Les serveurs lames qui doivent être présentés auraient vocation à administrer et automatiser la mobilité des "systèmes virtuels" (virtual machines) et des systèmes au coeur des datacenters ou centre de traitement des données y compris le stockage.Le système reposerait, entre autres, sur la technologie de VMware (groupe EMC), dont Cisco détient, rappelons-le, 2% du capital. Au coeur du dispositif, se trouverait un commutateur central (core switch ou "switch fabric") du datacenter et un serveur blade associé, conçu autour d'un processeur Intel, ainsi qu'une console centrale d'administration de l'ensemble des serveurs virtualisés aussi bien du côté des data actives que du côté du stockage, dans une même architecture unifiée avec des ports à adresse virtuelles, semble-t-il. Pour cette dernière, Cisco a fait appel à BMC Software - ce qui nous a été confirmé à Paris.
Le 19 janvier dernier, le CTO du groupe, Mme Padmasree Warrior, avait commencé à vendre la mèche sur un 'blog' où elle disait "En connectant toutes les combinaisons possibles de serveurs, stockages et applications, le réseau orchestre toutes les formes de communication à travers le datacenter" - des écrits repris, commentés ce jour-là dans un entretien avec le New York Times.

jeudi 12 mars 2009

Tentative maladroite de phishing pour les clients Orange ADSL.

Vu sur Silicon.fr, par Olivier Robillard

De nouveaux e-mails circulent encourageant les clients à se rendre sur un site marocain vérolé. Prudence
La technique est devenue désormais traditionnelle. Cette fois, ce sont les abonnés ADSL d'Orange qui sont visés. Des messages électroniques sont en ce moment envoyés afin de subtiliser les mots de passe et identifiants de clients de l’opérateur.
Dans un français approximatif, l’internaute peut lire : "Cher Orange Membre: Attention ! Tentative d'intrusion dans votre compte Orange! Quelqu'un avec le IP adresse 62…… a essaye d'accéder à votre compte personnel nous soupçonnons qu’il essaye de changer votre questions secrètes ! Nous vous prions de bien vouloir vous connecter à votre compte Orange Et mettre a jour vos informations confidentielles ! Vous avec un délai de 24h pour rétablir l'accès a votre compte sans ceux Ce dernier sera définitivement supprimé !".
En substance le message explique que le client doit cliquer sur un lien afin d’y entrer à nouveau ses codes d’entrée afin de parer à la fausse menace. Le site sur lequel le message renvoie est alors hébergé au Maroc et on peut lire sur la barre d’adresse l'adresse 'surcou.ma'. Bien loin d’un site officiel Orange…
On connaissait déjà des cas de phishing à la sauce ukrainienne utilisant des adresses tel que id-orange-fr.comoj .com. Une URL qui avait pour mission de rediriger les internautes vers différents sites hébergeant la fausse page d'identification Orange.
Contacté par nos soins, les équipes d’Orange n’ont pas encore réagit à l’information mais semblaient peu informés de cette nouvelle attaque par phishing. On ne peut donc, pour l’instant, que recommander la prudence si vous voyez apparaître un voire plusieurs messages à la suite titrant : "Tentative d’intrusion !!! ". Il s’agit plutôt une tentative d’escroquerie.

Virtualisation de PC : six alternatives à VMware View 3

Par Thierry Lévy-Abégnoli le 11/03/2009 - indexel.net

Il y a encore deux ans, l'offre VMware VDI était sans concurrence mais devait être complétée par un "connection broker". Son successeur VMware View 3 est plus complet. Leurs concurrents jouent entre autres la carte du coût.


