jeudi 29 avril 2010

Naissance d'Ageona

Nicolas Raimbault, personne fort connue sur la région centre pour ses compétences Notes et dont j'ai pu profiter depuis plusieurs années, se lance dans la création d'entreprise. je souhaite donc longue vie à Ageona ! Je me permet de vous recommander Nicolas pour ses compétences, son professionnalisme et sa gentillesse.

L'activité d'AGEONA autour du travail collaboratif se décline sur 3 axes :
- Conseil / Consuite de Projet / Accompagnement au changement
- Prestation d'expertise sur les plateformes IBM Lotus : Architecture / Audit / Migration / Formation / ...
- Le travail collaboratif en mode SaaS avec Google Apps / REVEVOL Région Centre

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site d'Ageona.fr :

Les premiers leurres HADOPI seraient en ligne ...

A lire sur http://generation-clash.blogspot.com/2010/04/attention-les-seveurs-hadopi-sont-mis.html

Ces serveurs seraient utilisés par la société Nantaise TMG mandaté pour "surveiller" les échanges de fichiers illégaux sur les réseaux peer to peer afin de les dénoncer. cette entreprise utiliserait les adresses IP suivantes :

85.159.236.252
85.159.236.253
85.159.236.254
85.159.232.81
85.159.232.82
85.159.232.83
193.107.240.1
193.107.240.2
193.107.240.3
193.107.240.4
82.138.81.211

Voici ce qu'on trouve sur le site de l'afnic :

% Information related to '193.107.240.0 - 193.107.243.255'
inetnum: 193.107.240.0 - 193.107.243.255
netname: FARM08
descr: TRIDENT MEDIA GUARD TMG
country: FR
.../...
% Information related to '82.138.81.0 - 82.138.81.255'
inetnum: 82.138.81.0 - 82.138.81.255
netname: TRIDENT-MEDIAGUARD-NET-2
descr: Trident Mediguard Nantes
country: FR
.../...
% Information related to '85.159.236.0 - 85.159.236.255'
inetnum: 85.159.236.0 - 85.159.236.255
netname: SECUREST_LTDdescr: Customer 319 / Securest LTD
org: ORG-SL141-RIPE
country: NL

Concernant les adresses 193.207.240.x et 82.138.81.X elles appartiennent bien à TMG. En revanche, je suis dubitatif quand aux autres situées en Hollande, l'autre pays du fromage ...
Je m"interroge sur la façon de faire : comment dans une procédure dénoncer un délit présumé qui se serait passé en France à l'aide serveurs basés à l'étranger ?????? Ce doit être l'effet Cloud computing :(

mercredi 28 avril 2010

Création d'un LUN PILLAR avec utilisation d'un profil de performance

Sur un AXIOM Pillar Data, tous les volumes créés peuvent bénéficier de la gestion de la qualité de service intégrée pour optimiser le cache (48 Go par slammer) et le placement physique des données sur les disques.

Bien qu'il soit possible de télécharger sur le site du constructeur des profils déjà pré-optimisés si votre application est connue, il n'est pas interdit de se les créer soi-même :

Lun VMware vSphere.txt :



On crée un LUN en utilisant le Wizard, après avoir importé le profil

On indique ensuite la taille du volume à créer ...

Voici le résumé, on clique sur Next pour terminer.

Bien entendu, on peut utiliser la bonne vieille ligne de commande :

AxiomCli>sanlun -add -sanlun VSphereLowTest -size 8 -maxsize 128 -clonecapacity 16 -profile "Lun VMware vSphere"

mardi 27 avril 2010

Telex : Compellent ajoute l'option NAS à son stockage

Cette option porte le nom zNas à lire sur searchstorage.com

VMforce lancé aujourd'hui

Vu sur ITManager.com : Salesforce.com et VMware lancent le cloud Java VMforce

Salesforce.com et VMware ont signé un partenariat au terme duquel les deux entreprises livreront, commercialiseront et supporteront conjointement un cloud computing Java d’entreprise VMforce.

Avec VMforce, plus de 6 millions de développeurs Java d’entreprise - dont 2 millions d’utilisateurs du framework Spring supporté par SpringSource, division de VMware - pourront accéder aux ressources du cloud. Cette solution offre aux DSI la possibilité de capitaliser sur leurs compétences en programmation Java pour construire des applications Cloud 2. Cloud 2 réunit de multiples outils de nouvelle génération (mobilité, collaboration et socialisation, accès en temps réel à l’information, etc.).

VMforce, plate-forme de cloud computing Java

Exécuté dans l’infrastructure de salesforce.com, VMforce bénéfice des avantages d’une plate-forme de livraison de services ayant reçu certaines des accréditations de sécurité les plus exigeantes de l’industrie (notamment ISO 27001, SysTrust et SAS70 Type II). VMforce prend en charge le code Java standard POJO (Plain Old Java Objects), JSP (Java Server Pages) et les Servlets Java grâce à l’intégration du framework Spring permettant de porter très simplement des applications Java d’entreprise sur VMforce (et vice versa).

VMforce permet de déployer des applications Java d’entreprise dans le cloud. VMforce sera commercialisée conjointement par salesforce.com et VMware, réunissant le langage Java, le framework Spring, la plate-forme de virtualisation VMware vSphere et fonctionnant sur la plate-forme de cloud computing Force.com.

VMforce intègre les éléments suivants :

- Framework Spring - VMforce s’appuie sur ce framework (supporté par la Division SpringSource de VMware) pour simplifier la conception d’applications Java d’entreprise et maximiser la productivité de développement, les performances d’exécution, la couverture de test et la qualité applicative. VMforce s’appuie également sur l’environnement de développement intégré, testé et certifié SpringSource Tool Suite proposant une gamme complète d’outils Eclipse pour créer des applications Java ;

- Serveur SpringSource tc - Les applications VMforce s’appuient sur le moteur d’exécution tc Server (version entreprise d’Apache Tomcat) ;


- Force.com Chatter Services – Ces services permettent aux développeurs de capitaliser sur les applications sociales et mobiles Cloud 2 et d’intégrer des fonctions de collaboration en temps réel à leurs propres applications. Les services Chatter pré-dévelopés intègrent notamment des fonctions de gestion des profils et des groupes, des mises à jour de statut, des fils d’information, du partage documentaire, de l’API Chatter, etc.

- Services et plate-forme de développement Force.com – VMforce fonctionnant sur la plate-forme Force.com, les concepteurs d’applications peuvent bénéficier des services métier prédéveloppés (nécessitant un simple paramétrage sans ajout de code) : recherche, identification et sécurité, gestion des workflows, outils de reporting et d’analyse, robuste API d’intégration de services Web, déploiement mobile, etc.

