dimanche 31 mai 2009

Hyper Macro Bugs of the Day



Beaucoup de vent mais avec du soleil, ça butine dur ...

Telex : Susan Boyle perd en finale de Britain's got Talent

Ils sont fous ces anglais ... nul doute qu'on la reverra :)
Le résultat en vidéo : http://www.leblogtvnews.com/article-32060914.html

samedi 30 mai 2009

Séance Culture 7 : le Korg 01/w

Nous sommes en 1985, Korg, le concurrent historique de Yamaha rend les armes face à la déferlante du DX7. L'abandon de la synthèse analogique pure et dure à base de DCO sur les Poly-61 et Poly-800 pour passer rapidement à la synthèse FM et finir à celle qui consistait à lire des échantillons stockés en rom n'y fera rien. Yamaha remportera définitivement la guerre et rachetera même Korg en 1986. Entre temps, Korg avait pris possession de Unicord, son distributeur américain ce qui lui permit d'avoir un centre de R&D sur le sol américain. De cette pouponnière naîtra la machine qui a son tour fera oublier le Yamaha DX7 : le Korg M1. Ce synthé possèdait 16 voix de polyphonie, un séquenceur 8 pistes, 100 mémoires de sons et 100 mémoires de combinaisons (8 sons mélangés, joué en même temps) un multieffet intégrés et Ce fut l'une des toutes premières Workstations compacte. C’est avant tout à Athan Billias que revient le mérite de la qualité sonore du synthé. Cet Américain qui vivait au Japon a consacré une grande part de son temps à travailler sur les sons en relation étroite avec les musiciens de scène et de studio en Europe et aux Etats-Unis. En 1989, Yamaha rachète Sequential Circuit (les synthés prophet) et le staff, dont Dave Smith, rejoint celui de Korg US. Tout ce petit monde ira travailler dans la Silicon Valley et de cette collaboration sortira un syhté de recherche sonore, le Korg Wavestation et en 1991, un double M1 : le M10 ... pardon le 01W - le nom 01w étant le mot 'M10' à l'envers :) - équipé de 32 oscillateurs AI² à synthèse additive ou soustractive au choix.... Ce sera le coup de foudre sonore pour votre ami DS et ce synthé restera définitivement son préféré. Il l'achètera un an après. Il lui faudra presque une année de plus pour maîtriser les différents paramètres de la machine, mais encore aujourd'hui, les résultats sont à la hauteur de l'investissement d'alors : des sons fabuleux et planant, construits à base de table d'ondes d'échantillons sonores (comme les PPG et Waldorf) et un clavier d'une qualité inégalée. DS en achètera même un second et un troisième en version transportable / General MDI du nom de X5. Beaucoup de sons seront utilisés tout au long des années 90 dans les pubs et les chansons d'alors : Spaceman de Babylon ZOO, le son de piano du M1 de Black Box dans 'ride on time', ( et pas le Roland D50 en playback du clip) les violons et la basse accompagnée de batterie (une combinaison du son moog N°31 et du kit de batterie N°10) dans 'Papa was a Rolling Stone' de Georges Michael, tous les sons des morceaux ultra connus Children, One and One ou Fable de Robert Miles .... Ici une démo sur l'arrangeur PA-1 en action, il est équipé du moteur de synthèse du 01/w !

vendredi 29 mai 2009

Mise à jour du SI de la SETAO vers Cisco DCE

La migration du Système d'Information de la SETAO vers le DataCenter Ethernet selon Cisco est en route. L'objet est de faire tomber la réplication des données pour obtenir un RTO inférieur à 5 secondes dans le cadre du Plan de Reprise d'Activité de l'entreprise et de stocker 14 jours de vidéos pour plusieurs centaines de caméras. L'actuel backbone de 19Km et 24Km pourvu de quatre liens gigabit Etherchannel fonctionne depuis 10 ans et s'appuie sur des Catalyst 6509 (SUP 1A /PFC2/MSFC2 pour les connaisseurs).


L'opération va se dérouler en 4 phases d'ici fin Juin. A noter qu'il est plus compliqué de négocier avec les fournisseurs que de mettre en oeuvre ... D'ailleurs DS ne remercie pas du tout son fournisseur Cisco qui lui a fait le chantage de la livraison de ses 6513 subordonnée à la commande immédiate du contrat de maintance associé. Ce niveau d'exigence, encore jamais constaté en plus de 20 ans de métier, ce même fournisseur ne se l'applique même pas !! A titre d'exemple, vous feriez signer un contrat de maintenance à votre DG avec des références XXXXXXXXX ? Signeriez-vous un contrat avec 2 fois plus de cartes Superviseurs à supporter qu'il n'en a été commandées ? Résultat un chiffre délirant en bas de la feuille et une grosse soufflante au téléphone ....

2eme conséquence : 2 Nexus 5K ont été achetés directement ailleurs ( livrés en 24h00 chrono !)
3eme conséquence : Ce fournisseur qui devait nous livrer une extension pour l'un de nos système Pillar, s'est vu retirer l'affaire
4eme conséquence : DS ne va pas lui faire que de la PUB

Sur ce, passons au concret :

Phase1 : Installation de l'armoire Pillar

Mise en place de l'enclosure

Branchement des PDUs aux onduleurs

- Cartons de briques de disques SATA Pillar Data de 6,5To ... DS en attends encore 9,
- Deux Cisco Nexus 5000 (10 Giga - FCOE inside).

La semaine prochaine, phase 2 :

- Mise en baie du slammer (switch fabric, on parle de Moteur sur un EMC VMax), du Pilot, des 3 briques de disques existantes et des deux serveurs frontaux : un Windows, un ESX supportant FC/FCOE/ISCSI. Le restant des briques sera installé à chaud. En déplaçant la QOS des volumes, la ventilation des données sur l'ensemble des disques de la baie sera automatique.
- Réception, si le engagements sont cette fois tenus, de deux 6513 VSS - SUP 720 G3 ...pour upgrader le backbone en 2 x 10 giga Ethernet de 24 Km.