Une solution de virtualisation de PC comprend un hyperviseur - qui accueille les machines virtuelles - et un "connection broker", qui met en relation ces machines et les clients légers des utilisateurs. À cela s'ajoute un protocole de déport d'affichage vers des clients légers, ainsi que des outils d'aide au déploiement qui incluent souvent des technologies de gestion optimisée des images des machines virtuelles. L'hyperviseur lui-même n'est plus un facteur de différenciation. Mais le support de plusieurs d'entre eux permet de conserver celui qui a déjà été déployé pour les serveurs.
1. Citrix XenDesktop : le principal concurrent de VMware
Citrix offre une solution complète incluant l'hyperviseur (Xen sous Linux), qui peut être remplacé par celui de Microsoft ou VMware. Le "connection broker" gère tous les types de postes clients. Il peut ainsi allouer à un utilisateur un PC virtuel, une session applicative avec déport d'affichage ou un PC lame. À terme, grâce au projet Independance, il sera même possible d'envoyer le PC virtuel vers le terminal, afin qu'il puisse exploiter sa puissance et s'exécuter en mode déconnecté. Le provisioning est réalisé à partir d'une seule et unique image du système, réutilisée des dizaines de fois. "Cette fonction est plus efficace que la technologie Linked Clone de VMware, qui génère plusieurs images à partir d'une seule", affirme Guillaume Le Tyrant, responsable marketing produits Europe du sud chez Citrix. XenDesktop met en œuvre le protocole ICA, réputé plus efficace que RDP de Microsoft et disponible sur presque tous les systèmes.
2. Sun xVM VDI : un challenger de poids
En reprenant l'ancienne terminologie de la solution VMware (Virtual Desktop Infrastructure), Sun propose une solution très inspirée de son modèle mais aussi de l'offre Citrix. L'hyperviseur est en effet également basé sur Xen, avec un système hôte Open Solaris au lieu de Citrix. Chez Sun, on met l'accent sur le coût, qui serait très inférieur à celui de VMware.
3. Nec Virtual PC Center : matériel et logiciel compris
Cette offre semble de prime abord complémentaire de celle de VMware puisqu'elle repose sur l'hyperviseur VMware ESX. Mais Nec y ajoute un "connection broker" maison et un outil d'administration. La solution comprend également des serveurs sur lesquels sont pré-installés ces composants logiciels, ainsi que des clients légers.
4. Neocoretech : une l'alternative économique privilégiant la simplicité
Neocoretech est une jeune société française dont la solution Desktop Virtualisation repose sur l'hyperviseur KVM de Linux, ce qui ne l'empêche d'accueillir des machines virtuelles Windows. Il existe deux modes de déploiement. L'un, classique, alloue une image du système par utilisateur. L'autre met à disposition d'un groupe d'utilisateurs, une seule image, en mode lecture seule. L'espace disque économisé atteindrait 90 %. "On peut malgré tout différencier les environnements des utilisateurs via leurs profils, notamment en spécifiant leurs documents personnels", précise Wilfrid Albersdorfer (photo), cofondateur. L'éditeur joue aussi l'argument du coût, qui est de 150 euros par PC virtuel réellement démarré.
5. Ulteo : une offre en devenir
Marchant sur les traces de Neocoretech, Ulteo est également un jeune éditeur français qui mise sur la facilité de mise en œuvre et le coût. Pour autant, sa solution est ambitieuse puisque le "connection broker" entend, comme celui de Citrix, fédérer tous types de postes clients : PC lame, client léger classique et PC virtuel. Le coût n'est pas encore connu. La solution ne sera en effet entièrement disponible qu'en juin. "Mais elle sera bien moins chère que celle de VMware, et plus ouverte, puisque le code source est publique", affirme Thierry Koehrlen, directeur général d'Ulteo.
6. IBM : une offre restreinte à Linux
IBM vient de lancer une solution de virtualisation de PC sous Linux basée sur celle d'un petit acteur nommé Verde. Elle repose sur l'hyperviseur KVM d'Ubuntu et inclut un "connection broker" et un outil d'administration. "Cet outil apporte des fonctions de déploiement, de gestion des images, et de connexion des PC virtuels à un serveur de fichiers", précise Thierry Batut (photo), sales leader chez IBM. Le constructeur y ajoute sa suite d'outils bureautiques (Lotus Notes, Symphony, SameTime), sous la forme de packages d'installation simplifiée. Le principal avantage est économique : le coût n'excède pas 50 euros par poste virtuel, hors applications.

mercredi 11 mars 2009

Hadopi : Il n'y a pas que les particuliers ....

Vu sur le MagIT : Par Valery Marchive Le 11 mars 2009 (18:12)
Hadopi : un projet dangereux pour certaines entreprises et collectivités