- Base de données Force.com – VMforce capitalise sur la base de données relationnelle de Force.com : extensibilité automatique, haute disponibilité, auto-optimisation, systèmes de sauvegarde et de restauration sur incident, etc.

- Technologie VMware vCloud – La technologie vCloud de VMware administre automatiquement la pile d’exécution Java cielles. En d’autres termes, vCloud assure le lancement des applications dans le cloud, leur connexion automatique à la base de données Force.com et la gestion de la plate-forme sous-jacente de virtualisation vSphere.

- VMware vSphere – Cette plate-forme leader de virtualisation intègre tous les composants élémentaires de VMforce pour gérer l’isolation des ressources, l’administration et la virtualisation des applications Java.

Citrix recommande l'utilisation d'Oracle Entreprise Server

Vu sur Virtualization.info : Red Hat drops Xen in RHEL 6.0 beta, Citrix recommends moving to Oracle Enterprise Linux – UPDATED Posted by Alessandro Perilli Friday, April 23rd, 2010

When Red Hat announced its plan to focus on KVM, and subsequently acquired Qumranet, the startup that maintained the virtualization platform, it was clear that its implementation of Xen couldn’t survive much longer.
In Enterprise Linux (RHEL) 5.4 and 5.5 Xen and KVM coexisted, but the former is going to disappear in RHEL 6.0.

The first public beta of the new operating system in fact doesn’t have it anymore, according to ComputerWorld.

Quite interestingly, ComputerWorld also quotes Simon Crosby, the Citrix CTO of Datacenter and Cloud division, who said “Red Hat has not contributed to the Xen code base for several years”, also suggesting that Red Hat is now five years behind the market because of its decision to support KVM.

But even more interesting is what Crosby has to say on his own corporate blog about the Red Hat decision.
Not only he recommends to Red Hat customers to consider a switch to Oracle Enterprise Linux or Novell SUSE Linux rather than prepare themselves to convert RHEL 5.x Xen virtual machines into RHEL 6.x KVM ones, but he suggests these options even before suggesting to migrate the RHEL 5.x Xen VMs on Citrix XenServer:

…If you approach your virtualized world with a Linux/RHEL based mindset, then I recommend you consider switching to Oracle Enterprise Linux. It is a superior, enterprise class version of RHEL, and typically more up to date than it, and OEL is guaranteed to be compatible with RHEL. It’s straightforward to point an existing RHEL update network to the Oracle update servers. Oracle supports OEL on other virtualization platforms such as VMware or XenServer, and in terms of pricing, running OEL in a virtual environment requires that the customer pay for only a single subscription for the physical server.

Alternatively, if you’re wary of giving Larry more control than he already has over your environment, Novell SUSE Linux offers a superb enterprise Linux platform boasting more than 3,000 certified applications, fully supported on Xen and XenServer, with complete support for SAP and (via Mono) many Microsoft .Net apps.


Crucially, OEL and XenServer (and for that matter, Oracle VM, Hyper-V and even ESXi) are freely downloadable products. There is no freely downloadable Red Hat product. Moreover, for RHEV, the "virtualization platform" incarnation of RHEL, even the source is no longer available online. You need to send Red Hat a check for $10, and they will mail you a CD with source. Yep, you can get the source if you ask for it, but then you’ve got to build it yourself. Uhhh.

While both Oracle and Citrix are delivering their own implementation of Xen and could be considered competitors in the server virtualization market, this is not the first time that Citrix openly endorses Oracle.
The overall impression is that between the two companies is growing a tighter relationship. If so, it will be interesting to see how Microsoft will react considering its 20-years old partnership with Citrix.
This week at its Management Summit (MMS) 2010 conference, Citrix received from Microsoft what seemed one of the most significant endorsement ever seen on stage. May the two things be related?

lundi 26 avril 2010

La disquette en voie d'extinction définitive

Update: http://pro.01net.com/editorial/515839/sony-annonce-la-fin-officielle-de-la-disquette/

En lisant zdnet.com aujourd'hui, je suis tombé sur cet article où Sony annonce qu'il arrêtera la commercialisation en mars 2011 de la disquette ou floppy disk. Que de souvenirs et d'anectdotes liés à ce bout de plastique. Je l'ai d'abord connu au format 8 pouces pour programmer des distributeurs de billets, au format 5,1/4 pouces sur les premiers ordinateurs personnels dits coppatibles PC, les mini-systèmes ALTOS et NCR Tower 32, au format 3 1/2 sur les IBM PS/2 et les premiers Mac, au format 2 1/2 (si,si !!) sur les Amstrad 8256 et CPC. Comme tout un chacun à l'époque, j'ai passé des heures à utiliser les programmes Copywrit et CopyIIPC pour contourner la fameuse protection des disquettes clés trouées au laser par un minuscule point. Et ces longues séances de grille-pain ou il fallait 43 disquettes (si,si je vous jure) et une matinée entière pour installer office 4.3, que du bonheur !

Ca me rappelle aussi cette secrétaire cinquantenaire qui m'appella désepérée en me disant que son PC avait "mangé" sa disquette de comptabilité. "Ejectez-la lui en levant la manette du lecteur (5 1/4)" lui répondis-je naïvement, sûr de mon coup. "C'est déjà levé, j'en remet une autre" ... "Pardon ? Quoi ?" ... "Il me l'a mangé aussi"..."Hein ????" Tout ça pour s'apercevoir sur place que la pauvre utilisatrice, peu férue de nouvelles technologies, en avait entassé cinq dans une fente minuscule laissée entre les lecteurs 5 1/4 et 3 1/2 et qu'elle avait pris pour le lecteur de disquette :)

Et puis celle-ci ou je demandais un jour à un client de bien vouloir m'envoyer sa disquette 5 1/4 devenue subitement illisible (c'était fréquent) espérant pouvoir lui relire en insistant. J'ai bien reçu l'objet sur lequel était soigneusement aggraffé tout autour la lettre d'accompagnement. Le client pensait qu'il fallait sortir le disque magnétique de l'enveloppe de protection noire et flexible ....

Et puis cette dernière ou je demande un jour toujours par téléphone à un autre client de m'envoyer une copie de sa disquette ... copie que je reçu par fax sous forme d'image 5 minutes après, sous les yeux héberlués de mon collègue de bureau.

.... ah ouais, la clé USB tout de suite, ça a moins de charme.