Phase 3 Replacement de deux 6509 en 6513VSS et upgrade d'un 6509 vers VSS

Le remplacement des deux 6509 existants se déroulera en deux week-ends. Les configurations migrées de CATOS vers IOS sont prêtes. Un troisième commutateur 6509 sera mis à jour avec des cartes SUP 720-g3-VSS en cours de semaine.

Ensuite Phase 4 (dès que les négos licenses sont terminées):


- Installation Top of the rack du Nexus 5K de Saint-Jean de Braye et du 2960-48G pour le support du ISCSI et des liens Giga standards, du Nexus 5K de la Source et de son copain 2960-48G
- Migration de 6 serveurs vers vSphere, 3 à Saint Jean de Braye, 3 à Orléans la Source
- Mise en oevre du Distributed Switch
- Installation / et configuration du Cisco Nexus 1000v

Et voilà deux clouds internes full DCE, opérationnels et en production fin juin 2009 sous vSphere. C'est beau un SAN FC/FCOE/ISCSI de 19 & 24Km sans DWDM et lambdas....Affaire à suivre.

jeudi 28 mai 2009

DS mode chasseur d'orage


Depôt de bilan pour Nortel ...

... 480 personnes remerciées et une pensée pour eux.

Quel avenir pour Pillar Data Systems après le rachat de Sun ?

Pillar Data - Larry Ellison's other storage company
The register - By Chris Mellor Posted in Storage, 25th May 2009 11:58 GMT
http://www.theregister.co.uk/2009/05/25/pillar_data_oracle_ellison/

Analysis Oracle buying Sun Microsystems has caused people to wonder about the future of Pillar Data, Larry's other storage company.

Pillar Data is backed by Larry Ellison's personal investment vehicle, Tako Ventures, possibly to the tune of half a billion dollars.

Founded in 2001 the Silicon Valley-based firm has developed the Axiom storage line, guaranteeing 80 per cent utilisation, which is, it says, twice the industry average. Better utilisation means fewer storage systems. Axiom is also "application aware", which makes for much more efficient storage provisioning, according to Pillar.

Oracle has its own hardware ventures, notably the database machine developed in partnership with HP. And now it is buying Sun, which has its own significant storage offering.

So where does Pillar fit into Larry Ellison's scheme of things? Come the end of the recession, he can make a decent return on his investment by getting the company to IPO. Or, he could broker a deal one day to fold Pillar into Oracle.

This is the more intriguing possibility. And strategically, it makes sense. A view from inside Pillar is that the Oracle boss is personally funding Pillar to see if, among other things, if it is possible to build a storage offering that sidesteps third party storage vendors.

If Oracle owned the entire stack, the whole works from disk platters through to its own software then customers avoid the sometimes great expense of, say, an EMC or NetApp system capable of operating and storing the data needed.

So is Sun the answer? The answer in the Pillar camp is "no".

The Sun arrays
Sun's storage arrays include high-end USP-V HDS products that Sun resells to a different customer base from the mid-sized enterprises that tend to buy Pillar Axiom arrays.

Moving on to Sun's mid-range arrays, which contain technology inherited from StorageTek, the company bought by Sun for $4.1bn in 2005. These are based on products supplied by LSI or Dot Hill and are, loosely speaking, first generation SAN arrays, and not second generation iterations, as exemplified by 3PAR, Compellent and Pillar.

These StorageTek products are storage array platforms without the ability to offer application-specific quality of service or utilisation guarantees. Combine these limitations with the need to pay LSI and/or Dot Hill for the supplied enclosures and controllers, and the Axiom arrays look less costly and better suited to work in many Oracle customers' environments. So says the Pillar camp.

Now consider the Sun Open Stage 7000 products and the X4500 Thumper hybrid server/storage arrays, which are produced by Sun's system division. A Pillar aside is that it seems that whenever server guys build storage they always build servers.

The Sun 7000 business model, with its commodity hardware aspects, is good news in Oracle-land, but its open source software is not. Not to Oracle, any way. Neither is the bag-of-bits aspect of the 7000's software environment particularly attractive to many customers, according to the Pillar camp. Here are the software lego blocks; now build the storage array hardware and software system yourself. No thank you. I want to have an easier time implementing my storage array. (N.B. Note the reader comments that attack this characterisation of Sun's 7000 line.)

Combine that with the lack of any application-aware quality of service facilities and utilisation guarantees and the Pillar Axiom stacks up well against the Sun drive arrays. If Oracle bought Pillar then it's thought that the StorageTek drive arrays would quietly wither away, The high-end HDS ones kept, and the Sun X4500 and 7000 products also undergo withering with the Axiom surviving and prospering, perhaps with added Sun technology, such as ZFS.

The upshot is that Pillar is not threatened by the Oracle-Sun deal. But its future might be made clearer by it, with the Sun acquisition perhaps functioning as a catalyst to make developments happen regarding Pillar.

Nobody knows what's in Larry's mind, except Larry and his close colleagues, so this analysis is not informed by a close understanding of his intentions. Hopefully, it adds some insight into what could happen with Pillar in coming years. ®

Telex : Cisco California la suite ...

Il semblerait bien que Cisco nous prépare une nouvelle déclinaison de ses serveurs pour les jours qui viennent.
Affaire à suivre :)

Toujours dans l'actualité Cisco, la SETAO se prépare a déployer un MAN 10 Giga en lieu et place de son MAN Gigabit actuel agé de 10 ans (déjà!) Seront intégrées les technologies Nexus Physiques/Virtuelles s'appuyant sur VMware vSphere et des chassis commutateurs 6513 VSS (Virtual Switching) ... le tout avec des liaisons allant jusqu'à 24Km. Plus d'infos prochainement, quand votre ami DS aura oeuvré :) keep in touch !

lundi 25 mai 2009

Aujourd'hui, votre ami DS était en séminaire 'Les tendances actuelles de l'Informatique'

Animé par le sémillant Bernard LAUR organisé par l'Association des Décideurs de l'Informatique en Région Centre , ce séminaire convivial d'où l'on ressort moins bête qu'en entrant avait pour but de faire un point sur ce qu'est l'informatique d'aujourd'hui, son avenir et la population qui l'utilise. A ce propos, votre ami DS a été qualifié de 'génération X' doublé de 'Digital Native' ... je vous vois venir .... n'y voyez aucune connotation scabreuse :) En effet, les utilisteurs et informaticiens de nos entreprises peuvent être classés en quatre grandes familles :

- les boomers', les rois du COBOL et du Main-Frame, ceux par qui tout est arrivé
- la 'génération X' ou celle du minitel et du ZX81, ceux qui ont démocratisé
- la 'génération Y" celle qui a interconnecté les systèmes entre eux
- les 'Digital Native', ceux pour qui le PC et le WEB 2.0 ont toujours existé !!!