L'examen du projet de loi Création et Internet, aussi appelé "Hadopi", vient de reprendre à l'Assemblée Nationale. Au cœur d'une vaste polémique sur ses implications pour les libertés individuelles, la création culturelle, ou encore l'économie du logiciel, ce projet fait également peser des menaces sur les entreprises. Des menaces peu évoquées. Le mutisme des intéressés n'y est peut-être pas étranger.
Le sujet est manifestement sensible : participer au débat démocratique ne semble pas naturel pour les entreprises et même… pour les collectivités territoriales. De fait, chacun des interlocuteurs que nous avons sollicités a souhaité ne parler qu’à la condition de pouvoir conserver l’anonymat. Pourtant, les discours ne manquent pas pertinence et, à l’heure où s’ouvre à l’Assemblée Nationale le débat en seconde lecture sur le projet de loi Création et Internet, mettent le doigt sur de nombreux « effets de bord » qui ont manifestement été négligés jusqu’ici. Avec parfois le risque de conséquences lourdes pour les entreprises.
Le premier risque est évident, c’est celui de la suspension de l’abonnement à Internet. Déjà évoqué en juin dernier, ce risque n’a pas encore trouvé de réponse concrète dans le texte examiné, en l’absence de différenciation entre personne morale et personne physique. Le responsable informatique d’une agence de communication internationale se dit néanmoins confiant : les accès à Internet des utilisateurs de l’entreprise sont sévèrement filtrés, via des proxy installés à l’étranger. Même son de cloche chez l’administrateur système et réseaux d’une collectivité : « nous avons suivi les précédentes évolutions législatives et mis en place des filtres ainsi qu’une charte d’utilisation d’Internet. » Et de se dire serein pour les « entreprises d’une taille déjà importante. » Mais pour les autres ?
"Pas les outils techniques et juridiques"
Le Cigref évoque brièvement un « impact potentiellement différent selon le niveau de maturité des entreprises. » Mais le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises reconnaît ne pas avoir procédé à un chiffrage préliminaire du coût, pour les entreprises, que peut représenter la gestion de ce nouveau risque réglementaire : « le Cigref est plutôt positionné sur des évaluations à postériori. » Dont acte. Même logique chez deux grands éditeurs qui refusent de commenter des projets de loi en cours de discussion…
Chez l’un deux, un ingénieur au contact de la clientèle accepte néanmoins de se livrer, hors micro. Pour lui, « les entreprises n’ont pas les outils techniques et juridiques pour surveiller et identifier les flux sur leurs connexions ADSL. » Une lacune qui concerne même les grandes entreprises... y compris chez l'éditeur en question : « nous avons une liaison spécialisée avec notre maison mère, mais aussi de nombreuses liaisons ADSL précisément ouvertes pour… offrir un accès ouvert à Internet et, par exemple, supporter de lourds téléchargements. » Même un spécialiste de l’informatique ne se sent finalement pas à l’abri.
Risques d'intelligence économique ?
Le RSSI d’un aéroport s’inquiète de son côté des risques liés à l’écoute très large des échanges sur Internet, par des sociétés privées, pour la confidentialité des échanges : « je suis assez confiant dans la capacité des systèmes que nous avons mis en place à nous protéger efficacement contre les usages illégaux d’Internet. Mais je crains les risques d’intelligence économique liés à la surveillance des réseaux par des organismes privés. »
Dans un Crous (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires), le service informatique évoque les limites du filtrage : « on ne peut pas tout verrouiller. Les étudiants signent une charte et seuls les ports TCP des protocoles http, dns et ftp sont ouverts. Mais le filtrage du streaming serait un gros boulot à mettre en place ; il peut y avoir des étudiants qui font passer leurs téléchargements pirates sur le port 80 du protocole http. » Et c’est sans compter avec une architecture très ouverte d’interconnexion, via des lignes ADSL, entre SI d’universités, notamment : « il faudrait filtrer et analyser les trafics ligne par ligne… » Un exercice coûteux.
Et, pour ce Crous, l'ouverture de l'architecture réseau va assez loin : « dans le cadre du programme européen Eduroam, nous accueillons des étudiants provenant d’autres pays ; la gestion de leurs accès à notre réseau passe par les serveurs Radius de leurs établissements d’origine. » Gérer une privation d’accès à Internet peut, dans ce cas, vite tourner au casse-tête. Une dimension transnationale également susceptible de concerner des multinationales et qui semble avoir été totalement oubliée par le législateur.

La newsletter du VMUG.FR N° 2 est prête, atterissage prévu jeudi 12 mars

Numéro spécial VMworld Europe

mardi 10 mars 2009

Telex : à la mi-mars, ce sera le Datacenter

La Californie serait un état des Etats-Unis a répondu malicieusement Edouard Bugnion lors du VMworld à une personne qui lui posait la question concernant l'éventuelle venue de Cisco sur le marché des serveurs. Le journal le 'Register', repris par le blog de mon ami Julien, sont plus catégoriques : le nouveau venu Cisco lancerait (enfin) ces serveurs blades très prochainement. D'ailleurs on attend des annonces autour du Datacenter ces jours-ci.
Vivement mai, le mois où l'on fait ce qu'il nous plaît et où l'on pourra en parler 'pour de vrai'. Affaire à suivre, (encore) .....

Le dessin ? quoi le dessin ? C'est l'arlésienne de profil -:)

lundi 9 mars 2009

Prison break ... à Nancy

Vu sur LEMONDE.FR avec "L'Est républicain" 09.03.09 11h00 • Mis à jour le 09.03.09 11h00
Ça sonne comme un épisode de Prison Break, mais ça se passe en Lorraine. Le quotidien Le Républicain lorrain révèle, lundi 9 mars, que les bureaux du groupe de BTP Eiffage, sur les hauteurs de Nancy, ont été visités le 27 février et des ordinateurs portables ont disparu. Rien que de très classique, si ce n'est que les disques durs de ces machines contenaient notamment les plans de la future prison de Maxéville, ainsi que des codes d'accès et d'autres données confidentielles
La livraison opérationnelle du site de 32 000 mètres carrés, prévue pour le mois de juin, pourrait être encore retardée du fait de ce cambriolage. D'autant que les bureaux de l'entreprise, situés dans un immeuble de l'OPAC qui abrite des logements et plusieurs autres sociétés, ont été les seuls à avoir été visités, bien qu'"aucune plaque n'indique qu'Eiffage est présente à cette adresse, a contrario des autres sociétés", selon le quotidien.
Optimep 4, la filiale d'Eiffage chargée du projet, a déménagé ses locaux et porté plainte. Les ministères de la justice et de l'intérieur se sont saisis de l'affaire, et une enquête est en cours. La construction du nouvel établissement pénitentiaire nancéien fait partie du programme dit des "13 200" (nouvelles places en détention), initié par la loi d’orientation et de programmation de la justice de 2002. Le centre pénitentiaire aura une capacité de 690 places, contre 275 pour la prison Charles-III de Nancy, aujourd'hui en usage.

