lundi 29 juillet 2013

Nimble storage, un stockage déjà très optimisé

J'ai eu la chance cette semaine de rencontrer Suresh Vasudevan, le CEO de Nimble Storage, une startup spécialisée dans les baies de stockage hybrides mixant dsques SSD et traditionnels disques SATA en ISCSI. Alors me direz-vous, une nouvelle startup qui fait de la brique de stockage scale out ? Pas tout-à-fait. Déjà, ces gens savent de quoi ils parlent puisque l'entreprise a été co-fondée par des anciens de Sun, NetApp et Datadomain rien que ça. Secondo, la chose à retenir, c'est la performance d'accès aux données avec un facteur de rapidité cinq fois supérieur à ce que l'on connait habituellement avec les baies SATA.

 
Suresh m'explique le constat, que je partage, que l'industrie traditionnelle de la baie de stockage n'était pas prête à accueillir le disques SSD et encore moins apte à aborder le modèle scale-out. Par ailleurs,  le disque SSD étant relativement  honéreux mais peu capacitif à l'inverse du disque mécanique, Nimble a décidé de mixer le meilleur des deux mondes avec un haut de niveau de performance tout en évitant de se poser comme une nième  baie traditionnelle dans laquelle on aurait simplement substitué des diques SSD à des disques SATA. Les disques SSD servent exclusivement de cache en lecture aux données.
 



Le secret de la perfomance NImble se situe dans  le Cache Accelerated Sequential Layout ou CASL qui est un index des blocs de données, hyper optimisé, hébergé au sein même de la mémoire des seveurs qui y accèdent. Ce dernier est nativement couplé avec une fonction de compression des données in-line réduisant l'empreinte du l'espace disque de l'ordre de 30%. Les données sont exclusivement stockées sous forme de blocs de 4K en mode séquentiel qui sont défragmentés si besoin à la volée. L'intérêt de la chose et de pouvoir supporter nativement la primitive space reclaim VAAI puisque la baie gére la chose au niveau hardware, mieux, les snapshots  n'occupent quasiment pas d'espace.

Pour nous autres utilisateurs VMware, Nimble propose un agent SRA pour Site Recovery Manager et NImble propose son propre plug-in PSP appelé Nimble_PSP_DIrected permettant de paralléliser les requêtes IO sur l'ensemble des tiroirs disques en mode scale-out.

Je vous ferai un retour prochainement sur l'utilisation dans la vraie vie de ce produit qui me paraît prometteur.


samedi 27 juillet 2013

Petites news de petits Coons

Les petits maine coons nés mi-juin à la chatterie Katoochat ont aujourd'hui 1 mois et demi et poussent comme des champignons. Ils pèsent au-delà des 800g. Nous avons décidés de garder Ilea, sans nul doute une future championne. Isaline et Izmir quand à eux sont encore disponibles à la vente.

Photos prises au Nikon D800 + Nikkor 28-300. Vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.

Princesse Iléa de Katoochat
J'ai cru voir un rô minet !
Izmir de Katoochat, le gros nounours qui suit les traces du gabarit de son papa

La calîne et sage Isaline de Katoochat, magnifique petite tortie (tricolore) très prometteuse

lundi 15 juillet 2013

Images de feu d'artifice

S'il est une période de l'année pour immortaliser un feu d'artifice, on peut dire que celle du 14 juillet s'y prette bien. J'ai donc pris comme modèle le feu d'artifice tiré ce 14 juillet 2013 à Orléans. Comme toujours, j'ai utilisé le Nikon D800 à ISO 100, 14mm f/2.8 à f/5, et un temps de pause manuel (mode Bulb) variant de 1 à 8 secondes. Voici un petit échantillon de ce que j'ai capturé.











 





vendredi 5 juillet 2013

Quelques photos du Muséum National d'Histoire Naturelle

Une lumière extrêmement travaillée dans l’impressionnante grande galerie de l'évolution au  Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.-  Pas de flash Nikon D800 + 14mm - (vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir)





Non, ce n'est pas une piscine, juste le eflet du plafond dans une vitrine








jeudi 4 juillet 2013

Doug Engelbart l'inventeur de la souris informatique nous a quitté

Vu sur ZDNET.fr - Jeudi 04 Juillet 2013
 
Doug Engelbart, inventeur de la souris, est décédé à 88 ans. Loué pour ses apports objectivement nombreux à l'informatique, l'inventeur de la souris a toujours entretenu une relation complexe à la Silicon Valley.

