dimanche 13 décembre 2009

Comment placer ses données Oracle sur un stockage Pillar Data ?

Comme vous le savez peut-être, le stockage Axiom Pillar Data a été créé à la demande de Larry Ellison pour répondre initialement aux besoins internes d'Oracle en terme de développement, de scalabilité, et de performances. Tout comme il n'existe pas deux bases de données Oracle identiques, il n'y a pas une seule manière d'implémenter les données sur un Axiom. Ce post est donc une proposition d'implémentation dont vous pourriez vous inspirer.

Afin de bien comprendre comment je les ai ventilé, voici un petit rappel de ce à quoi servent les fichiers d'une base de données Oracle

- les fichiers de données avec une extension .dbf. contiennent les données de la base : les tables, les vues, les procédures stockées, .... Ils peuvent occuper plusieurs Mo ou Go.
- les fichiers de contrôle avec une extension. ctl permettent de stocker les informations sur l'état de la base de données (emplacement des fichiers, dates de création, ...)
- les fichiers Redo Log avec une extension .rdo ou .log.contiennent l'historique des modifications effectuées sur la base de données. Ils permettent de rejouer l'ensemble des transactions.
- les fichiers d'Index avec extension .ndx. Celà n'a rien d'obligatoire, mais je les sépare
- les fichiers Archive log avec une extension .arc permettent de sauvegarder base ouverte ainsi que le contenu des Redo Logs après qu'il ait été écrasés.
- les fichiers de contrôle avec une extension.ctl. Ces fichiers permettent de stocker l'état et la configuration de la base de données (emplacement des fichiers, dates de création, ...)
- le fichier d'initialisation init(nom base de données).ora contient les paramètres nécessaires au démarrage de la base de données.


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Pour votre culture générale, une base Oracle dispose au minimum d'un fichier de données, de deux fichiers redo Log et d'un fichier de contrôle. Pour des questions de sécurité, il est recommandé de créer plusieurs de ces derniers. Dans le cas ou il serait unique et en cas de perte, vous ne pourriez plus utiliser la base. Les moteurs (programmes éxécutables Oracle) sont hébergés,eux, sur des Luns physiques ou dans des datastores au sein de VMs en fonction de leur utilisation.

Cette implémentation nous a permis de multiplier par 20 le ressenti utilisateur en terme de temps de réponse par rapport à une utilisation 'à plat' sans apport de la QOS Pillar. Il ne faut donc pas hésiter à trancher dans le vif et revoir la distribution physique des fichiers pour gagner en performance. Il est à noter aussi que dans notre environnement le stockage est majoritairement SATA sans disques FC, que les bases cohabitent avec 140 machines virtuelles VMware et l'enregistrement de plus d'une centaine de caméras vidéo en 25 images seconde, preuve que la plate-forme est bien multi-tiers et ultra performante ...

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