Mon Fab, il est C O N T E N T !

Pourquoi ?

Etant en vacances la semaine dernière, je n'avais pas encore eu le temps de me débarrasser des goodies qui peuplaient encore le fond de ma valise suite à mon passage au VMworld.
Et bien, ce matin j'ai remis à mon jeune padawan féru des technologies Microsoft et accessoirement l'un des seuls 'vrai' spécialistes français de APP-V 4.6 (ex-Softgrid) de jolis cadeaux en provenance de l'éditeur : le programme cerclé de Citrix, la double compile 'GetVirtuaNow' avec tous les produits MDOP, System Center et HyperV, le dernier simple Windows 2008 R2 Beta et enfin le sac 'Microsoft Virtualization' en vrai papier recyclé.

Vous admettrez juste que c'est navrant de devoir aller chez VMware pour obtenir des produits Microsoft up2date à valider ..... En même temps visiblement, ça leur arrache le coeur de lui donner le MVP App-V, quand bien même il est tout seul à en parler dans la langue de Molière.

dimanche 8 mars 2009

Clients Neuf Cegetel : avez-vous bien reçu mon courriel ??

Tu m'étonnes que certains de mes correspondants n'aient pas reçu certains de mes derniers mails .. hein Julien ?. Merci pour l'info Valery, heureusement que tu es là parce que j'ai vraiment cru que mon propre serveur avait des soucis ... Aucune info ne nous a été transmise de la part de l'opérateur, bonjour la transparence.

Panne d'e-mail : Neuf Cegetel/SFR laisse ses clients dans le flou
Par Valery Marchive Le 06 mars 2009 (14:46)

C’est un sentiment d’abandon qui semble avoir gagné bon nombre d’abonnés du groupe Neuf Cegetel/SFR : depuis près de quinze jours, la messagerie électronique souffre d’importants dysfonctionnements, interdisant la réception d’e-mails. Une situation difficile pour les utilisateursn professionnels. D’autant que l’opérateur semble dans la plus totale confusion quant à la gestion commerciale de l'incident.

Mardi 3 mars, à 10h : sur les forums d’aide SFR de n9ws – non officiels –, Thierry, un membre des équipes de l’opérateur, lance un appel « aux personnes qui rencontrent encore des problèmes de messagerie depuis une semaine et pour lesquelsle cela ne fonctionne toujours pas », leur demandant de préciser leur adresse e-mail [en clair, une bonne idée pour les spammeurs, NDLR].
Pour certains, ça fonctionne, pour d’autres non. Un utilisateur fournit le détail du message reçu en réponse : « User unknown » - utilisateur inconnu – répond le serveur SMTP de SFR pour l’adresse de messagerie électronique de cet internaute, se terminant par @cegetel.net. Un autre, dont l’adresse relève du domaine neuf.fr, fait état d’une situation comparable, ajoutant sa traduction concrète, pour son activité commerciale : « Pertes de commandes. » Même chose pour des adresses en @neufonline.fr.
Jusqu’à 10 jours sans messagerie
Sans rentrer dans les détails techniques de l’incident, le même technicien indique, tard dans la soirée du 3 mars, que le problème est partiellement résolu. Seulement. Petite précision : 1 % des clients du groupe SFR pourraient être concernés. Le lendemain, Thierry ne fait plus état que d’un nombre de clients touchés inférieur à 100. Une pétition lancée en ligne pour réclamer un dédommagement à SFR a néanmoins recueilli plus de 300 signatures.
Il faut dire que, ce vendredi 6 mars, des utilisateurs du forum continuent de faire état de l’impossibilité de recevoir des messages électroniques. La situation pourrait se prolonger jusqu’au 15 mars selon les informations du service clientèle de SFR qu’un utilisateur du forum indique avoir collectées.
Des utilisateurs laissés pour compte
La colère s’exprime notamment autour de la communication de l’opérateur, un utilisateur soulignant notamment que SFR aurait pu prévoir, pour les messages retournés en erreur, d’inviter les émetteurs à contacter leurs correspondants - les abonnés SFR donc - par d’autres moyens, en raison d’un problème technique… plutôt que de laisser éventuellement penser à une clôture de compte et à une faillite.
Mais la question d’un éventuel dédommagement – alors que la justice a déjà reconnu aux FAI une obligation de résultats –, en particulier pour les professionnels, soulève également beaucoup d’interrogations. Certains font état d’une offre de compensation à hauteur de 15 euros, d’autres de un voire deux mois d’abonnement gratuit. Un internaute cite, sur les forums, la réponse ubuesque du service client de SFR à un e-mail de réclamation, ce vendredi 6 mars : « pour que nous puissions satisfaire votre demande de dédommagement, il est nécessaire que nos équipes techniques aient préalablement constaté le dysfonctionnement. »
Une situation qui fleure bon l’absence de coordination et de politique commerciale réfléchie. Ce que confirme à demi-mots un porte-parole de SFR : « nous sommes désolés […] nous avons bien conscience de l’importance de la messagerie électronique », notamment pour les professionnels, mais, pour l’heure, « nous n’avons pas d’information quant à un éventuel dédommagement financier. » Et de préciser que quelques milliers de clients de l’opérateurs auraient été concernés au plus fort de la panne – pendant une semaine donc, jusqu’au mardi 3 mars. Une petite part de ces clients seraient encore privés de courrier électronique ; le service devrait être totalement rétabli ce vendredi 6 mars.