Telex : Guillaume Dietrich rentre chez lui demain

Vu sur france-bleu.fr : Hospitalisé à Tours, Guillaume Dietrich le motard orléanais blessé aux 24 Heures du Mans la semaine dernière, rentre chez lui demain. Blessé aux lombaires, il va devoir rester à l'arrêt 45 jours. Il espère pouvoir reprendre la compétition ensuite et disputer le Bol d'Or en septembre.

Après Pillar Data Systems, voici venir Nimbus Data Systems

Nimbus Data Systems fournit en fait une baie NAS CIFS/NFSv3,v4 et SAN ISCSI, supportant notamment des disques SSD et s'appuyant exclusivement sur des liens 10 Giga. Les SSD utilisés ici sont de type eMLC nécessitant un supplément de lectures/écritures par rapport aux SLC pour la manipulation des octets. Les têtes contrôleurs redondantes sont au nombre de deux en mode actif/actif, intègrent chacune 12 Go de cache et gèrent les disques au travers d'un backend SAS comme l'AMS de chez HDS. Ce produit empiète plutôt sur les plate-bandes de NetAPP y compris en reproduisant le RAID-6 .... Personnellement, j'apprécie le positionnement prix très aggressif probablement à la source du choix de disques SSD de type MLC. Au chapître des moins, on ne peut tirer parti de toute la puissance du SSD du fait de la limitation du ISCSI sur Ethernet et la dédup en Tier-1 risque de pénaliser sérieusement les contrôleurs quand bien même ils s'appuiraient sur du GPU-computing.

A lire sur le site d'Olivier Bouzereau stockagenews : Nimbus Data Systems croit aux baies de stockage 100% SSD


Thomas Isakovitch n’en est pas à son premier essai. L’ex-fondateur de TrueSAN lance ce lundi un module SSD (de type eMLC) secrètement développé depuis un an par sa nouvelle société Nimbus Data Systems. De passage à Paris, il m’a dévoilé, en avant-première, les détails intimes d’une “architecture de stockage révolutionnaire”, dont la commercialisation en France et en Europe débute sous la houlette de Jose Rodrigues (ex-Veritas, ex-EqualLogic).

Les critères qui ont guidé les recherches de Nimbus sont l’endurance, la fiabilité et le rapport performances/prix. Jusqu’ici un disque SSD coûtait 10 à 30 fois plus cher qu’un disque magnétique, ce qui le réservait à un usage temporaire, en cache d’une baie de disques durs le plus souvent. Le nouveau module développé apporte un surcoût de 20% seulement ce qui permet de l’imaginer en stockage primaire, dès cette année.

Pas plus de 100 watts consommés pour 5 To

La nouvelle baie SSD de Nimbus Data Systems profite du module eMLC (1,5 million d’Entrées/Sorties par secondes) pour apporter 10 fois plus de performances que les baies de disques rapides tournant à 15 000 tours/minutes. Mieux, elle consomme très peu d’énergie, 100 Watts environ, soit 90% moins qu’une baie à base de disques magnétiques.

En rejoignant la baie compacte (2U) de Nimbus, les modules SSD dépourvus de toute mécanique peuvent délivrer progressivement 2,5 To (pour 20 000 Euros environ), 5 To (35 000 Euros environ) et dans trois mois 10 To d’espace de stockage. Il suffira d’empiler jusqu’à 20 unités, au plus, pour constituer un pool ultra-rapide de 200 To.

Provisionning d’espace via l’iPhone

Les 200 clients actuels de Nimbus (déjà familiers des disques SAS et de l’Ethernet 10 Gbps) devraient “tous adopter le stockage SSD, chacun à leur rythme, sans aucune perte de fonctionnalité”, prévoit Thomas Isakovitch. La raison de cette migration ? L’allocation d’espace aux applications les plus critiques s’effectue très simplement, en quelques secondes via l’interface Web ou même depuis un iPhone d’Apple. En outre, les fonctions intégrées dans la baie sont très nombreuses ; parmi elles, citons le mirroring, la réplication synchrone ou asynchrone en temps réel, l’over-provisionning (une forme de virtualisation du stockage) et la déduplication de données inline, c’est à dire sur la baie, comme Data Domain ou Exagrid. Cette dernière fonctionnalité devient précieuse pour épauler des serveurs virtualisés : une baie de 5 To pourra soutenir 50 VM de 1 To chacune, en ne consommant pas plus qu’une lampe à incandescence !

De plus, le mode RAID 6 retenu tolère la panne simultanée de 2 modules SSD - conçus pour fonctionner pendant 17 ans sans interruption (mais garantis de trois à cinq ans seulement). La baie SSD de Nimbus retient le protocole iSCSI. Elle traite les fichiers NFS et CIFS et assure les snapshots.

Entrer sur le marché au juste prix

Innover pour se démarquer sur le marché est nécessaire mais pas suffisant. Nimbus Data Systems semble avoir quelques mois d’avance sur ses concurrents, avec une solution SSD simple et compétitive. Mais, comment vont réagir les NetApp, Dell/EqualLogic, HP, Pillar, EMC et autres HDS ? Pour Thomas Isakovitch, la grande majorité des acteurs du stockage professionnel a investi très lourdement pour contourner les lacunes des disques magnétiques : “Ils ne vont pas jeter du jour au lendemain toutes les technologies qu’ils ont développées pour compenser la lenteur des disques durs. Certains, se mettent tardivement aux nouvelles architectures - telle iSCSI - et vendent un seul disque SSD au prix où nous proposons une baie complète.”

dimanche 25 avril 2010

Séance culture 22 : le vocoder

Cette fois, je vous entraîne aux frontières de la synthèse électronique vers un produit à la fois mystèrieux mais relativement connu le vocoder. Le vocoder ne date pas d'hier puisqu'il a été inventé en 1939 par Homer Dudley dans les fameux Bell Laboratories alors qu'il cherchait à compresser le son en réduisant la bande passante nécessaire pour en faciliter la transmission sur les réseaux téléphoniques. Le nom vocoder provient d'ailleurs de la contraction de "Voice Coder". Ce système sera notamment utilisé lors de la seconde guerre mondiale pour établir les communications trans-océaniques entre Roosevelt et Chruchill. Mais c'est après la guerre, en Allemagne à l'université de Bonn qu'il trouvera ses premières applications musicales. Ce n'est peut-être pas un hasard si les allemands ont été férus très tôt de la chose à l'image du groupe Kraftwerk. Le principe est de représenter chaque consonne et voyelle en bande de fréquences représentant leur spectre. L'ensemble d'une voix peut ainsi être représentée par une douzaine de bandes de fréquences.

