mardi 30 décembre 2008

Mise en oeuvre de VMware View 3


En cette veille de saint Sylvestre, avec mon fidèle Padawan Appv's Fabien, membre actif du GUVIRT, nous avons commencé la mise en oeuvre de la dernière version de l'outil de consolidation et de virtualisation des postes de travail de VMware, j'ai nommé View3.
Si aujourd'hui, l'outil fonctionne en mode une VM pour un utilisteur avec Vista et XP, demain nous nous attaquons au clone lié ...

La plate-forme : 2 PC, 1 Wyse S10, 3 VCenter, 3 bases Oracle 10, 1 brocker, 4 ESX 3.5, 2 FalconStor NSSVA en réplication sur IP, 2 Pillar Axiom500 ...

La marrade de la semaine : La bêta de Windows 7 fait son apparition sur des sites pirates

Après l'échec de Vista .... ce doit être le hasard, ça leur aura surement échappé à l'insu de leur plein gré

Vu sur le magIT - Christophe Bardy Le 30 décembre 2008 (14:24)

Une version de Windows 7, qui semble être la bêta 1 de l'OS, a fait son apparition ce week-end sur les sites de téléchargement comme The PirateBay ou Mininova. Il aura donc fallu moins d'une semaine pour que cette nouvelle bêta, dont Microsoft a achevé le développement peu de temps avant Noël, se retrouve en ligne sur des sites pirates. A priori, cette version bêta (build 7000) devrait être la vedette des annonces de Steve Ballmer lors du CES de Las Vegas, qui ouvre ses portes le 8 janvier prochain. Il est à noter que Microsoft avait déjà distribué en octobre aux développeurs présents lors de sa Professional Developper Conference une version préliminaire de Windows 7, dépourvue toutefois des nouveaux éléments d'interface montrés lors de la conférence, et notamment du dock inspiré de Mac OS X. La version finale du nouvel OS, successeur du malheureux Vista, est en principe attendue pour le second semestre 2009 ou le début 2010.

CentServer : une distribution CentOS adaptée aux serveurs


Vu sur silicon.fr 29-12-2009 - Par David Feugey

Conçue pour occuper un minimum d’espace disque, cette distribution Linux permettra de tirer la quintessence d’un serveur x86 64 bits

La CentServer est une distribution Linux digne d’intérêt. Certes, elle fragmente encore un peu plus le monde des distributions Linux, mais elle prend le contrepied de la plupart des autres offres, en s’adaptant au plus près aux besoins spécifiques des serveurs.
À cet effet, elle fait l’impasse sur X Window, une couche inutile dans ce type d’environnement, ainsi que sur les applications desktop. Optimisée pour les serveurs, elle comprend tous les composants nécessaires, concentrés sur un unique CD-Rom de seulement 384 Mo. Le processus d’installation s’effectue en mode texte (avec une interface ‘pseudographique’) et ne prend qu’une dizaine de minutes. Un record.
Le tout est basé sur la CentOS 5, une distribution Linux communautaire s’appuyant sur le code source de Red Hat. Cet OS constitue une alternative économique (puisque totalement gratuite) à l’offre de l’éditeur.
Aujourd’hui disponible en version 0.8, la CentServer ne demande que peu de ressources : un processeur cadencé à 233 MHz, 128 Mo de mémoire vive et 1 Go d’espace disque. La présence d’une puce compatible avec les instructions x86 64 bits sera toutefois nécessaire.
Son évolution vers la mouture 1.0 est plutôt rapide, avec une réduction de la taille de l’image disque à chaque nouvelle version de test. Un bon point, pour cette distribution Linux efficace et facile à installer.

lundi 29 décembre 2008

Bilan de 2008

Ce que j'ai retenu dans l'ordre chronologique :