Je vous fait grâce des pré-boomers, les hors-sujets. Et dire que DS se voyait 'X' option Geek.
_________________________________

Voici l'Agenda de votre ami DS pour le mois qui vient :

- Jeudi 28 mai, présence à la présentation vSphere à Paris
- Samedi 6 Juin, extension à 100To de l'un de ses SAN Pillar Data Systems
- Vendredi 12 juin, DS va présenter la virtualisation à un parterre de clients NCS au Touquet
- Mardi 16 juin, DS va animer en compagine de l'excellent David Dariouch un petit déjeuner ADIRC sur le stockage en environnement virtualisé
- Jeudi 18 juin DS co-animera avec Julien, VMware et EMC une soirée sur le Cloud Computing dans le cadre de l'ADIRC
- Mardi 23 juin, DS sera à Toulouse dans le démo-center de FalconStor pour affranchir quelques journalistes sur le PCA avec vSphere
- Jeudi 25 juin, DS co-animera avec son copain Julien, le VMUG chez Cisco France autour des thèmes vSphere, Cloud Computing, Nexus 7/5/2/1K et UCS
- le 18 Juillet .... GROOSSSSE SURPRISE !!!

Britains Got Talent - Susan Boyle est en finale ....

Notre écossaise de choc est en finale.
Cette fois, Susan nous a fait un brillante interprétation
de l'innoubliable titre 'Memory'

dimanche 24 mai 2009

Hyper Macro Bugs of the Day


Dans mon jardin, quand les beaux jours arrivent, les prédateurs sont de sortie

jeudi 21 mai 2009

Telex : vSphere & Nexus 1000v disponibles en téléchargement


Le jour tant attendu est arrivé ...
Celà fait presque un an que votre ami DS fréquente quotidiennement ces produits en tant que bêta testeur.
Rendez-vous à l'adresse : http://www.vmware.com/download/vsphere

mardi 19 mai 2009

Le n'importe quoi de la semaine : 3Com se remet au switch de coeur de réseau

Il y a tout juste 10 ans, votre ami DS a eu la chance de déployer (et la malchance pour les clients) des commutateurs CoreBuilder 9000 qui étaient de redoutables concurrents pour les Cisco Catalyst 5000 et même les Cisco Catalyst 6000. Pourquoi la malchance ? Et bien, au mois de décembre 1999, 3com arrêta purement et simplement toute R&D sur ces machines (à Boston) et laissa les heureux possesseurs ainsi que leurs revendeurs dans l'embarras. Pourquoi ce revirement de stratégie ? Et bien il fallait tout miser sur le grand public dont le cher modem 3com USR 56K de l'époque allait devenir routeur, ce qui signifiait donc que le gros volume devenait l'axe stratégique de la marque ... et puis peut-être aussi le manque de liquidité pour suivre le rythme infernal imposé par cisco. DS se rappelle de ces grands moments de solitude où il avait fallu faire preuve de pédagogie pour déployer des Corebuilder 3500 en attachement giga externe en lieu et place de la tant attendue carte de routage intégirée L3/L4 déjà payée qui ne vint jamais. Et bien, 3com remet ça avec H3C . Espérons que ce coup-ci, l'entreprise ne laissera pas les clients au milieu du gué parce que certains ex de ces derniers s'en souviennent encore .... Extrait de l'annonce :
"Avantages de la plate-forme H3C S12500 :
Disponible en deux versions, selon les exigences de performances ou de capacité : châssis à 8 emplacements offrant un débit hautes performances de 3 Tbits/s pour une capacité d’acheminement de 960 millions de paquets par seconde (pps) ou châssis à 18 emplacements offrant un débit hautes performances de 6,6 Tbits/s pour une capacité d’acheminement de 2,2 milliards de paquets par seconde (pps).
Une nouvelle économie révolutionnaire des centres informatiques obtenue grâce à l’association d’un rapport prix/performances jamais atteint et d’une densité de ports de 128 ports 10-Gigabits fonctionnant au débit de la liaison (512 en sur-souscription) et 864 ports Gigabit Ethernet fonctionnant au débit de la liaison.
Ne consomme que 80 W par port 10 Gigabit, soit une économie de plus 50 % par rapport aux produits concurrents, afin de répondre aux exigences du Green IT.
Assure la pérennité des investissements grâce à une conception de haute disponibilité prête pour les évolutions futures :
Évolution transparente vers le Gigabit Ethernet 40/100 et Fibre Channel sur Ethernet (FcoE) pour répondre aux exigences de demain
Une fabric virtuelle unique basée sur la technologie IRF brevetée par 3Com permet aux équipes informatiques de gérer des commutateurs dispersés comme s’ils se trouvaient au même endroit. Cohérence opérationnelle grâce à l’utilisation de Comware, un système d’exploitation de plates-formes commun piloté et à la gestion assurée par une plate-forme d’administration unifiée. Ces avantages sont disponibles dans tous les produits du portefeuille H3C."