Dans un vocoder, on trouve les éléments principaux suivants : l'entrée - souvent un micro-, le filtre passe-bande chargé d'extraire et de garder les fréquences intéressantes en les transformant en tension de contrôle. Cette tension est ensuite chargée de moduler à son tour la section synthèse recréant le son de toute pièce grâce à d'autres filtres passe-bande modulés par une fréquence externe dite porteuse à l'image du son provenant d'une source externe par exemple un synthétiseur fournissant un signal en triangle brut, signal donnant le meilleur résultat. Si le signal carré est acceptable, la sinusoïde est à proscrire.Personnellement, j'utilise les Roland juno 6/60/106 qui se prettent facilement à l'exercice. Pour plus de subtilité, les violons du Korg 01/w vous transporterons tout en nuances.


Pour les machines les plus connues, les plus réputées et les plus chères, on trouve les EMS 2000,3000 et 5000, moins hauts de gamme le Roland VP-330 ou le Korg VC-10, plus récemment le Micro-Korg ou le très abordable Electrix Warpfactory que les ignares décrient parce qu'ils n'ont pas compris que le problème n'était pas l'appareil en lui-même mais la piètre qualité de la source sonore externe qu'ils utilisent pour le moduler ... à 150€, faites-vous plaisir car c'est autre chose qu'un pauvre plug-in VST et bien plus pratique à modifier en temps réel. Vous pourrez vous prendre pour Daft Punk en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire ....

Alors qui a utilisé du vocoder ? Vangelis dans le morceau 'Ballad' sur son album Spiral (1977), notre maître à tous Jean-Michel Jarre sur Equinoxe 4 par exemple, les germaniques et très en avance Kraftwerk sur 'Trans-Europe Express', 'Autobhan' ou 'Robots', Earth Wind and Fire avec le sublissime 'Let's Groove' et puis plus récemment Daft Punk dans 'Around the world' ou 'One more time'.

samedi 24 avril 2010

Telex : petite bourdinette chez McAfee cette semaine ....

A lire sur ZDNET : http://blogs.zdnet.com/Bott/?p=2031&tag=nl.e539
Comme quoi, même avec des outils de qualité, on reste à la merci des autres ...
Ca fait au moins un argument de plus pour VDI : on restaure le snapshot des postes incriminés ou alors on fait un refresh de l'ensemble des images depuis le master, même pas mal !

vendredi 23 avril 2010

Quand on ne sait pas, il vaut mieux ne rien dire ....

Update : Notre ami Philippe a dû prendre des renseignements chez Pillar entre temps.
Vu sur http://filestorage.blogspot.com/ : Quelques nouveautés chez Pillar Data

Pillar Data (http://www.pillardata.com/) introduit ses bricks équipés de SSD pour un total de 2,6To cette fois-ci avec des unités STEC Mach8IOPS de 200Go soit 13 unités par tiroir en configuration 12 actives et 1 spare. Baptisée RoadRunner, une Brick SDD est configurée en 2 groupes RAID-5 de 6 disques. Un disque élémentaire STEC Mach8IOPS en interface SATA est capable de délivrer 10000 IOPS en lecture aléatoire, 90Mo/s en lecture et ne consomme que 30W pour 100 000 opérations de lecture, de quoi satisfaire pas mal d'exigences en terme d'entrées-sorties. Et puis l'idée du tiering interne à une baie prend tout son sens avec ses nouvelles unités couplées à des disques SATA et/ou FC. Ses éléments d'accès, les fameux Slammer, sont dorénavant fournis avec une connectique 10GbE et 8Gb/s FC, FCoE est lui annoncé pour la fin de l'année.La seconde nouveauté change l'esprit historique de Pillar qui utilisait jusqu'à maintenant les produits InMage ou FalconStor respectivement pour la réplication fichier et bloc. Le produit développé en interne permettra dans quelques semaines d'asservir un second Axiom au premier dans un mode de copie asynchrone. L'intégrité applicative dans ce mode devrait arriver plus tard. On attend aussi un outil de management global et une intégration du MAID-v2 pour 2011. Que des bonnes nouvelles qui devraient assurer un avenir serein au fournisseur.
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J'ai pour habitude de lire avec plaisir les posts de Philippe Nicolas qui a une vue vraiment à part et moins consensuelle dans le monde du stockage, mais là j'ai l'impression qu'il y a dérapage ...

En effet, Philippe nous explique que Oracle a arrêté les accords de Sun avec HDS et que l'offre HDS est plus haut de gamme que propose Pillar Data, la société de stockage financée par Larry Ellison. Oui certes, l'AXIOM Pillar est moins haut de gamme - pour les 12 prochains mois du moins- et il y a du beau monde à racheter, ce qui pourrait hypothéquer l'avenir de Pillar. Il n'en demeure pas moins pourtant que Pillar constitue l'entreprise toute trouvée vers laquelle pourrait se porter le choix de Oracle pour ses solutions de stockage. D'ailleurs, après avoir rencontré Mike Workman le patron de Pillar soi-même, et lui ayant posé la question il y a quinze jours, je peux témoigner que Pillar Data est bien là et pour longtemps.

Au passage, quand j'ai acheté l'AXIOM il y a deux ans, il y avait 10 références en France, c'est dire qu'il y avait 9 clients encore plus fous que moi. Aujourd'hui on en compte plus de cent cinquante. Mais vous le savez je ne fait rien comme tout le monde : il y a 15 ans j'ai eu la mauvaise idée de faire référencer un constructeur de routeurs vaguement connu appelé CISCO au sein du plus gros revendeur de solutions informatiques français d'alors : mais qu'est-ce que j'allais faire dans cette galère à aller les interconnecter sur des IBM3174 sous SNA en faisant transiter des flux SAP/IP via du X25 ? Quelle idée de se faire certifier sur Oracle et Openview alors qu'on vendait du Novell et du LanMan 2.2 finger in ze noze ? Il y a 8 ans quand j'ai utilisé la virtualisation VMware on m'a dit "ça ne marchera jamais". Il y a 5 ans alors que je faisais de la sauvegarde sur des disques SATA et de l'interco en ISCSI/Giga Ethernet sur un MAN de 24Km on me traitait de fou ... Pour Pillar, EMC m'a carrément dit lorsque j'ai fait mon choix que c'était une techno marginale qui ne marchait pas et qui allait disparaître.

Alors quoi ? Pourquoi ces choix réputés hasardeux ? Et bien je vais vous dire : LE SENS DU SERVICE ET DE LA PERFORMANCE AU MEILLEUR COUT POUR l'UTILISATEUR et pas du blabla marketing, de la roadmap et du politiquement correct.