- naissance du VMUG France et premier meeting,
- les entreprises françaises se sont (enfin) appropriées la virtualisation, : faut être green,
- présentation de la gamme NEXUS et du Datacenter V3 par Cisco,
- lancement du programme bêta ESX4 par VMware,
- Cisco annonce un NEXUS virtuel pour ESX4,
- Ingrid Bétancourt est libérée : on ne peut être qu'admiratif de son courage exemplaire
- M. Kerviel a plombé la SG à hauteur de 5 Milliard d'€ : dire que le commun des mortels irait en prison pour beaucoup moins - spécialement les chefs d'entreprises souvent sur la brêche,
- Nicolas Sarkozi président de l'Europe pour 6 mois avec déjà une guerre sur les bras,
- deux stagiaires sur quatre - sous la coupe de notre DSI - majors de promo,
- j'ai fait connaissance avec Julien/Joshua Mousqueton,
- les jeux olympiques de Pékin tiraillés entre le Tibet et les intérêts économiques,
- j'ai troqué mon Yam FJR 1300 contre un Ducat S2R 1000,
- hausse historique du prix de l'essence,
- le timebomb oublié dans l'update 2 de ESX3.5,
- les subprime ou l'annonce d'une crise comme on en a jamais vu,
- mise en place de nos baies Pillar,
- premier coups de pioches de la seconde ligne de tramway orléanaisen,
- le premier président noir américain,
- Microsoft n'a toujours pas compris que ESX n'est plus un hyperviseur mais une plate-forme de service et continue (seul) son combat d'arrière-garde sur le type de techno à adopter,
- la crise touche aussi les ténors de la Sillicon Valley,
- mise en prod de SRM, on serait les premiers ....
- plus fort que Jérôme Kerviel : Bernard Madoff et son escroquerie qui valait 15 milliards de dollars : quand un sage au-dessus de tout soupçon triche,
- plongeon historique du prix de l'essence,
- RTT forcées & chômage technique en masse dans l'industrie automobile,
- Ca va encore plus mal à Détroit : GM & Chrysler au bord de la faillite - Carlos Ghosn prévient : personne ne sortira indemne,
- Après les attentats en Inde, un nouveau conflit dans la bande de Gaza,
- Merci papa noël - et Mme DS- pour le Ducat ST3s dans le garage le soir du 24 décembre ....


En résumé, c'est non seulement en se souhaitant les bons voeux mais en se serrant les coudes et en faisant preuve de générosité que l'on va pouvoir tous survivre en 2009, à défaut, compte tenu des écarts sociaux qui se creusent à vitesse grand V, ça pourrait bien nous pêter à la figure, spécialement à l'issue du premier trimestre. J'espère être plus optimiste pour 2010 et dire que ESX4 alias VSphere est un super produit.

lundi 22 décembre 2008

Noyeux Joël amis lecteurs


Vu sur GeekStuff4U, le HARD-RESET du geek ....

Je profite de cette période festive
pour vous souhaiter un joyeux noël.

vendredi 19 décembre 2008

VMware se dote d'un nouveau patron Europe


Vu sur le monde informatique : Edition du 18/12/2008 - par François Lambel

Maurizio Carli arrive à la tête de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) de VMware en tant que directeur général. Ses responsabilités semblent plus importantes que celles qu'avait Mark Stradling, qui a quitté ce poste à la fin de l'été. Selon VMware, il aurait en charge les ventes, la distribution, les services et le marketing. Maurizio Carli, qui a fait un passage éclair de quelques mois chez Google au poste d'Enterprise managing Director EMEA, a travaillé auparavant deux ans chez IBM et cinq ans chez Business Objects.La nomination de Maurizio Carli s'inscrit dans le projet de Paul Maritz, PDG de VMware, de donner plus d'autonomie aux activités internationales de sa société.Au dernier trimestre, l'international, essentiellement constitué de l'activité en Europe, a généré 47% du CA total (472 M$, +32%). Le CA de 224 M$ réalisé à l'international est en hausse de 42%, presque deux fois la croissance de celui en provenance des Etats-Unis (+24%). Premier acteur sur un marché en hausse de 53% par an au niveau mondial, VMware doit internationaliser sa structure encore très centrée sur les Etats-Unis. L'obligation d'appliquer un modèle économique américain aux réalités européennes, l'étroite dépendance des décisions prises depuis le siège social -y compris au niveau juridique- une facturation exclusivement en dollars, tels sont les thèmes de réforme que devra engager Maurizio Carli

Le n'importe quoi de la semaine : We don't see [fault-tolerance software for Hyper-V] as an area of high demand right now

Microsoft has no plans to implement fault tolerance for Hyper-V
Posted by Alessandro Perilli Thursday, December 18, 2008