Le site de démonstration de la souris par Douglas Engelbart, loué à raison comme l'un des personnages importants de l'informatique personnelle, aura probablement plus de visites en quelques jours qu'au cours des dernières années. Les vidéos présentées par l'université de Stanford montrent l'ingénieur en 1968, utilisant pour la première fois en public son invention couplée à un système d'exploitation à interface graphique.
 
Plus de 40 ans plus tard, on ne pourra que s'étonner une nouvelle fois de la longueur de la démonstration (la vidéo complète est en bas de page sur le site de l'université) : 100 minutes pour montrer un objet aussi banal, voire dépassé, que la souris. Mais replacé dans le contexte de l'époque, on comprend l'intérêt documentaire de la vidéo.
La légende de la souris dormante

 Développée à partir de 1963, la souris consistait à ses débuts en une coque en bois et deux roues de métal, permettant d'indiquer un déplacement latéral ou d'avant en arrière. Notons que la boule, longuement utilisée après ce premier prototype à deux roues et jusqu'à l'arrivée des souris à pointeur optique, a été inventée indépendamment et plusieurs années avant par trois chercheurs travaillant pour le gouvernement canadien. Cette boule a été utilisée dans la première souris commercialisée au monde, par l'entreprise allemande Telefunken, quelques semaines avant la démonstration d'Engelbart. Cela n'empêche cependant pas Engelbart d'être considéré comme l'inventeur de la souris, notamment grâce à son travail sur le positionnement du pointeur basé sur les abscisses et les ordonnées, et à sa démonstration de 1968 d'être baptisée "la mère de toutes les démos".
 
Malgré l'innovation claire que représente aujourd'hui la souris, elle n'a été utilisée que tardivement à l'époque. Le premier ordinateur à l'intégrer par défaut est le Xerox Alto, qui combinait souris et clavier en périphériques d'entrée... à sa commercialisation en 1973. Cela faisait donc dix ans qu'Engelbart avait débuté son travail sur la souris. Et encore le périphérique n'a-t-il commencé à sortir de l'ombre que dans les années 1980, avec le Xerox 8010 Star Information System puis le Macintosh 128K et sa Lina Mouse. Enfin la reconnaissance pour l'invention d'Engelbart ?

Pas sûr, car le chercheur n'a jamais détenu les droits sur les brevets de la souris. C'est le Stanford Research Institute, aujourd'hui SRI International, qui en détenait la propriété intellectuelle. Pas de royalties, donc... Et il n'y en aurait pas eu. Car dans tous les cas, le brevet était expiré en 1987, une date à laquelle l'utilisation de la souris n'était pas encore massive. D'où la légende d'une révolution qui aurait dormi dans les cartons du Xerox PARC durant de nombreuses années avant de bouleverser l'informatique, à un point qu'on ne peut apprécier qu'aujourd'hui, avec le recul.

Cette anecdote illustre bien le rapport ambigu d'Engelbart avec la Silicon Valley. S'il est l'un des premiers à avoir fait une démonstration géante et enregistrée par des caméras à San Francisco - un exercice désormais pratiqué par toutes les plus grandes sociétés informatiques - il n'a pas toujours eu la reconnaissance de ses pairs.

Né en 1925, Doug Engelbart a étudié l'ingénierie électrique à l'université d'Etat de l'Oregon, aux Etats-Unis. Technicien en communications pendant la Seconde guerre mondiale puis technicien en électricité à la Naca (l'ancêtre de la Nasa), il finira bientôt par retourner sur les bancs de l'université, à Berkeley (Californie), pour y passer diplôme d'ingénieur et doctorat. Ce n'est qu'après 1955 qu'il intégrera, doctorat en poche, le laboratoire de recherche de Stanford. Son laboratoire sera à l'origine d'un bon nombre de technologies, dont certaines intégrées à "la mère de toutes les démos" en 1968 : le bureau virtuel, la visioconférence, le courrier électronique ou encore les liens hypertextes.