Pillar est aujourd'hui le stockage le plus performant pour qui veut répondre aux besoins de ses utilisateurs dans ce monde d'IOs Storms et de contraintes économiques fortes. Bon, mais c'est vrai je l'avoue, je ne suis qu'un modeste responsable de prod dans une PME de province où il y a longtemps que le parisianisme n'est plus de mise ... Qui m'aime me suive ... houla, y'a du monde !

Entre nous pourquoi Larry Ellison s'enquiquinnerait à soutenir Pillar, à laisser l'entreprise développer de nouveaux produits, en parler dans toute la presse, à recruter du personnel plutôt haut de gamme que ce soit sur le plan humain ou technique s'il ne souhaitait pas lui donner un avenir ? Quoi, pour faire de l'argent ? Est-ce que vous croyez sérieusement qu'il en manque d'autant que Pillar lui coûte moins cher que la coupe de l'America ? Par contre Pillar a aujourd'hui en cache plus que les bénéfices de certaines entreprises dites leaders. Mieux, 40% des bénéfices sont réinvestis en R&D .... Rappelez-vous bien ceci : l'AXIOM Pillar a d'abord été développé pour répondre aux besoins internes d'Oracle.

En attendant M. Nicolas, plutôt que de supputer, faites comme moi : posez la question directement à Mike Workman.

Vu sur le blog de Philippe Nicolas : Quel avenir pour Pillar ?

La question est légitime surtout pour les clients de la marque. Pillar Data (www.pillardata.com), lancée sur les bases de Digital Appliance, concepteur israélien d'appliances de stockage, semble être à la croisée des chemins et donc ne pas complètement maîtriser son avenir. C'est un fait, Pillar a pour actionnaire Tako Ventures LLC soutenu par Larry Ellison, big chief d'Oracle, qui s'est payé Sun Microsystems, deux légendes de la vallée. Oracle a arrêté son accord avec Hitachi et on peut se poser la question d'un rapprochement de Pillar avec Oracle. Le problème est que Pillar est plutôt du moyen haut de gamme et ne remplace pas alors le haut de gamme précédent issu d'HDS. HP reste d'ailleurs le seul oem d'HDS et HP semble lorgner vers la concepteur de San Jose pour remplacer sa gamme EVA et s'offrir une offre convergente SAN/NAS ? Quid alors de PolyServe et surtout d'Ibrix côté NAS sauf dans le monde vertical comme les Médias, Broadcast.... Maintenant, il y a du monde sur le marché côté bloc entre 3Par, Compellent ou même DDN sans compter un autre géant LSI. Alors Pillar restera-t-il indépendant sous forme d'un zombie considéré comme une offre alternative secondaire, passera-t-il chez un grand du marché ou déclinera pour se heurter à une banqueroute et là encore, Tako Ventures ne mettra pas un sou de plus mais Oracle pourrait se le payer pas cher...

mercredi 21 avril 2010

SeedFuck ? Plutôt HadopiFuck ....

update : Un post intéressant à lire à l'adresse http://hack45.net/seedfuck-dechaine-le-net/

Seedfuck, est un peu sur Internet ce que la fausse plaque d'immatriculation est au radar fixe : on innonde la toile de fausses adresses IP pour brouiller les systèmes d'écoutes censés enregistrer les infractions ... qui dit fausse adresse IP ne dit pas forcément adresse IP inexistante. Ainsi, vous pouvez tout aussi bien être verbalisé alors que vous n'avez rien fait :(

Pour mémoire, je vous renvoie au post que j'avais rédigé lorsque cette loi était en projet et à la compréhension toute relative de certains de nos élus sur le sujet. Visiblement, les interrogations sont restées sans suite.

Voici les 14 lignes extraites du code, chargées de mettre un peu la pagaille :

while (true)
{
// generate a random IP address
string ip = GenerateIP();

// create a timestamp for display purposes
string time = "[" + DateTime.Now.Hour.ToString().PadLeft(2, '0') + ":" + DateTime.Now.Minute.ToString().PadLeft(2, '0') + ":" + DateTime.Now.Second.ToString().PadLeft(2, '0') + "] ";
.../...
static string GenerateIP()
{
// generate an IP in the range [50-220].[10-100].[1-255].[1-255]
return RNG.Next(50, 220).ToString() + "." + RNG.Next(10, 100).ToString() + "." + RNG.Next(1, 255).ToString() + "." + RNG.Next(1, 255).ToString();

mardi 20 avril 2010

Telex : Plate-forme unifiée, HDS entre dans la danse avec Microsoft

A lire sur le MagIT, HDS et Microsoft vont proposer une plate-forme d'hébergement au format Cloud. Avec sa superbe machine USP-V, nulle doute que celà va faire un peu d'ombre à EMC pour les grosses consolidations. Je suis un peu moins convaincu par l'offre à base de stockage MidRange AMS 2000 qui reste dans la tradition des produits à base de contrôleurs monolithiques, peu à même de supporter les énormes IOs Storms que peuvent générer des postes VDI ou les fortes charges du début de journée. Pour mémoire, l'AMS se distingue du Clariion ou du FAS par le choix d'un backend SAS point à point et non FC ou Infiniband.

lundi 19 avril 2010

Configurer un miroir synchrone de volumes SAN avec Falconstor NSS 6.1x

Comme je le dis souvent, FalconStor Network Storage Server -ou offre IPSTOR chez Pillar c'est selon- constitue véritablement le couteau suisse du SAN : virtualisation du stockage, provisionnig à la demande, thin provisionning, déduplication, migration de données, VTL ou Miroir synchrone / asynchrone sont quelques unes des fonctionnalités qu'offre ce produit de façon simplissime. Pour illustrer le propos, je vous ai fait quelques hard copy pour vous montrer la création d'un miroir synchrone en FC d'un LUN entre deux stockages Axiom Pillar Data. L'un des deux aurait tout aussi pu être un produit d'une autre marque.


Il faut bien entendu avoir préalablement créé un LUN de 64Go sur le SAN de destination .... c'est un plus dans notre cas.

Le volume de destination peut être totalement pris en charge par Falconstor ou être un LUN simple présenté comme virtualisé (Service Enable). Dans ce cas, il faudra prévoir un autre espace disque pour écrire les méta-datas nécessaires à IPSTOR. Ce choix est judicieux dans le cas de la migration des données d'un ancien SAN vers un nouveau et de façon on-line (avec un simple reboot et un rezoning sans arrêt de production pendant des jours). En effet, durant la synchronisation les applications peuvent continuer à fonctionner.


On sélectionne donc le LUN de destination,
ici le volume Pillar Axiom

Custom parce que je suis joueur ...