.../... prix 44 k€ le bout.

dimanche 17 mai 2009

Séance culture 6 : l'Ensoniq TS 12

Aujourd'hui, votre ami DS va vous parler de l'Ensoniq TS 12, et croyez-le, 24kg pour 1m30 tout en métal, c'est du lourd à promener dans le jardin, mais c'est du costeau. Le TS 12 est une machine hybride appelée workstation. sortie en 1993. C'est un synthétiseur/lecteur d'échantillons/séquenceur 24 pistes MIDI de 30 000 notes, avec le fameux effet DP/4 intégré, équipé d'un clavier lourd (toucher piano) de 76 touches ; La polyphonie est de 32 notes. Avec ses caractéristiques, le TS 12 se suffit à lui-même pour produire ses propres morceaux. Celui de DS a été optimisé par l'adjonction de 8Mo de RAM (2 x SIMM 8bits de 4Mo) pour la lecture des échantillons et l'extension connecteur SCSI permettant de brancher un disque dur ou un lecteur CD externe en plus du lecteur de disque 3,5" déjà présent.La machine permet l'aftertouch polyphonique, la gestion du relachement de l'enfoncement qui permet de faire varier le son. 427 sons peuvent être stockés ainsi que 300 patchs, combinaisons de 6 sons jouables simultanément. Ce qui fait la force de cette machine c'est d'abord son clavier lourd d'origine FATAR, extrêment agréable à utiliser, qui permet au TS 12 d'être le clavier maître par excellence. Ensuite la qualité des sons : 24 bits à 32 Khz avec une dynamique de 108db et surtout la fonction Transwave permettant le morphing avec 16 sons différents. Cette fonction s'apparente à celle des PPGs et Waldorf déjà évoqués sur ce blog. Bien que conséquente, la banque de sons disponible provient quasi-exclusivement des EPS-16 PLUS/EPS et autres ASR-10 de la marque. Un autre point très positif : l'afficheur fluorescent 40 x 92 plus facile à lire que les écrans LCD dans la nuit des concerts. DS peut vous dire que le TS 12 est l'une de ses machines préférée.

Beaucoup de fonction directement accessibles au travers de la multitude de boutons peuplant la face avant de la machine

Extrait de la pub de l'époque

samedi 16 mai 2009

Compaq 486c : la machine à coudre du geek d'il y a 16 ans

En ce jour de mai qui manque furieusement de soleil, votre ami DS à procédé à un peu de rangement de son sous-sol. Non sans surprise, il est retombé sur son ordinateur du temps où il était Dr es-Novell/SCO Unix. Alors me direz-vous, que'est-ce qui caractérise cette machine ? Et bien, ce n'était pas qu'un simple ordinateur transportable - car non équipé de batterie le rendant autonome, d'où le terme - c'était un véritable serveur en version portable !!! En effet, il était équipé de vrais slots d'extension 32 bits EISA, et son architecture était issue des serveurs Compaq Proliant 486 : processeurs 66 Mhz, extensible à 16Mo, écran VGA couleur 640x480, port SCSI 16 bits, disque dur IDE de 20Go, vrai clavier avec pavé numérique. Pour les djeunzes : sachez que Compaq et le nom Proliant ont été racheté par HP il y a quelques années. Le bus d'extension EISA 32 bits à 33 mhz était un bus double ISA 16 bits sur deux étages. Il présentait l'avantage de pouvoir d'être compatible ISA, contrairement au BUS MCA des IBM PS/2, et évitait d'investir immédiatement dans de nouvelles cartes d'extension fortes onéreuses à l'époque.
Le setup du BIOS se faisait par disquettes ou par le biais d'une partition système sur le disque dur interne. Tout comme le bus MCA (fichiers .ADF), chaque carte était déclarée au travers d'un fichier qui permettait au système de s'autoconfigurer. C'était en quelque sorte un bus plug and play.

A noter que votre ami DS avait rempli l'ensemble des slots mémoire avec des barettes de 4Mo et que le processeur d'origine était passé de 66 à 75Mhz à l'aide d'un 486 DX3/75.


La machine fonctionne encore .....

vendredi 15 mai 2009

Reza quitte VMware ...

Après Carlos Escapa, départ d'une autre connaissance de DS chez l'éditeur : Reza Malekzadeh. Reza occupait le poste de directeur en charge des produits et du marketing Europe chez VMware. A lire sur virtualization.info
C'était un peu la mémoire de l'éditeur de ce côté-ci de l'Atlantique.

DS45 : Blog vu pour la 10 000e fois aujourd'hui

DS étant champenois d'origine contrôlée il lui semblait nécessaire de faire sauter un bouchon pour arroser la 10 000e visite de sa page par plus de 6000 visiteurs, le tout en 8 mois.

DS remercie ses lecteurs pour le temps qu'ils lui consacrent.

mercredi 13 mai 2009

Cisco UCS : Six différentiateurs avec la concurrence


Vu sur Distributique
Avec son offre de serveurs lames UCS, Cisco a introduit de réelles innovations liées à l'évolutivité, la virtualisation, le réseau ou l'administration. IBM, HP ou Dell ne sont pas encore en mesure de répondre directement.
1. Une architecture modulaire orientée évolutivité

Chez HP, IBM et Dell, les châssis de lames intègrent une unité dédiée à l'administration et quelques emplacements pour des équipements réseaux SAN ou LAN mutualisés entre toutes les lames, dont le nombre culmine à 16. Au contraire, dans l'offre UCS (Unified Computing System) de Cisco, unité d'administration et équipements réseaux sont regroupés dans un châssis indépendant, l'UCS Manager, auquel se raccordent, selon la version (1U ou 2U), jusqu'à 20 ou 40 châssis (6 U) de lames. Ces châssis intègrent chacun 8 lames demi format ou 4 lames plein format. Cette architecture permet donc une mutualisation des entrées/sorties à l'échelle de 320 lames.