While IDC is basically saying that Microsoft will rule the hypervisor segment during 2009, an interesting bit of information emerge from a SearchServerVirtualization.com article.
Covering the competition between VMware and Citrix on hypervisors fault tolerance, the author also mentions Microsoft and reports a quote from Zane Adam, Senior Director of Virtualization Product Management and Marketing, that said:
We don't see this [fault-tolerance software for Hyper-V] as an area of high demand right now, but we are watching this closely.
This may mean that Microsoft has no plan to implement any form of fault tolerance for Hyper-V 2.0, expected somewhere in 2010


DS45 :... and we don't need clustered file system too as vmware ESX, because, for sure, it's probably not a high value for our information system. But the most important is when Microsoft will be ready, it would be the discover of century and a must need, unique on the market !!

So funny Zane Adam !

mardi 16 décembre 2008

La réplication hétérogène a-t-elle encore un sens ?

Les clients semblent préférer les solutions de réplication en environnement homogène plutôt qu'hétérogène. Une mutation due à l'arrivée de la virtualisation.
- Karine Fossard, 01net., le 16/12/2008 à 17h40 -

NetApp met fin à son produit SnapMirror for Open Systems (SMOS), une solution de réplication hétérogène issue du rachat de la société israélienne Topio, en 2006, pour 160 millions de dollars. NetApp va donc fermer les bureaux de Topio à Haifa, en Israël, le 15 janvier prochain. Au-delà d'une histoire presque banale - ce n'est pas la première fois qu'un rachat de start-up n'a pas le succès escompté -, cet arrêt soudain soulève pas mal de questions, notamment sur les technologies de réplication.
Contactée en France, NetApp n'a pas souhaité commenter cette annonce, faite presque en catimini. Dans son communiqué, NetApp se justifie en soulignant que « cette solution n'a jamais été adoptée par les clients. Nous avons préféré anticiper ». Si l'on en croit le document, la réplication en environnement homogène semble primer sur la réplication en environnement hétérogène.
Le cheval de bataille des directions informatiques
Pourtant, l'hétérogénéité a semble-t-il toujours été le cheval de bataille des directions informatiques, qui, en général, ne veulent pas être embringuées avec un seul vendeur. D'autres acteurs de poids ont aussi une solution de réplication hétérogène, comme EMC avec Recovery Point, issue du rachat de Kashya, également en 2006, ou HDS, qui a annoncé Hitachi Storage Replication Adapter, au mois de septembre dernier. D'autres, comme Falconstor ou InMage, sont des acteurs qui prônent l'hétérogénéité.
« La réplication hétérogène est un outil qui permet la migration aisée avec une garantie de résultats, un argument fort quand on fait le choix d'un produit de stockage. Migrer les données en environnement hétérogène est un vrai plus », soutient Olivier Parcollet, chef de projet à la Seato, la société d'exploitation du tramway et du réseau de bus de l'agglomération d'Orléans. Dans le cadre de la mise en place d'un plan de reprise ou de continuité d'activité (PRA/PCA), la solution hétérogène permet de conserver son ancienne baie sur le site de PRA, en répliquant par exemple depuis une nouvelle baie mise en place sur le site de production.
« Plus les applications sont critiques, plus les clients veulent de l'homogène »
NetApp fait-il donc une erreur ? Il semblerait que non. « NetApp avait racheté Topio un peu en réaction au rachat de Kashya par EMC à la même époque. Mais on s'aperçoit aujourd'hui qu'il n'y a pas réellement de demande pour ce type de produits, qui sont pourtant très bons. Plus les applications sont critiques, plus les clients veulent de l'homogène, plus rassurant pour eux », résume Philippe Nicolas, expert stockage et auteur du blog Continuous Data Protection.
La virtualisation rend le stockage hétérogène obsolète
En fait, il semblerait que NetApp anticipe une mutation de ce marché de la réplication. Les mécanismes de « snapshot », la déduplication, les technologies d'accélération réseau et les serveurs virtuels ont modifié la manière dont on peut faire de la réplication. Aujourd'hui, la virtualisation, quasiment présente sur tous les serveurs, rend l'aspect hétérogène obsolète : les machines virtuelles rendent homogène ce qui ne l'est pas. NetApp est d'ailleurs l'un des fournisseurs de stockage les mieux positionnés dans les environnements virtuels.
Comme l'indique le communiqué, « Les autres versions de SnapMirror poursuivent leur chemin. » Et justement, NetApp ne serait-il pas en train de miser sur sa version de SnapMirror en environnement virtualisé ESX ? L'une des versions les plus demandées, notamment dans le cas de la reprise après sinistre. La virtualisation change définitivement les usages

lundi 15 décembre 2008

Les cloud au service des hackers et des spammers

Vu sur silicon.fr :