On peut répliquer sur une partie d'un LUN plus gros
On spécifie les timeouts et les délais de rafraichissement du Monitoring

Et voilà notre volume de destination créé.
L'écran principal de la console permet de monitorer l'évolution de la synchronisation.
On peut aussi voir l'état dans les menus des targets ISCSI et FC.

... le tout en 2 minutes chrono en main sans usine à gaz, vous comprendrez pourquoi j'affectionne tant ce produit. Pour plus d'informations, RTFM (Read The Falconstor Manual) comme dirait mon ami Pascal Bony :) Plus sérieusement, je vous invite aussi à lire le post "comment configurer la réplication sur IP avec l'appliance virtuelle NSSVA" pour VMware, à vous connecter sur le site web Falconstor et pourquoi pas à me suivre lors de la visite que j'ai effectué chez l'éditeur au Chesnay.

samedi 17 avril 2010

Telex 24h du Mans - Guillaume Dietrich victime d'un gros accident

update : ce matin les deux pilotes semblent hors de danger

Si Orléans est une terre mondialement réputée pour le judo, depuis quelques années connue pour son équipe de basket l'entente orléanaise, Orléans est aussi une terre de pilotes moto à l'image de Cyril Neveu qui fît les heures de gloire du Paris Dakar. Des trois orléanais alignés cette année pour ces 24h du Mans moto, Guillaume Dietrich sur une Suzuki du SERT (Suzuki Endurance Racing Team ), Kenny Foray sur une Yamaha et le chapellois Émeric Jonchière sur Honda, Guillaume est sûrement le plus expérimenté et était celui qui avait tous les atouts pour remporter une nouvelle fois la compétition. Malheureursement, lors de la 2eme heure de course, alors qu'il rentrait au ralentit aux stands, Victor Carrasco ne pût l'éviter et le percuta violemment par l'arrière. J'ose espérer que les blessures ne seront pas trop graves et surtout qu'ils se remettront très rapidement en selle.

vendredi 16 avril 2010

Comment va Elliot ze Coon ?


Et bien il fait sa star.

Comme tous les soirs, Eclipse réclame des caresses.

jeudi 15 avril 2010

Un grand moment de magie ...

A l'invitation de mon fournisseur de stockage Komposite et de Pillar Data Systems - que je remercie au passage - j'ai eu la chance d'être initié par le célèbre Sommelier Georges Lepré dans le cadre prestigieux du restaurant Macéo (rue des petits champs-Paris ) à la dégustation de très grands vins. Outre les saveurs exquises de ces grands nectars qui irradirent le palais les unes après les autres en restant à jamais gravé dans sa mémoire, M. Lepré nous en a raconté l'histoire et nous a guidé au travers de quelques astuces pour en profiter au mieux. Si le vin surprise du dessert un chateau d'Yquem 1997 à la robe et au liquoreux goût de miel me fit penser à un très très bon Monbazillac (sans l'inconvénient du prix vous en conviendrez), celui que j'ai retenu est sans conteste le Vosne-Romanée "Les Suchots" 2002 à la surprenante senteur de goût de bonbon acidulé au nez liée au brûlage de sa terre natale. Personnellement, je vais y replonger c'est sûr ! Ce fût vraiment une pause magique !


Une carte de vins comme on aimerait en voir plus souvent ...

Test d'IPSTOR NSS 6.15 avec SRM 4

Update : les grands esprits se rencontrent, à lire sur le MagIT Stockage : Les utilisateurs veulent de la virtualisation et des tarifs à la demande, pas du cloud. Pour autant dans l'exemple cité et compte tenu de la volumétrie, je peux comprendre l'utilisation de l'USP-V. En revanche, pour la simplicité et la transparence je préfère passer mon chemin Un exemple : Savez-vous qu'il faut reformater tous les volumes des stockages - par exemple du Clariion, de l'EVA, de la DS XXX -que vous souhaiteriez virtualiser pour qu'ils soient exploitables avec un USP-V ? Question : on les met où les données de prod en attendant ? .... Ce n'est pas le cas avec Falconstor.

Le printemps est toujours l'occasion de faire un peu de ménage dans son infra et dans ses données. Je me suis donc lancé dans la mise en place de la plate-forme de validation de Falconstor NSS 6.15 en environnement VMware vSphere / SRM4. Pour l'instant pas trop de problème à l'install depuis la clé USB, juste quelques indications fonctionnelles manquantes dans la doc ( .... comme si j'étais visiblement le seul à la lire) et quelques patchs à appliquer. Bien entendu, comme pour tout outil de virtualisation de stockage, il faut être extrêmement rigoureux sur le zoning SAN.

J'attends le GO de mon ami Pascal Bony pour déployer les agents ad-hoc dont le SRA à jour. Je vais aussi en profiter pour tester la fonction safe-cache en mettant à contribution une partie de nos espaces disques SSD pour les utiliser en tant que cache I/O au sein de l'appliance Falcon et donner un petit coup de boost supplémentaire aux accès disques. C'est ce que fait d'ailleurs le produit en version commerciale avec le tiroir optionnel Violin Memory.

mardi 13 avril 2010

Que trament Salesforce et VMware ?


VMware, de plus en plus partie prenante dans l'applicatif ...

lundi 12 avril 2010

Finalement, quel est l'intérêt d'utiliser du SSD dans un SAN aujourd'hui ?

Si le disque SSD devient le standard du stockage de l'ordinateur portable, on ne peut pas franchement dire qu'il en soi de même dans les SANs d'entreprise. Pourquoi ? A cause de sa trop faible capacité de stockage ? A cause de sa durée de vie hypothétiquement inférieure au traditionnel disque mécanique ? Parce qu'il ne consomme pas assez d'électricité :) ? Non, un peu de sérieux. Voyons les choses sous un autre angle : un disque SSD de la taille d'un grosse boite d'allumettes supporte en écriture 6000 IOPs soit l'équivalent de 24 disques FC 15 000 tours, du pain béni pour du transactionnel intensif, imaginez un LUN composé de plusieurs unités :

On configure ALUA en mode Multipathing RR comme il se doit dans vSphere (contrôleurs actif/actif asymétriques) pour dialoguer avec son Pillar AXIOM 600 équipé d'une brique SSD soit 12 disques et ...

... sa base Oracle en VM se met à fonctionner un peu plus vite. Imaginez qu'il faudrait l'équivalent de 306 disques FC 15K pour obtenir la même performance, c'est un tout petit peu moins encombrant et énergivore tout en permettant d'améliorer significativement la productivité de l'entreprise. Vous noterez que je n'ai pas mis les tables de données sur SSD mais sur de simples disques SATA. J'ai testé aussi le provisionning de 300 VMs View 4 en clone liés : 5 secondes chrono en main.