2. Un accès unifié aux SAN et au LAN

L'UCS Manager regroupe en outre la connectique SAN et LAN grâce à un ensemble de ports banalisés de type FCOE (Fiber Channel over Ethernet). "Cela permet une simplification du câblage ainsi qu'une réduction du nombre de boîtes et de la consommation électrique", affirme Jérôme Bouvet, responsable réseaux et sécurité chez SCC. Le tri entre LAN Ethernet et SAN (notamment pour aller vers les baies Fiber Channel existantes) est ensuite réalisé par l'UCS Manager ou par un équipement mixte externe (comme un Nexus 5000). La norme FCOE n'étant pas encore finalisée, Cisco a implémenté une pré-version. "Nous supporterons cette norme lorsqu'elle sera finalisée, c'est-à-dire fin 2009 au plus tôt", affirme Arnaud Jannin, chef de produits serveurs chez HP.

3. Une capacité mémoire cassant les limites d'Intel

"Lorsque l'on virtualise de nombreux serveurs, le goulet d'étranglement ne se situe plus au niveau de la puissance de traitement mais de la mémoire", affirme Lionel Cavallière , responsable marketing produits chez VMware. Or, la capacité des serveurs classiques est limitée à 96 ou 144 Go, par les processeurs Intel, y compris Nehalem. Dell, IBM et HP se limitent à ces valeurs.

"Nous avons développé un circuit spécifique qui permet de monter jusqu'à 384 Go sur les serveurs plein format", explique Bruno Dutriaux, ambassadeur UCS chez Cisco. Un bémol : l'hyperviseur n'est pas en mesure d'exploiter 384 Go. "L'offre vSphere 4 que nous avons lancée en avril fait passer à 255 Go la mémoire gérée, contre 64 Go auparavant", signale Lionel Cavallière.

4. Une conception tournée vers la virtualisation

Outre la capacité mémoire, les projets de virtualisation souffrent d'une autre contrainte majeure, estime Jérôme Bouvet : "On est limité par les corrélations entre machines virtuelles et serveurs physiques. Pour des raisons de sécurité et de qualité de service, les VM doivent en effet être physiquement regroupées par type". Pour échapper à cette contrainte, Cisco a développé un commutateur logiciel, le Nexus 1000V, intégré à l'hyperviseur. Les serveurs virtuels ne sont donc désormais liés qu'à des ports virtuels et non plus à des ports physiques. "Il devient ainsi possible de déplacer à loisir les machines virtuelles, avec les attributs de sécurité et de qualité de service spécifiques", affirme Jérôme Bouvet.

Pour l'instant, le Nexus 1000V n'est toutefois intégré qu'au nouvel hyperviseur de VMware (vSphere 4). "Nous ne pouvons pas réaliser une telle intégration sans la collaboration de l'éditeur. Pour Hyper-V, nous sommes en discussion avec Microsoft", précise Bruno Dutriaux . Parallèlement, la concurrence avance le fait que certaines applications ne seront pas virtualisées avant longtemps. Mais en réalité, les lames Cisco sont des serveurs x86 banalisés fonctionnant sous la plupart des OS, même si certains d'entre eux (comme Solaris et les distributions Linux) ne sont pas encore certifiés.

5. Un point d'administration unique

L'offre UCS comprend un point d'administration unique des serveurs, du SAN et du LAN, grâce à un ensemble d'API couvrant la gestion des lames et des commutateurs physiques ou virtuels. Ces API, basés sur XML, peuvent être exploités par des outils d'administration tiers (pour l'instant seulement BladeLogic de BMC). Mais Cisco fournit également sa propre interface utilisateur.

6. Vers une infrastructure parfaitement homogène ?

On a longtemps prôné la construction d'infrastructures hétérogènes mais censées être cohérentes, grâce à l'adoption de standards. Cette période serait-elle révolue ? C'est l'avis de Jérôme Bouvet qui estime que "le datacenter ne doit plus être un agglomérat de briques et de lego. Le marché demande des solutions complètes mono constructeur incluant les serveurs, le SAN, le LAN, les outils d'administration et un contrat de maintenance unique. L'offre de Cisco va dans ce sens". Mais cette opinion reste controversée, d'autant que la plupart des technologies mises en œuvre dans l'offre UCS sont ouvertes ou en voie de l'être.

Telex : Oracle continue ses emplettes ....

A l'heure même ou la COB américaine, la SEC, publie les conditions du rachat de Sun par l'éditeur de base de données, Oracle aurait acquis, dans la plus totale discrétion, Virtual Iron, un autre concurrent de VMware. Mais où s'arrêtera donc Larry ??
Il se pourrait bien que votre ami DS ait prochainement l'occasion de lui poser de vive voix la question. :-)

A propos de l'acquisition de Sun :

http://www.eweek.com/c/a/IT-Infrastructure/Anatomy-of-a-MultibillionDollar-IT-Acquisition-894207/
http://www.sec.gov/Archives/edgar/data/709519/000119312509107681/dprem14a.htm

mardi 12 mai 2009

A Orléans, la Setao entame la virtualisation de ses postes de travail

Vu sur le MagIT -Le 12 mai 2009 (11:30) - par Valery Marchive

La Setao – société d’exploitation des transports de l’agglomération orléanaise – entame la migration près de 300 postes de travail lourds vers une solution associant terminaux légers Wyse et virtualisation avec VMware View 3 mais aussi… App-V. Une opération onéreuse mais qui ouvre à la voie à de nombreux gains.