samedi 7 mars 2009

Citrix + Microsoft = gros concurrent pour VMware

C'est quand même dommage que la présentation Hyper-V que je devais suivre chez un partenaire Microsoft lundi prochain ait été annulée par faute de participants. J'aurais pu poser quelques questions sur le sujet. Morale de l'histoire : les utilisateurs se méfient des effets d'annonce et préfèrent encore captialiser sur le concret, en tout cas en région centre ....
On aurait pu d'ailleurs imaginer que les clients historiques Citrix en tireraient parti, mais même pas puisque j'en connais plus d'un qui est passé sous VMware Infrastructure. Quand je dis que l'on a signé pour 4 ans avec VMware, c'est parce qu'ils étaient prêts les premiers et qu'on en avait besoin quoiqu'en disent les challengers.
Vu sur indexel.net - Antoine Robin : Citrix va fournir à Microsoft les outils d’administration d’Hyper-V. Et leurs deux hyperviseurs pourront exécuter leurs machines virtuelles réciproques. De quoi isoler VMware.
Patatra ! Alors que VMware inaugurait sa grand' messe annuelle européenne sur la croisette le 24 février, Microsoft et Citrix en ont profité pour sceller leur alliance la veille. VMware, numéro un mondial de la virtualisation, risque d'avoir fort à faire.
Microsoft indiquait dernièrement que son hyperviseur (Hyper-V) prendrait bientôt en charge les machines virtuelles de Red Hat. Il annonce aujourd'hui que cela sera également le cas de celles de Citrix. Et vice-versa : les machines virtuelles de Microsoft seront aussi prises en charge par l'hyperviseur de Citrix. D'un coup, VMware se retrouve donc un peu plus isolé.
D'autant que Citrix vient d'annoncer que XenServer sera disponible gratuitement dès la fin du mois de mars. Jusqu'à présent, l'éditeur tirait ses revenus des versions illimitées pour Linux et Windows de XenServer. Pour le moins spectaculaire, ce revirement s'explique par la signature d'un accord avec Microsoft.
Les outils de gestion de machines virtuelles Citrix Essentials seront disponibles à partir du 7 avril pour XenServer de Citrix et également pou Hyper-V de Microsoft. Les deux compères font ainsi d'une pierre deux coups. Microsoft se dote plus rapidement des outils avancées d'administration et de supervision qui lui font défaut. Et Citrix étend sa base potentielle de revenus en s'ouvrant à la communauté des utilisateurs d'Hyper-V.
Commercialisé à 1 500 dollars par serveur (Enterprise Edition) et 5 000 dollars par serveur (Platinum Edition), Citrix Essentials comprend cinq outils : Automated Lab Management qui gère le cycle de vie complet d'une machine virtuelle de la conception au déploiement ; Workflow Orchestration qui permet d'automatiser certaines tâches d'administration ; High Availability qui permet de répartir l'exécution des machines virtuelles sur plusieurs serveurs physiques ; Advanced Storage Integration qui gère les équipements de stockage ; et, enfin, Dynamic Provisioning Services qui permet de déployer jusqu'à 1 000 machines virtuelles (Citrix ou Microsoft) ou physiques à partir d'une image maître (master).

vendredi 6 mars 2009

La seconde Newsletter du VMUG.fr / Forum-VMware.fr est dans les starting blocs

Nous sommes en train de paufiner les articles avec Julien. Au programme : reportage photo sur le VMworld Europe 2009, Le Nexus 1000v, le vExpert Award c'est quoi ? L'outil du mois ....

Atterissage prévu fin de semaine prochaine !

Pillar : deux livres blancs à télécharger pour se faire une idée ...