Selon Websense, les hackers vont adapter le spam et les malwares à la vague de "l'informatique en nuage"
L'informatique en nuage sera de plus en plus utilisé comme nouveau vecteur de logiciels malveillants l'année prochaine. Les pirates recherchent en effet sans cesse des moyens plus efficaces d'envoyer des spams et de lancer des attaques, selon Websense.
Sa division Security Labs a établi, qu'en 2009, le cloud computing offrira aux créateurs de malwares les mêmes avantages qu'il offre aux entreprises qui utilise ce type de service, c'est-à-dire une grande facilité d'utilisation.
Un nuage pourrait ainsi être utilisé par des hackers pour l'envoi de spam ou le lancement d'attaques plus sophistiquées. Websense a également prévu une augmentation de l'utilisation des applications Internet riches (Rich Internet Applications ou RIA en anglais) à des fins malveillantes, avec l'exploitation par les hackers de vulnérabilités dans des applications comme Google Docs.
"Les attaquants malveillants sont toujours à la recherche de nouvelles façons de pénétrer les défenses des systèmes, et vont inévitablement considérer les RIA comme un levier d'attaque potentiel", estime Dan Hubbard, Chief Technical Officer pour Websense. "Pour les responsables de la sécurité informatiques, cela implique un plus grand nombre d'applications et de technologies à mettre à jour avec des correctifs et des nouveaux règlements pour exploiter le réseau."
Un recours plus important aux réseaux de botnets
Dan Hubbard suppose également qu'au cours de l'année 2009, on verra les hackers utilisé plus massivement les botnets, ces réseaux d'ordinateurs zombie par lesquels transitent du code malveillant. Une technique qui permet d'éviter d'être trop vite repérés.
"Plus que tout au monde, les auteurs de malwares cherchent à monter des actions dans la durée. Et ils veulent éviter d'être dépendant d'un petit nombre de fournisseurs d'accès et à leurs serveurs d'hébergement, et qui en cas de blocage, pourraient bloquer leurs activités", explique-t-il.
"En propageant leurs serveurs de commandes et de contrôles, et en s'appuyant sur un mode distribué, les pirates peuvent lancer des attaques soutenues plus longtemps. Un plus grand nombre de barrières empêchant la détection et la destruction de ces malwares".

samedi 13 décembre 2008

Support, quand il ne reste plus rien d'autre ....

Je vais vous relater un petit retour d'expérience sur lequel certains devraient prendre modèle.
FalconStor a eu la gentillesse de me laisser tester un nouveau produit dans leur gamme : le Network Storage Sserver Virtual Appliance en environnement SRM.
FalconStor produit toute une gamme d'outils matériels qui permettent de virtualiser le stockage FC et donc de faire voir de la même manière des SANs à priori incompatibles. Les applications peuvent être la migration vers un nouveau stockage sans arrêt de prod, la réplication entre des baies provenant de constructeurs différents, le VTL, le thin provisionning ....Voilà c'est ça la virtualisation du stockage. NSSVA donc, est une appliance virtuelle qui permet de transformer l'un de vos hôtes ESX raccroché en FC à votre SAN, en target ISCSI avec possibilité de réplication synchrone sur IP avec un homologue : Les autres ESX n'ont plus qu'à monter les LUNs mis à dispo via ISCSI.
Malheureusement, lors de la création des protection group, les VMs répliqués à prendre en compte dans SRM, j'avais un message du Site Recovery Agent m'indiquant qu'il était impossible d'éxécuter les scripts afin découvrir les volumes à protéger.

Ca c'est fini à 1H00 du mat (heure française) en conf call & webex avec Pascal Bony de chez FaconStor France, le support de FalconStor US et les développeurs SRM de chez VMWARE.