Pour la Société d’Exploitation des Transports de l’Agglomération Orléanaise, la maîtrise de l’énergie est une priorité, selon son administrateur Systèmes et Réseaux, Olivier Parcollet, qui explique que l’entreprise est certifiée ISO 14001 : « notre ancien directeur voulait décliner notre approche green dans tous les domaines, et qu’on le prouve. » Du coup, même si la virtualisation des infrastructures informatiques, des serveurs aux postes de travail, ne permet que quelques « milliers d’euros » d’économie par an, elle est validée. Les politiques tarifaires ne sont d’ailleurs pas pour rien dans le fait que l’économie n’ait rien de spectaculaire. Car Olivier Parcollet se souvient de la réaction d’EDF après la virtualisation de ses serveurs : « EDF ne comprenait pas ; ils ont pensé à une panne de compteur et l’ont changé… »
Aujourd’hui, la Setao exploite deux fermes sous VMware Infrastructure 3.5 – lequel a permis le passage de 32 serveurs Dell 1425 à 3 serveurs bi-xeon par ferme, avec un capacité CPU libre par serveur pour assurer la redondance en cas de panne –, dont une sur un second site en réplication, à 19 km du premier, en synchronisation sur IP. Une infrastructure qui doit évoluer prochainement en Fibre Channel sur Ethernet (FCoE) avec passage du réseau à 10 Gbps. Un réseau de 24 km au total, avec 60 points d’accès dans toute l’agglomération orléanaise : « il offre des services à la Setao et à ses clients : vidéo surveillance ; supervision du trafic du tramway ; information en temps réel pour les usagers ; sonorisation des stations ; interconnexion des locaux de la Setao (5 sites principaux) », explique Olivier Parcollet.
Un coût significatif
Au milieu de tout cela, la Setao ne compte finalement que relativement peu de postes utilisateurs : « nos principaux utilisateurs, ce sont les conducteurs – environ 500 personnes – mais qui n’accèdent au SI, avec des applications comme le portail Ressources Humaines, qu’à travers des postes banalisés », constate Olivier Parcollet. Le reste de ses troupes représente 250 à 300 postes lourds qui doivent migrer vers un client léger Wyse avec View 3, après une phase expérimentale sur une dizaine d’utilisateurs. Un investissement conséquent. Olivier Parcollet a chiffré à 26 450 euros HT, après négociation, le coût de virtualisation de 50 postes de travail – sur les 250 à 300 qu’il prévoit de virtualiser : cinquante terminaux Wyse v10L ; un serveur bi-xeon 2,6 GHz avec 32 Go de mémoire vive, une interface Fiber Channel Qlogic bi-canal, deux disques SAS à 15000 t/min ; 50 licences VMware View 3 Premier (pour bénéficier des fonctionnalités de clones liées et de virtualisation d’applications ThinApp) ; 50 licences Windows XP ; 1 To de stockage en SAN. Et d’estimer à 25 000 euros HT le coût d’un parc de clients lourds équivalent. Un peu plus cher, donc. Mais de nombreux bénéfices sont attendus.

Des gains opérationnels importants

Sur le terrain de la consommation électrique, tout d’abord : « un petit client Wyse consomme 14 Wh [et 600 Wh pour le serveur 50 postes], tandis qu’un PC peut monter à 300 Wh… » Mais aussi sur celui de la fiabilité : « lors un chantier, un malheureux coup de pioche peut couper une liaison ; l’utilisateur qui travaillait à ce moment-là sur un document ouvert sur le réseau va perdre ses données. » Ce qui n’est pas le cas si la machine virtuelle continue imperturbablement de s’exécuter sur un serveur. Même chose en cas de coupure électrique impromptue.
Le confort d’utilisation d’une machine immédiatement disponible dès la mise en route du poste de travail – « parce que la machine n’est qu’en sommeil sur le serveur » - n’est pas négligé non plus : « pour l’utilisateur final, ça boote en quelques secondes. » Présenté comme un « PC light », le terminal a été accepté sans peine : « on ne le voit plus, on n’y pense plus. » Pour un peu, ce serait même joli…
Et puis, « si un utilisateur me demande une application spécifique, disponible uniquement sous Linux, par exemple, je ne peux plus lui dire non ! »
A cela s’ajoutent des avantages d’administration : « 10 minutes pour préparer un client Wyse contre une à six heures pour un client lourd. […] Quand je dois remplacer un client léger, il part par coursier, dans un petit carton ; l’utilisateur le branche tout seul. » Impensable avec un PC classique – « on a bien essayé de faire des ghost [des images génériques prêtes à installer sur les clients lourds, NDLR], mais on s’est retrouvés à ne gérer que du spécifique… ». Et puis, pour les gros calculs, « il y a la puissance de calcul du serveur ; ça peut aller beaucoup beaucoup plus vite. » Pour Olivier Parcollet, avec cet effort de virtualisation, « il n’y a plus de déperdition de puissance CPU ou de mémoire vive qui passe l’essentiel de son temps à dormir. »
Mais il faut encore ajouter les bénéfices relatifs au plan de reprise de l’activité. « Toutes les VM des utilisateurs ne sont pas dupliquées, mais très rapides à reconstruire à partir de leurs modèles. » Une « légèreté » que peut se permette l’administrateur dans la mesure où, en plus de VMware View, il utilise App-V, de Microsoft, pour la virtualisation des applications. Du coup, ni les applications ni les données – hébergées sur les serveurs – ne risquent d’être perdues. Et là, Olivier Parcollet voit un avantage à la virtualisation en mode client/serveur : « l’intégration des postes de travail au PRA est impossible avec un hyperviseur bare métal. » Et puis, « si on nous demande de passer à Vista ou à Windows 7, il nous suffira de mettre à jour les images modèles des postes de travail ». Sans avoir à redéployer toutes les applications. La fonction des clones liés de VMware View 3 accélérera encore le processus.

Une technologie qui n'est pas applicable à tous...

Mais tout n’est pas bon à virtualiser. A commencer par les clients lourds exigeants en termes de performances graphiques. « Le chipset graphique du client Wyse ne propose que 15 bits de profondeur de couleurs ; c’est très insuffisant pour le marketing. » Les postes de travail les plus lourds, comme ceux dédiés à la vidéo surveillance, qui affichent, en temps réel, neuf flux vidéos, ne peuvent pas plus, en l’état, être virtualisés. Mais la solution récemment présentée par Teradici, sur VMwold Europe, à Cannes, pourrait ouvrir de nouvelles perspectives : en assurant le rendu au niveau du serveur, puis en diffusant les trames sur le réseau, elle déleste complètement le poste client de tout rendu graphique.
Au final, Olivier Parcollet insiste sur les moyens limités, « de PME », dont il dispose : « si j’avais les sous, j’appellerai un prestataire pour me déployer 50 postes, sans y penser. » Dans son cas, il n’en est pas question : « nous sommes trois pour gérer tout ça. Il faut faire preuve d’imagination et être rationnel. La virtualisation nous a permis d’utiliser nos ressources de manière optimale. »