Sur l'approche du stockage : http://wp.itnewsinfo.com/wp/pillar/

Sur l'utilisation avec Oracle 11G : http://wp.itnewsinfo.com/wp/pillar2/

Et puis pour le fun, une petite vidéo pour la route : http://www.youtube.com/watch?v=8nW_X8wHEeg&feature=PlayList&p=5DF08C0F61D80B10&index=9

jeudi 5 mars 2009

OCL, le petit fils d'Open GL évince CUDA

J'en ai parlé il y a quelques temps déjà, un supercalculateur sommeil dans chacun de nos ordinateur. En effet, nos chères, parfois très chères, cartes grahiques recèlent au sein de leur GPUs de quoi accélérer considérablement nos applications. OpenCL est un ensemble d'API Open Source en langage C, développées par APPLE sur les base d'Open GL. Elles permettent d'utiliser parallèlement les processeurs de nos machines, y compris nos GPUs, afin d'accélérer l'ensemble des traitements de nos machines. A titre d'exemple, le nouveau processeur Quad-core INTEL Nehalem, que j'ai le bonheur de tester actuellement, fournit 32Gigaflops (32 milliards d'opérations en virgule flottante par seconde) quand bien même une carte graphique ATIi RV770, GPU à 800 coeurs aux fonctions plus limitées , fournit 1,1 Téraflops pour 100 € .... Imaginez ces deux processeurs travaillant ensemble, nos applications fonctionneraient de suite 10 fois plus vite.
Comme l'a fait remarqué Thanatos sur le post CUDA, les jours du SSL et du WPA2 sont comptés. A suivre ....

mercredi 4 mars 2009

Enfin quelque chose sur 3Par, merci Renaud.

Vous savez, les baies toujours en travaux à cause des panneaux jaune et noir :-) ....
Non, au demeurant d'excellents produits avec 40 disques par tiroirs et les premiers à intégrer le thin provisionning, qu'à présent ils assurent au travers d'un ASIC spécialisé.
En même Par contre, je n'ai pas trouvé de grosses latences temps avec les produits concurrents. : en effet on se demande en quoi assurer du surbooking disque engendrerait de la charge supplémentaire pour la manipulation des données. Serait-ce donc un argument marketing ? Avec Julien, nous avons trouvé très très moyen ces connecteurs fibres et Ethernet en frontal trop proches du cache : une bétise est si vite arrivée !

Vu sur 01 par Renaud Bonnet, 02 Mars 2009
Distribué en France par Antemeta, le constructeur de baies de stockage SAN 3Par fut l’un des pionniers du thin provisioning. Cette technologie présente un espace de stockage à une application, mais n’alloue physiquement que la capacité réellement utilisée (volume fin), ce qui induit des économies de disques. A l’heure où l’industrie adopte massivement cette technologie, 3Par la pousse un cran plus loin en l’intégrant dans les composants spécialisés (des Asic) présents dans les contrôleurs de ses baies Inserv T-class. Cela se traduit par une plus grande fluidité lors de ce type de traitements (qui ne repose plus sur les processeurs des contrôleurs), mais aussi par l’apparition de la fonction Zero Detection. Celle-ci assure la migration de volumes traditionnels vers des volumes fins, hébergés sur une baie 3Par. Ces Asic traitent également les communications intercontrôleurs au sein de chaque baie, qui fonctionne comme un cluster dans lequel l’augmentation des capacités disques et celle des capacités de traitement sont décorrélées.
Stocker de 300 à 600 To de données
Les baies T-class visent les grands centres de données des entreprises ou des salles de prestataires de services. Elles sont dotées de deux à quatre ou de deux à huit contrôleurs, et offrent des capacités de 300 To (modèle 400) à 600 To (modèle 800). Côté connectique, Fibre Channel règne, mais cohabite en option avec des ports Ethernet pour des liens iSCSI.

Caractéristiques
Baies de stockage en mode bloc. De 2 à 8 contrôleurs avec 12 Go de cache chacun. 1 280 disques Fibre Channel (FC) et/ou Sata répartis dans des tiroirs de 10 disques(1U). 128 interfaces FC 4 Gbit/s et 32 Gigabit Ethernet (en option). Fonctions de thin provisioning, gestion dynamique des niveaux Raid, et extensions logicielles pour VMware VDI et SRM. Prix : 50k€

mardi 3 mars 2009

La marrade de la semaine : HP fait l'idiot


La gamme Cisco Nexus ferait-elle déjà peur à HP ?