Telex : A lire sur le MagIT, une Interview de Bruno Picard

Bruno Picard, NetApp : «il n'y a pas de limites à notre architecture pour les datacenters virtuels» - Le 12 avril 2010 (17:21) - par La rédaction.

dimanche 11 avril 2010

14 Avril 2010, Soirée Komposite / Pillar


Julien et moi-même seront présents pour témoigner de l'utilisation des solutions de stockage Pillar Data en environnement vSphere et View.

Premières Macro de printemps


Avec les premiers rayons de soleil d'avril, les bébètes sont de nouveau de sortie

samedi 10 avril 2010

Paris vue des toits la nuit


Par chance, j'avais mon caméscope :)
Désolé si ça bouge un peu, il y a avait du vent.

A quoi sert le Nexus 1010 ...

... m'a demandé hier un journaliste. Pour mémoire, le Nexus 1000v est composé de VEM - Virtual Ethernet Switch - s'appuyant sur le désormais bien connu Distributed vSwitch de vSphere qui correspondrait dans la vraie vie aux cartes ligne RJ45 d'un chassis réseau physique et de deux VSM, les cartes superviseurs redondantes.

Visiblement, puisque la BU Datacenter Cisco a encore décidé d'oublier de m'en parler, ce serait ni plus ni moins que des VSM embarqués dans une appliance physique, chaque VSM étant capable de piloter 256 VEM (au lieu de 64 en tant qu'appliance virtuelle).

J'ai lu quelque part que le VSM était parfois jugé un peu trop gourmand, personnellement je n'ai pas constaté la chose mais il est vrai que je sais aussi utiliser les pools de ressources VMware, je pense surtout que celà rassurera les équipes sécurité toujours dans la crainte d'une attaque par débordement permettant la prise de contrôle de la VM embarquant le VSM et donc de l'ensemble du réseau.

vendredi 9 avril 2010

Une partie de la journée en compagnie de Mike

J'ai eu la chance de pouvoir passer hier un très bon moment en compagnie de Mike Workman, le CEO de Pillar. Nous avons pu discuter de sa vision de ce que sera le stockage en entreprise et dans le cloud dans le futur. Il est ici accompagné de Yves Grandmontagne rédacteur en chef du Magazine du DSI à qui il vient de donner une interview. Le monde est petit : Yves et moi-même avons travaillé ensemble il y a une vingtaine d'années :)

mercredi 7 avril 2010

Le 8 avril, Paris capitale du Cloud Computing ??



... il va falloir cultiver le don d'ubiquité
ou faire chauffer la vidéo en 3G :)

Séance Culture 21 : OBI One pas Kenobi du tout ...

Nous sommes en 1978 la même année que sort le SCI Prophet 5, la jeune société californienne Oberheim, crée par un certain Tom du même nom, nous gratifie, d'une redooutable petite machine avec un clabier 3 octaves qui sera le 1er monophonique programmable de l'histoire : l'Oberheim OB-1. La machine se présente sous la forme d'un synthé avec deux VCOs générant des formes d'ondes pouvant varier entre le Sinus et la Dent de scie ou générer du carré à largeur variable. Le second oscillateur peut être désacordé en harmonique ou en octave. Le son est ensuite trituré dans un filtre passe-bas 12/24 db accompagné de son enveloppe ADSR et finit dans celle du VCA. Un LFO, un portamento, un bender et 8 mémoires complètent le tout. Si en terme de sons ce sympathique synthé est assez proche du Roland SH-101 que les synthésistes affectionnent tant du fait de sa large diffusion, dans le coeur du commun des mortels, l'OB-1 reste le plus connu pour avoir donné son nom à l'un des héros de la guerre des étoiles ...

Allez, on se met dans l'ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=HJ58V0x2XGY

mardi 6 avril 2010

Next generation Cisco UCS ...

A lire sur le blog Cisco Datacenter le billet de mon très cher ami Omar (Sultan) qui nous fait un petit brief sur les évolutions d'UCS. Que de chemin parcouru depuis l'annonce de FCOE, Nexus physiques et virtuel et serveur blade réinventé ... mais on ne s'endort par sur ses laureiers chez Cisco, la révolution continue ! A noter que Stephan Hilby (Intel) nous avait mis dans la confidence de la sortie de nouveaux processeurs détenant le record de performance sur UCS lors du dernier VMUG.
July will mark the three year anniversary of our Data Center 3.0 vision and in the intervening time, like clockwork, we have released products and technologies that have helped turn the vision into reality for our customers. Today, we have a number of announcements that continue the trend. While there are a number of cool new products including new members of the Nexus 1000 and Nexus 2000 family and new products from Tidal (which I will cover in subsequent blogs), today, I am going to start of with the next iteration of our UCS platform.

Last week, I blogged about the compelling innovation that Intel is bringing to market and the need to both build upon that innovation and deliver a balanced system design. Our second generation UCS represents both of those goals by taking advantage of Intel’s newest offerings and adding our own special in the areas of I/O and management.

In a nutshell, the second generation UCS delivers

•4 times the compute capacity in the same footprint with 4-socket servers or 50% more cores in our 2-socket servers
•Up to 160Gb/s bandwidth per blade this year with no chassis change
•Doubling upstream Fibre Channel bandwidth 8Gb FC uplinks
•30% greater I/O performance with the Cisco VIC
With the latest generation of the UCS, we feel it is the logical choice for most if not all of you workloads, virtual or physical. To that end, we have over 15,000 applications certified via our certification and integration partners and we have developed and released Cisco Validated Designs for key applications such as Microsoft Exchange and SQL Server, Oracle RAC, and SAP.

Les travaux de la ligne 2 du tram orléanais avancent ..

Ne vous demandez plus pourquoi je déclenche VMware SRM pour de vrai une fois tous les 3 mois ... Nous sommes place De Gaulle, à la future intersection de la ligne A en alimentation par ligne aérienne de contact (LAC) et de la ligne B en alimentation par le sol (APS - comme à Bordeaux) face à la cathédrale Ste Croix qui se dresse au bout de la rue Jeanne D'Arc. Les archéologues sont à l'oeuvre et explorent les anciennes fondations de la ville.