Pourquoi App-V plutôt que ThinApp ? Malgré une architecture virtualisée s’appuyant massivement sur les outils VMware, Olivier Parcollet, administrateur Systèmes et Réseaux de la Setao, a retenu App-V, de Microsoft, de préférence au ThinApp de VMware, pour la virtualisation de ses applications : « parce qu’App-V présente un haut niveau d’intégration avec Active Directory. » Ce qui simplifie tant la gestion des déploiements que celle des licences. Et App-V ne serait pas plus gourmand que ThinApp en ressources CPU, selon les tests menés en interne à la Setao. Ce serait même l’inverse, à iso-utilisation : « c’est du factuel, on l’a testé. »

lundi 11 mai 2009

Pillar Data.Systems. rebondit avec disques SSD et nouveaux distributeurs

Vu sur Silicon.fr : Ce spécialiste du stockage, financé par Larry Ellison (Oracle), relance sa communication. Au menu: nouveaux distributeurs et "disques flash" SSD

Pillar Data Systems, start-up rendue célèbre, notamment, par la personnalité de son investisseur - Larry Ellison -le patron d'Oracle - renoue avec le marché français et la communication dans les médias.
En cette fin avril 2009, la marque annonce coup sur coup :
- une offre SSD aggressive en termes de prix;
- des tests de performances SPC-1 supérieurs à la concurrence, avec son offre d'unité de stockage Axiom 600
- une nouvelle stratégie de distribution, de nouveaux partenaires;

Pillar avait irruption sur le marché il y a 3 ans en France avec une offre qui se voulait originale à l'époque car sur une plate-forme unique, elle proposait d'allier des stockage NAS et SAN Aujourdh'ui, la marque veut garder son image d'innovation en investissant dans la technogie SSD - mais sans être le premier, car EMC, entre autres, a déjà pris les devants, il y a plusieurs mois déjà. Concernant la technologie d'unités mémoire SSD (solid state disk), à base de mémoire 'flash', Pillar déclare "repousser les limites du stockage des données en termes de prix-performance". Son offre est définie comme une "solution de stockage haut de gamme pour étendre les fonctionnalités Application Aware". Elle s'intègre directement au système de stockage Pillar Axiom. Les nouveaux disques appelés 'SSD Bricks' permettent de réduire la consommation totale d’énergie de près de 85%. Par ailleurs, Pillar revendique que selon les résultats récemment publiés d’un banc d’essai SPC-1, son système Axiom occuperait le premier rang sur les critères de performances globales et de rapport prix/performances, faisant mieux que les solutions d’EMC, IBM et NetApp ("offres, comparables en termes de configuration et de gamme de prix"). "Des essais indépendants ont confirmé que Pillar était le système de stockage le plus efficace et le plus performant de sa catégorie. Nous nous appuyons maintenant sur notre technologie brevetée pour lancer une offre de SSD totalement inédite. » Pillar insiste sur le fait qu'il a travaillé à coupler son offre SSD avec un logiciel "capable de l’exploiter correctement". À l’heure actuelle, les SSD dédiés au stockage de niveau 0 dépendent la plupart du temps des compétences en gestion du propriétaire de l’application, par exemple un administrateur de base de données capable d’identifier les index ayant le plus d’impact sur les instances vitales de la base de données. Mais il s’agit là d’un processus qui reste largement manuel et donc vulnérable aux erreurs".

SGI est mort, vive SGI !


Vu sur le MagIT - Par Christophe Bardy - Le 11 mai 2009 (16:18)
Record battu pour SGI qui, après un second dépôt de bilan, vient de connaître sa seconde résurrection après son rachat par l'Américain Rackable. La nouvelle société issue du mariage entre les deux constructeurs américains portera le nom de Silicon Graphics International. Sa roadmap produit devrait être clarifiée dans les prochaines semaines.

dimanche 10 mai 2009

Telex : Le mystère du gros SUN présent sur la vidéo lors du lancement de VMware vSphere est levé

Je vous invite à lire l'article posté par mon ami Julien sur le sujet : http://www.julienmousqueton.fr/2009/05/10/le-sunfire-visible-lors-du-lancement-de-vmware-vsphere/#comments
... sacré Shad :). De son côté DS n'est pas en reste puisque le patron du Professionnal Services Pillar Data Systems france, membre éminent de la diaspora des ex-SGI, et SAV Français non officiel du même constructeur , va bientôt lui amener une sublissime Silicon Graphics INDIGO rien que pour assouvir l'un de ses fantasmes de Geek. Ca donne aussi quelques idées de vidéos à DS ça .....

Monster S2R Vee-Two : un S2R aux amphets

Ce mois-ci, votre ami DS a été interpellé par un article paru sur son (très) cher magazine Desmo, le magazine des fanas de 2 roues italiens de caractère.

117 Ch à la roue arrière, pour 186Kg, jusque là, rien d'anormal. A la vue de ces chiffres certains diront : "ce doit être encore une de ces japonaise 600 4 cylindres capable de prendre 16 000 tours :)". A l'inverse si DS vous dit que ces chffres proviennent d'un moteur V2 twin 1000 2 soupapes par cylindre et refroidit par air Ducati, conçu il y a près de 40 ans ? Alors là, on atteint le nirvana de ce que l'on peut tirer d'un tel moulin ! En gros, avec 11,5 mkg de couple, dès que l'on tourne la poignée des gaz, le roadster lève généreusement le nez vers le ciel. Au démarrage, vous faites même la nique à une machine de moto GP et vous devenez le roi du start and go à tous les feux rouges !!! Alors ? c'est quoi la modif ce coup-ci ? Une bombonne de protoxyde d'azote (NOS) comme dans 'fast and furious' ? Un turbo ? un troisième cylindre ? Un truc à Bart ? Que nenni, c'est un compresseur Sprintex adapté sur la machine par les géniaux australiens de Vee-Two et ATG qui nous transforme le S2R en dragster. L'adaptation est si bien réalisée qu'il n'y a pas nécessité de supprimer le catalyseur -attitude pas green- ou reprogrammer l'injection. En revanche, un radiateur d'huile plus gros a été installé pour dissiper le surcroît de calories. Le compresseur a volontairement été limité à 11 500 t/min, ce qui génère une surpression de 0,44 bar. Le suplus de poids est de 8 kg, largement compensés par les sensations proposées. La cerise sur le gâteau, c'est que le kit va être vendu pour que vous puissiez vous-même procéder à l'amélioration des performances de votre "poussif S2R" contre 4K€. Par contre, au vu de la limitation des 100cv dans l'hexagone, ce Kit ne présentera que peut d'intérêt pour nous hélas !