J'ai appris par la même occasion que les logs de SRM se trouvent dans C:\Documents and Settings\All Users\Application Data\VMware\VMware Site Recovery Manager\Logs ... on ne sait jamais ça peut servir :)

Au final, j'avais décidé de m'appuyer sur un moteur Oracle 10G et deux bases pour l'hébergement des données de VC & SRM. Et bien le coupable c'est PERL.EXE, fournis à la fois par Oracle et par VMWARE mais dans des versions incompatibles. J'ai renommé le répertoire PERL d'Oracle en PERL.old et tout est rentré dans l'ordre. Une autre solution consiterait à modifier le PATH. Néammoins, FalconStor va modifier son SRA et le pb à été pris en compte chez VMware.
Voici un extrait des logs .... on peut dire que ça ne saute pas aux yeux et qu'il n'y avait guère que le développeur qui pouvait trouver.

[2008-12-13 11:32:59.406 'LocalSiteStatus' 4652 warning] Low memory: 0 Mb
[2008-12-13 11:33:31.656 'RemoteSite 'Site Recovery for 192.168.203.6'' 4652 warning] Failed to ping remote site
[2008-12-13 11:33:59.406 'LocalSiteStatus' 4072 verbose] Free disk space: 137492 Mb
[2008-12-13 11:33:59.406 'LocalSiteStatus' 4072 error] Can't collect counter value: Unknown error -2147481643 (0x800007d5).
[2008-12-13 11:33:59.406 'LocalSiteStatus' 4072 verbose] CPU usage: 0 %
[2008-12-13 11:33:59.406 'LocalSiteStatus' 4072 verbose] Available memory: 0 Mb
[2008-12-13 11:33:59.406 'LocalSiteStatus' 4072 warning] Low memory: 0 Mb
[2008-12-13 11:34:31.656 'RemoteSite 'Site Recovery for 192.168.203.6'' 1132 warning]

FalconSTor a vraiment sorti l'artillerie lourde pour traiter un problème lors de l'évaluation de l'un de ses produits, c'est suffisamment rare pour être souligné.

DSment Vôtre.

jeudi 11 décembre 2008

Le n'importe quoi de la semaine : Dell et EMC : une collaboration qui fonctionne

En tant que client Dell je peux affirmer que l'entreprise ne met absolument plus en avant EMC mais plutôt Equalogic lors de nos échanges ....Quand à VMware dont l'actionnaire est majoritairement EMC, il met plus en avant le fonctionnement de ses produits sur les baies Fas NetAPP que sur les NS/CX d'EMC ....

Vu sur Silicon.fr - 10-12-2008 - Par David Feugey

Retour sur le prolongement de l’accord entre EMC et Dell, avec des représentants des deux sociétés. Ils s’accordent à dire que cette annonce était nécessaire en termes de visibilité pour leur clientèle, ce qui permettra de la rassurer sur le moyen terme. Hani Roumieh, senior marketing director, EMC EMEA rappelle que « le succès de ce partenariat a été très rapide – pour ne pas dire immédiat. Les ventes conjointes représentent aujourd’hui plus de 10 % du chiffre d’affaires d’EMC ». Robin Kuepers, 'head of storage', Dell EMEA, précise que « ces dernières années, les deux compagnies ont vu leurs parts de marché augmenter dans le domaine du stockage. Ceci est dû à un partenariat bien structuré, avec peu de recoupements ». Même si des doutes ont pu être émis sur la viabilité à long terme de ce rapprochement, les profits tirés de cette alliance semblent l’emporter actuellement sur les dissensions éventuelles. Une bonne nouvelle.
Dell va ajouter le Celerra NX4 à son catalogue, mais fera l’impasse sur les modules SSD. La compagnie considère que cette technologie est aujourd’hui trop coûteuse et que son adoption restera assez lente. EMC précise toutefois qu’une des grandes forces de ce produit réside dans son universalité (NAS, iSCSI et Fibre Channel).
Interrogé sur les développements qui seront menés en commun par les deux firmes, Robin Kuepers estime que la coopération sera renforcée dans le domaine des services et des logiciels. Le secteur très porteur de la virtualisation n’est pas mis de côté ; n’oublions pas que VMware appartient aussi à EMC !