Ducati 750 Super Sport de 1973 en vidéo

Comme tous les 1er dimanche du mois, les amateurs orléanais de belles mécaniques se retrouvent sur les mails pour discuter le bout. Ce jour-là un amateur éclairé nous a présenté une magnifique et mythique Ducati 750 SS entièrement restaurée qu'il a engagé à la prochaine coupe moto légende. Je vous en fait profiter. Au milieu de mes copains qui roulent tous en Harley, je me suis senti moins seul :)


Caractéristiques :
Twin en L Desmo de 748cc développant 73cv
Boite 5 rapports, vitesse : 220 km/h
Poids 200 kg avec les pleins faits
Pour info, démarrage au kick ...
La mamie a encore de beaux restes

Telex : EMC s"apprêterait à fusionner SAN et NAS dans sa gamme Mid-Range

A lire sur The Register, la sortie prochaine d'une gamme appelée V peut-être -CX intégrant les dernières connectivités à la mode ainsi que la convergence des modes bloc, aujourd'hui présent sur la gamme Clariion, et fichier porté par la gamme Celerra. A suivre ...

samedi 3 avril 2010

Architecture IBM XIV : petite mise au point ..

En ces jours printaniers, le coup de téléphone de prospection recommence à pleuvoir, notamment celui d'IBM pour me présenter les offres de stockages. J'explique que tout va bien et que nous sommes à jour avec des produits qui marchent plutôt pas mal. Point de N series ou de DS quelque chose en vue, non, là on me parle de XIV qui serait la même chose d'un point de vue architecture que du Pillar ....

J'avoue que ce n'est pas la première fois que j'entends cet argument un tantinet fallacieux : un stockage sous forme de noeuds de jbods en cluster (XIV) serait donc la même chose qu'un stockage modulaire (Pillar) ???? Voyons ensemble.


L'orgnisation du back-end de la XIV

Le back-end : du giga Ethernet commuté redondant, donc à tout casser 2 x 100 Mo de débit Sur ces bus transitent le trafic des blocs de données de 1Mo (stripping utilisé dans la machine), le heartbeat des noeuds, et les messages de synchro de l'ensemble.

Sur un Pillar AXIOM 600 actuel, le back-end est de 8 x 400 Mo en FC qui comme vous l'imaginez est un chouilla plus performant.


Les éléments d'un tiroirs disques de la XIV

La baie XIV intègre deux types de tiroirs de disques : Le Data Module et l'Interface Module. Ce sont en fait des serveurs LSI bi-XEON sans contrôleur RAID matériel avec 8 Go de ram dont un tiers est réservé à l'OS, ce dernier étant contenu dans une compact flash de 1Go. Le pilotage se fait au travers du port série RS-232.

L'intelligence d'un Pillar repose au sein du Pilot, un cluster linux actif/standby dédié et hors des bricks de disques. Si il s'arrête, la baie continue de vivre sa vie.


La XIV contient 9 Data Modules et 6 Interfaces Modules

Les 9 Data Modules n'ont pas vocation à dialoguer avec l'extérieur mais uniquement à stocker des données, ils n'intègrent donc qu'une carte PCI-Express dual port Ethernet non interchangeable à chaud et qui consitue un SPOF si elle lâche puisqu'elle n'est pas redondée ... Au passage, vous envisageriez-vous d'arrêter un partie de votre baie pour changer une simple carte Ethernet HS ??

Les 6 Interface Modules sont reliés au monde extérieur, intègrent 2 x 4 ports FC et 2 ports ISCSI, soit 24 ports FC et 6 ports ISCSI (3 modules maxi avec ISCSI).

La machine peut embarquer un total de 180 disques de 1To brut dont on ne peut utiliser que 50% soit 79 Go. A noter que l'aggrégation de liens Ethernet n'est possible qu'avec des ports provenant du même Interface Module .... L'administration s'opère au travers des mêmes interfaces qui véhiculent le ISCSI.

Les fonctions étant différentes entre les deux types de modules, les Interfaces Modules supporteront plus de charge que les Data Modules.

La XIV intègre 3 onduleurs 6Kva APC donnant les 12 minutes d'autonomie nécessaires à son extinction. Il faudra donc prévoir un remplacement préventif fréquent des batteries puisqu'en vieillissant elle tiennent la charge moins longtemps. Bien sûr, il faudra veiller à ce que votre faux plancher supporte le poids.

Chez Pillar, chaque brique de disques intègre deux contrôleurs RAID matériels. Elles sont reliées en FC au slammer dédié lui à l'interconnection vers le monde extérieur. Chaque slammer SAN intègre 48 Go de cache, 4 ports FC et 4 ports ISCSI. Une baie Pillar peut jusqu'à contenir 64 briques de disques soit 832 disques - 1,6 Po-, 4 slammers San et 4 slammers NAS intégrant 16 ports FC, 16 ports ISCSI et 16 ports NAS. On peut agréger l'ensemble de ces derniers pour accéder à un LUN (Multipathing). 92% de la volumétrie totale des disques est utilisable. Chaque slammer intègre deux batteries permettant de maintenir l'état du cache pendant 30 jours en cas de coupure électrique.

Les interfaces de management redondantes sont out-of-band sur des interfaces dédiées du Pilot.


Face avant et face arrière de la XIV

Concernant l'interface d'administration (GUI ou IHM en français), le XIV Storage Manager se présente sous la forme d'un outil à installer sur un PC déporté. Chez Pillar, Axiom One est intégré au sein du Pilot et ne nécessite qu'un browser Web.

Pour la gestion interne, la XIV impose de définir des storage pool d'au moins 17 Go contenant à la fois les LUNs et les snapshots. Il vaut mieux que vos LUNs notamment Thin Provisionnés soient multiples de 17, sinon bonjour la perte en ligne ....

Sur Pillar, la granularité descend au Mo. On alloue l'espace désiré pour son Lun, c'est tout. Il n'y a pas de considération à avoir concernant les snapshots, leur espace est affecté automatiquement par la baie. Le management est du simplicité biblique.


Le process d'écriture sur la XIV ... pas si redondé que celà

Concernant le mode d'écriture, là aussi il existe une différence notable en ce sens que dans la XIV un Interface Module va envoyer la donnée à écrire sur un Data Module; ce dernier la répliquant sur un autre Data Module. Donc, point d'écriture répartie sur l'ensemble des axes gage de très hautes performances.

Chez Pillar, votre donnée va être automatiquement ventilée par le ou les slammers en fonction de la redondance et du SLA demandé sur au moins 8 briques de disques (si vous les avez), le tout simultanément par les 16 contrôleurs disques RAID matériel mis à contribution.

Bref, vous l'aurez compris, si la XIV reste un très beau cluster de stockage, on ne peut pas dire qu'il fonctionne comme un AXIOM Pillar Data et qu'il soit aussi simple en terme de gestion.