jeudi 7 mai 2009

Quand EMC s'insipre de Pillar Data Systems pour créer son DMX V-MAX

EMC a annoncé au mois d'avril ses nouvelles machines haut de gamme Symmetrix V-MAX dont l'architecture serait à priori novatrice. Le coeur de la machine repose sur deux cartes contrôleur redondantes XEON bi-quad Core avec 64Go de RAM chacune. Elles sont embarquées au sein d'un boitier appelé 'moteur'. Chaque moteur peut héberger des interfaces modulaires Ficon, FC ou Gigabit EThernet. A celà s'ajoute la faculté d'interconnecter 8 moteurs entre eux au travers d'un bus Rapid-IO, le concurrent d'Infiniband et de mettre en commun l'ensemble des ressources avec néanmoins un accès mémoire sur le mode NUMA.
Alors quel sont les intérêts pour EMC de sortir de la traditionnelle architecture monolithique au profit d'une modulaire ?
- le gain en terme de coût de fabrication car EMC va pouvoir vendre au prix des anciens DMX, des machines moins chers à fabriquer
- la scalabilité, la machine peut héberger dans sa configuration la plus puissante 2400 disques SATA, FC et/ou SSD dont les I/Os sont réparties sur l'ensemble des moteurs
- une administration unique et simplifiée
- un maximum de 16 ports FC 4gb/s, 8 ports FICON (pour Mainframe), 4 ports Giga Ethernet dédié à la réplication avec une autre baie, 8 ports Gigabits ISCSI pour une volumétrie totale de 2 Po.
- une évolution de la puissance simplifiée par 'simple' changement de moteur(s)

DS ne peut que remercier EMC d'avoir donné raison aux équipes Pillar Data Systems qui ont conçu l'architecture AXIOM il y a bientôt 8 ans, car EMC en a reprit l'architecture. Chez Pillar Data Systems, le 'moteur' se nomme 'Slammer', il est équipé de 2x2 processeurs AMD 64 bits avec 2 x 24 Go de cache et peut s'interconnecter avec 3 autres homologues en FC. La configuration maximale permet d'accueillir 830 disques pour une volumétrie de 2 Po. le nombre maximal de ports est de 16 ports FC et 16 port ISCSI. Le seul inconvénient est de ne pas permettre l'accès à un LUN depuis n'importe quel slammer, mais cette lacune sera comblée d'ici la fin de l'année. Par contre, un Pillar possède la fonction de classe de service physiquement déclinée sur le disque qui permet d'assurer une vraie QOS de bout en bout. Sachant que la surface d'écriture est 3,6 fois plus importante à l'extérieur qu'à l'intérieur d'un plateau, on peut accéder à 3,6 fois plus de données sans bouger les têtes, donc plus rapidement qu'en les bougeant pour accéder à d'autres parties du disque. Pillar a défini 4 zones de qualité de service (QOS) : 20% haute, en rouge sur le schema ; 40% moyenne, en jaune ; 20% basse, en vert ; 20% archive, en violet


Dans VMware ESX, il suffit de mapper les datastores avec la QOS appropriée dans les pools de ressources. A noter aussi que le stripping (la taille des blocs physiques utilisés) est de 1 Mo, gage de performances hors normes par rapport aux concurrents

Autre atout : chaque tiroir de disques, appelée brique, contient deux contrôleurs dédiés chargés de gérer les I/Os locales. Celà signifie que plus on ajoute de disques, plus la machine dispose de bande passante. Il n'existe donc aucun risque d''écroulement de cette dernière sur les slammers. Pour illustrer la chose, votre ami DS s'apprète à upgrader, dans une totale sérénité, l'une de ses baies de 16 à 70 To utiles ce qui signifie que les performance en I/Os vont passer de 3900 à 19500 avec des disques SATA !!!

En résumé, vous rêvez de la puissance d"un DMX pour votre Système d'Information, vous n'en avez pas les moyens ? Sachez que vous pouvez vous en procurer un équivalent avec QOS pour le prix d'un EMC CX/4 chez Pillar Data Systems, son nom ? AXIOM 600 ....

Quelques liens utles concernant Pillar Data :

http://ds45.blogspot.com/2010/07/netapp-metro-cluster-vs-pillar-data.html http://ds45.blogspot.com/2010/04/creation-dun-lun-pillar-avec.html
http://ds45.blogspot.com/2010/04/configurer-un-miroir-synchrone-de.html http://ds45.blogspot.com/2009/12/comment-placer-ses-donnees-oracle-sur.html
http://ds45.blogspot.com/2009/12/comment-beneficier-de-la-qos-pillar-en.html
http://ds45.blogspot.com/2009/10/spc-1-t-il-un-sens.html
http://ds45.blogspot.com/2009/09/pillar-ssd-customers-office.html
http://ds45.blogspot.com/2009/05/quand-emc-sinsipre-de-pillar-data.html
http://ds45.blogspot.com/2010/11/propos-votre-qos-san-elle-est-plutot.htmlhttp://ds45.blogspot.com/2011/02/comment-utiliser-la-qos-pillar-avec.html
http://ds45.blogspot.com/2010/10/qos-pillar-utilisation-du-cache.html
http://ds45.blogspot.com/2010/12/repartition-des-luns-dans-une-baie.html