"Nous écoutons avec beaucoup d'attention l''intérêt des clients pour le FCoE, même si ce n'est pas encore un standard ratifié officiellement, pour le moment iSCSI est disponible et abordable », a déclaré Robin Kuepers, responsable EMEA DELL Stockage. Personne ne se demande si les commutateurs Cisco Nexus Dell (que DELL va revendre en OEM) sont compatibles avec la grande base installée des commutateurs Catalyst ou interopérables avec les autres produits tels que les commutateurs ProCurve ...
Edifiant, le post du blog
http://www.communities.hp.com/online/blogs/eyeonblades/archive/2009/02/10/Desperately-Seeking-Virtual-I_2F00_O.aspx où un 'membre' de l'alliance Cisco sous-entend, à tord, une éventuelle incompatibilité des Nexus avec les autres produits du monde Ethernet. Ne serait-ce finalement pas l'aveu d'un retard à l'allumage pour le FCOE chez certains concurrents ? Rappelons que HP à lancé une initiative autour de ses commutateurs Procurve afin d'être présent dans la course autour de ce protocole. En tout cas, c'est peine perdue les gars, je suis témoin : le Nexus ça fonctionne, ça interopère, ça commute, ça CDPize, ça RSPANize, ça trunk 802.1Q à donf ... même sur un réseau existant ! Comment je les sais ? Et bien quand certains ne font qu'en parler, moi je joue avec : Nexus + 65XX, c'est de la balle !!! Et puis, je l'avoue, j'ai un secret pour m'assurer préalablement de ce genre de chose : R T F M - je lit la doc-. D'une manière générale et depuis 15 ans que je pratique le matériel du constructeur, Cisco a toujours veillé à investir dans un nouveau produit ou une technologie en respectant les standards voir en les orientant au sein de l'IETF. C'est quand même rare de nos jours de pouvoir investir dans une technologie avec 5 ans de roadmap.

Citrix Gratos ....

... pour la virtualisation. En même temps, vu comment Citrix nous a assommé pendant des années, en terme de licenses présentation server, il doit reposer sur un beau trésor de guerre. Et puis bon, qu'est-ce qu'on ne ferait pas avec son pote Microsoft pour agacer VMware ? Personnellement, je doute que l'approche à la 'opensource' soit un modèle qui convienne à ce type d'entreprise, j'aurais même tendance à dire que c'est l'aveu d'un échec face au quasi monopole de VMware.
Ce qui était marrant au VMworld, c'était de demander aux employés de VMware de commenter l'annonce de Citrix et que bon nombre ne le pouvait .... parce qu'il n'en avait pas l'autorisation ! A croire que chez eux tout est sous NDA, y compris la conccurence.

Par Christophe Bardy - le MagIT, 23/02/2009 :
En ces temps de crise, la dernière offre de Citrix, dévoilée en amont de VMworld Europe 2009 - qui s’ouvre demain à Cannes - pourrait faire parler. L’éditeur vient en effet d’annoncer la gratuité totale de son offre d’hypervision et non plus pour le simple hyperviseur comme certains (Microsoft ou VMware se reconnaîtront) mais aussi pour les fonctions avancées comme la console d’administration XenCenter, les fonctions de migration en live, la gestion des pools de serveurs…
Voici qui devrait faire parler dans le landerneau de la virtualisation, d’autant que XenServer est loin d’être ridicule par rapport à ses concurrents tant en matière de performances, que de simplicité d’administration ou de gestion du stockage. En fait, sa dernière mouture annoncée pour la fin mars, et qui sera montrée à VMworld, apporte même des progrès sur l’ensemble de ces domaines.
Comment Citrix gagnera-t-il de l’argent dans ces conditions et son offre peut-elle donc être pérenne ? Pour ce qui est de l’argent, l’éditeur entend monétiser l’hyperviseur avec ses contrats de support entreprise, selon un modèle familier des sociétés open source. Il entend aussi vendre un certain nombre d’outils autour de son offre d’hypervision, notamment son tout nouveau logiciel d’automatisation et de haute disponibilité Citrix Essentials for XenServer and Hyper-V (une alternative au lab manager de VMware ), ou son outil d’orchestration Citrix Workflow Studio. Un autre moyen indirect de monétiser XenServer est d’en faire un composant d’infrastructure intégré aux autres logiciels payants de l’éditeur comme XenDesktop (l’outil de virtualisation de poste de travail).
Certes, la gratuité de XenServer ne devrait pas bouleverser du jour au lendemain l’équilibre des forces dans le monde de la virtualisation, notamment parce que nombre d’entreprises ont déjà signé des contrats de licence entreprise pluri-annuels avec VMware, mais en ces temps de crise, elle pourrait donner des idées à certains qui, pour certains usages, pourraient à juste titre s’interroger sur le bien fondé de payer aussi cher chez VMware des fonctions que Citrix offre désormais gratuitement…

lundi 2 mars 2009

Les prochains chipsets INTEL

Ces jours-ci, votre ami DS va pouvoir jouer avec la prochaine génération de serveurs à base de processeurs INTEL. Mais qu'ont-ils de plus ?