mercredi 10 décembre 2008

BlackBerry vs IPhone

Olivier Parcollet (Semtao) "Aucun n'utilisateur n'apprécierait de revenir en arrière à présent"
-Extrait de JDN du 10/12/08 par C. Auffray-
Au sein de la Société d'Exploitation des Transports de l'Agglomération Orléanaise (Semtao), le choix de l'outil de mobilité a été validé par la direction informatique. L'arbitrage s'est fait entre BlackBerry et BlackBerry. Le Pearl et le Curve étaient en effet en compétition. C'est finalement le BlackBerry Curve, combiné à un serveur BES, qui a été retenu pour équiper une vingtaine de salariés de la Semtao.
"Précédemment nous avions vécu des expériences malheureuses, ou du moins absolument pas concluantes avec des smartphones à base de Windows CE. Or ces terminaux sont des ordinateurs qui accessoirement font aussi office de téléphone. Lors de nous équiper, nous avons donc cette fois préféré des téléphones, dans lesquels des options de type messagerie avaient été intégrées", tranche son directeur informatique Olivier Parcollet.
La qualité première recherchée par les utilisateurs, et notamment la direction marketing et la direction générale, est la possibilité d'accéder à sa messagerie et ainsi de consulter des informations en temps réel. Oubliés aussi les problèmes de synchronisation rencontrés auparavant sur les modèles Palm et qui se traduisaient parfois par la disparition de rendez-vous renseignés dans Lotus Notes.

Priorité a donc été donnée à la fiabilité. Caractéristique qu'Olivier Parcollet apprécie chez le BlackBerry : "Nous sommes très satisfaits du service rendu par ces appareils. Aucun n'utilisateur n'apprécierait vraisemblablement de revenir en arrière à présent. C'est un outil réel de productivité. Je réfléchis d'ailleurs à porter des applications d'entreprise sur mobile, comme un portail RH ou un intranet. Le BlackBerry a aussi l'avantage d'être solide. Ce n'est pas négligeable, l'appareil devant à terme équiper aussi nos techniciens."
Pour la société de transport orléanaise, l'investissement s'avère en outre réduit puisque chaque terminal, avec forfait SFR, revient à 60 euros. L'acquisition du serveur BlackBerry Entreprise Server (BES) pour le push-mail est toutefois plus couteuse. Le directeur informatique recommande d'ailleurs à l'achat de prendre plus de licences que nécessaires plutôt que de devoir racheter ultérieurement des packs de licences supplémentaires.
Bien que satisfait, Olivier Parcollet n'en est pas pour autant insensible à l'iPhone. "C'est un produit assez fabuleux. Un de mes homologues anime par exemple des forums VMWare avec son iPhone. S'il n'était pas nécessaire de remettre en cause l'architecture choisie il y a désormais un an, je me poserais la question de l'iPhone, qui dispose notamment d'un client Notes. Je vais déjà expérimenter la technologie tactile, toujours pas avec l'iPhone, mais avec le BlackBerry Storm."

Une moto mono 500 compresseur....

Ce coup-ci, je cause moto ..... Vu cette semaine dans le magazine Desmo, un challenge de ouf relevé par Bart Crauwels : modifier un bi-cylindre ducati desmo 1000 à 90° pour en faire un 500 compresseur.
Bart Crauwels est connu des ducatistes pour avoir inventé un astucieux système qui permet d'éliminer le jeu dans les embrayages à sec qui d'origine font un rafus du tonnerre : on l'a surnommé le Bartokit. Quand on sait que Ducati a équipé la quasi-majorité de ses modèles avec ce type d'embrayage, croyez-moi, on ne passe pas inaperçu quand on est arrêté à un feu rouge !

Mais, d'abord, qu'est-ce qu'un compresseur et quelle différence y-a-t-il avec un turbo ?