Tylersburg est le nom du chipset Intel conçus pour le nouveau processeur Core i7, inaugurée par la famille des processeurs Nehalem.
Le Core i7 apporte plusieurs améliorations par rapport au Core 2 dont principalement le remplacement du FSB par le QuickPath Interconnect, un bus fonctionnant en mode point à point. Les puces Nehalem sont équipées de 1366 connecteurs, au lieu des 775 précédemment. Le chipset a été conçu dans l’optique de l’utilisation maximale des RAM DDR3 en doublant la bande passante mémoire par rapport aux derniers chipsets conçus pour l’architecture Core 2 et son FSB. En effet, gestion de la RAM, passe par un contrôleur à présent intégré dans le processeur lui-même, ce qui permet l'accès simultané à deux Barrettes (DIMM) au travers de trois canaux. Avec Tylersburg, on peut dire que Intel a rattrapé son retard dans l’accès à la mémoire par rapport à son concurrent AMD.

EN tout cas, lors de mes premiers tests, je peux dire que ça pédale vite !!!!

dimanche 1 mars 2009

Comment atténuer le bruit sur un embrayage à sec Ducati ?

Celà faisait quelques temps déjà que votre ami DS devait vous poster cet article. Vu qu'il a un peu de temps ce soir .... et puis ça change du Cisco Néxus ouane faouzeune vi :-)

Mais tout d'abord, Qu'est-ce qu'un embrayage à sec ?

L'embrayage est l'ensemble des pièces qui permettent d'accoupler ou de désacoupler le moteur de la roue arrière, celle qui vous propulse. Il est constitué de six éléments principaux :
- la noix, solidaire de l'arbre (tige qui tourne) sur lequel est fixé le pignon qui entraine la chaine et la roue arrière,
- la cloche, entrainée par un pignon de sortie de boite de vitesse, la cloche est reliée au moteur,
- une série de disques lisses, solidaires de la noix,
- une série de disques avec de la garniture solidaires de la cloche
- des ressorts dont le rôle est de presser les disques garnis sur les disques lisses.
- le plateau presseur sur lequel s'appuient les ressorts

Lorsque l'on appuie sur le levier d'embrayage, on écarte les disques garnis des disques lisses, ces derniers ne sont plus entraînés et on peut par exemple passer une vitesse. De manière générale, il baigne dans l'huile du moteur, ce qui atténue le bruit et lui assure de la longévité. L'inconvénient, c'est que les particules liées à l'usure des disques se promènent dans tout le moteur, ce qui est néfaste pour les pistons et les cylindres, d'autre part le diamètre des disques devant être important afin d'assurer une bonne friction, nécessitent d'avoir un carter volumineux et engendre un surpoids conséquent des pièces en mouvements qui 'freinent' la rotation du moteur. Grâce à des astuces de ce genre, ma Ducat S2R 1000 ne fait que 180Kg pour 95 Cv et offre la vivacité moteur d'une japonaise qui en aurait 150 ...

Pourquoi un embrayage à sec fait-il généralement du bruit ?

Ducati a une histoire longue histoire liée à la compétition moto. De ce fait, les embrayages se doivent d'être compacts et faciles à démonter sans nécessiter de vidange d'où, l'utilisation quasi générale d'embrayages à sec (qui ne baignent pas dans l'huile). Les inconvénients, sont une usure plus rapide des disques ainsi qu'un bruit de féraillage assez prononcé au point mort, spécialement à un feu rouge .....

Les solutions pour pallier à ces inconvénients

Ces deux inconvénients peuvent être atténués par une petite astuce : ajouter un disque lisse supplémentaire afin de diminuer le jeu total entre les disques garnis et les disques lisses. Le disque doit faire 2mm d'épaisseur :-) On peut se le procurer chez tout bon Ducastore ou via Internet sur les sites spécialisés. Un autre solution : acquérir le 'Bartokit' de Bart Crauwels, qui comprend tout ce qu'il faut en disques de substitution. Dans tous les cas, Si vous n'êtes pas féru de mécanique ou que votre embrayage est à bain d' huile, passez votre chemin ....

L'embrayage se trouve généralement à droite

Il faut démonter le couvercle qui sert à protéger l'ensemble des agressions extérieures

dévisser ensuite les vis qui tiennent les ressorts plaquant l'ensemble des disques garnis sur les disques lisses

extraire le plateau presseur

... retirer l'ensemble des disques,
on peut s'aider
en penchant la moto sur le côté

Vous voyez bien ici la noix au centre et la cloche couleur bronze à l'extérieur

A gauche, un disque garnis crenelé à l'extérieur solidaire de la cloche, à droite un disque lisse crenelé à l'intérieur et solidaire de la noix. En bas, quelques ressorts qui assurent la pression entre les deux types de disque.

Il suffit de positionner le disque supplémentaire au fond de la cloche et remonter
dans l'ordre de démontage l'ensemble des disques.

Remonter soigneusement le plateau presseur, puis les ressorts en les serrant 'en croix' , c'est-à-dire dans l'ordre 1,3,5 puis 2,4,6. Lorsque la vis arrive en appui, inutile de serrer comme un focené : soit vous avez la clé dynamométrique ad-hoc, soit un cinquième de tour suffit.

Un petit test avant de refermer le convercle ne fait pas de mal ... et au miracle, quasiment plus de bruit !