Pour faire fonctionner un moteur à explosion, il faut de l'essence et de l'air. Le mélange est réalisé aujourd'hui par l'injection de fines gouttelettes d'essence dans l'air qui est aspiré par la dépression créée lorsque le ou les pistons de votre moteur descendent dans le/les cylindres -les tubes dans lesquels ils coulissent-. En remontant, le mélange est comprimé pour ne faire plus qu'un dixième de son volume initial, ce qui aura pour conséquence d'augmenter la puissance de l'explosion créée par l'étincelle de la ou des bougies d'allumage qui repoussera le piston vers le bas .... Imaginez que vous mettiez un sêche cheveux pour forcer, on dit comprimer, l'air qui est aspiré par le piston qui descend ; retirez le cordon électrique et faite tourner les hélices du sêche cheveux avec une série de courroies et de poulies entraînée par le moteur lui-même : et bien voilà c'est ça un compresseur !
Le turbo est une hélice entrainée par le gaz chaud expulsé du cylindre vers l'échappement après l'explosion et qui entraine une autre hélice situé à l'entrée d'air du cylindre.

Donc : le compresseur est entraîné par le moteur et consomme un peu de puissance, tandis que le turbo n'est entraîné que par l'expulsion d'un gaz et ne consomme donc aucune puissance.

L'inconvénient du turbo, vous l'avez constaté vous-même sur votre voiture, est que son action n'est pas immédiate. Il y a un léger temps de réponse avant qu'il n'entre en action : c'est à cause de l'inertie engendrée par le poids des hélices à entraîner. L'action du compresseur est immédiate puisqu'il est toujours entraîné par le moteur.

Bart Crauwels a donc substitué un compresseur a l'un des deux cylindres du moteur. Résultat : plus de 120 Cv pour un 500 cm3, un couple de 11m/kg, soit des valeurs que l'on trouve sur un moteur d'une cylindrée double, le tout avec une consommation d'essence en baisse de 30% et avec une puissance qui reste complètement maîtrisable par le pilote.

Bien que tenté dans les années 80 le turbo a été abandonné sur les motos de série car trop violent, donc dangereux : 750 GPZ Turbo, Honda 600 CBX Turbo ....

Quand on sait qu'il a réalisé ce montage en bricolant au fond de son atelier .... chapeau bas l'ami !

mercredi 3 décembre 2008

Cisco : nouveau venu dans les serveurs x86 ?

Cisco a sérieusement reconsidéré sa stratégie au cours des dernières années pour changer son image d'équipementier réseau. Le changement le plus significatif jusqu'à présent a été l'investissement massif dans VMware à hauteur de 150 millions de dollars auquels se sont ajoutés les 13 millions de $ pour le rachat des actions laissées vacantes par Intel. A présent le constructeur prépare ardemment la sortie de son commutateur virtuel VMware ESX, j'ai nommé le Nexus 1KV. Cependant, Cisco envisagerait d'aller encore plus loin et se préparerait à entrer de plein pied dans le marché des serveurs x86 par la production d'une lame système qui intégrerait ses nouveaux commutateurs Nexus 5000. La société vend déjà un serveur physique, le Wide Area Application Services (WAAS), destiné à déployer les services d'infrastructure tels que le DNS et le DHCP pour les sites distants. Ce serveur est livré avec Windows Serveur 2008 pré-installé (et récemment dévoilé avec un moteur de virtualisation). Mais en mettant sur le marché une lame x86 avec réseau intégré c'est une tout autre histoire et Cisco se positionne en concurrent direct des fournisseurs historiques du marché Dell, HP, IBM, très probablement chez les opérateurs télécom, au coeur même des infrastructures d'Internet pour y déployer du cloud computing ... Affaire à suivre !

ps : à quand le rachat d'une société fournisseur de stockage pour complêter son offre ???
Je vous renvoie aussi à l'article http://ds45.blogspot.com/2008/10/la-guerre-iscsi-vs-fcoe-naura-pas-lieu.html pour complêter la réflexion sur la stratégie Cisco fer de lance de FCOE, le protocole natif du Nexus 5k.

Vu sur le site de Alessandro Perilli :

virtualization.info continues to receive confirmations from additional sources that this more than a rumor. The platform is called codename California and Cisco may announce it in early 2009, possibly at VMworld Europe 2009.

Second update: virtualization.info has a final confirmation of the existence of this Cisco blade system currently called codename California. The platform is going to feature a massive amount of memory, data center automation tools and deep integration with VMware Infrastructure.
Cisco is definitively going to shift its position in the IT market. Expect some serious consequences in the ecosystem.