L'oubli progressif

Suite à des dissensions dans son laboratoire, il tombera un peu dans l'oubli en 1976. Notre confrère Tom Foremski, sur ZDNet.com, explique bien la vie publique assez troublée d'Engelbar : "Malgré toutes les accolades et témoignages de son génie, la Silicon Valley a largement ignoré son travail et il a passé des années à tenter de financer ses idées, et même à se faire entendre par quelqu'un."

Ingratitude de la Silicon Valley ? "J'ai parfois l'impression que mon travail dans les 20 dernières années a été un échec," confessait en 2005 Doug Engelbart à l'auteur du blog. "Je n'ai pas été capable de trouver des financements et d'engager le dialogue avec qui que ce soit."
 
Conséquence directe : l'informatique aurait passé des décennies à réinventer ce qui avait déjà été démontré en 1968, jugeait alors le chercheur. "Nous avions des postes de travail personnels qui envoyaient des messages sur un réseau, nous pouvions partager un écran à distance, nous avions l'email, nous avions les feuilles de calcul, les éditeurs de texte, les applications."

Mais ses demandes d'investissement, au SRI, resteront toutes lettres mortes, le menant à démissionner en 1986. Il créera en 1988 le Doug Engelbart Institute, animant des séminaires jusque dans les années 2000.
 
Pour lui, la révolution informatique est restée incomplète. La Silicon Valley passera sans doute rapidement à autre chose, au prochain hommage donné au prochain pionnier décédé, juge avec une pointe d'amertume Tom Foremski. Il reste de lui l'histoire de la souris, de l'informatique personnelle, un prix de l'Electronic Frontier Foundation en 1992 et un prix Turing en 1997.

mercredi 3 juillet 2013

OnTap 8.2, le scale-out à la sauce NetAPP

Vu sur le MagIT - Le 3 juillet 2013 (13:36) - par Christophe Bardy

Avec OnTap 8.2, NetApp veut convaincre ses clients d’adopter le mode cluster de ses baies
La version 8.2 d’OnTap, le système d’exploitation de stockage des baies NetApp FAS, apporte des améliorations importantes au mode cluster de l’OS, améliorations qui visent à doper la disponibilité des environnements de stockage. Elle amène aussi le support des derniers protocoles Microsoft. LeMagIT fait un tour d’horizon des fonctions à retenir.
A la fin du mois de juin, NetApp a officialisé la disponibilité d’OnTap 8.2, la dernière mouture de son système d’exploitation de stockage, qui motorise l’ensemble des baies FAS. En bêta chez certains clients depuis le début de l’année, OnTap 8.2 est entré en RC1 au mois d’avril et est désormais disponible pour l’ensemble de ses baies.

La nouvelle mouture d’OnTap met l’accent sur la haute disponibilité et la continuité d’activité avec notamment de nouvelles fonctions permettant le remplacement à chaud de contrôleurs au sein d’un cluster de baies FAS. Côté fonctionnel, le nouvel OS apporte aussi le support de SMB 3.0 et d’ODX dans les environnements Windows Server 2012, apporte le support de SnapVault dans les environnements en cluster et étend les capacités de déduplication.

Pour ce qui est des fonctions cluster, la première évolution est le support en mode SAN d’environnements allant jusqu’à 8 nœuds, contre 6 auparavant – la limite pour les clusters délivrant des services NAS étant toujours fixée à 24 nœuds.

Mais l’innovation la plus importante dans le mode cluster d’OnTap est sans doute l’arrivée du concept de Storage Virtual Machine qui permet de découper un cluster en de multiples entités logiques vues comme des baies autonomes par les différents locataires ou « tenants ». Ces locataires peuvent être des services d’entreprises, des entreprises (dans le cadre d’un cloud) ou des applications. On peut ainsi, par exemple, créer une SVM dédiée à fournir des services de stockage à une machine virtuelle particulière. Ce concept de SVM est particulièrement intéressant car chaque entité logique peut se voir attribuer des paramètres de qualité de service propres. On peut ainsi définir des seuils de performance par SVM (en nombre d’IO ou en bande passante).
Le principe des SVM dans le nouvel Ontap 8.2

Les SVM ont aussi un rôle à jouer dans la haute disponibilité des services de stockage. Ainsi, il est possible dans un cluster de décommissionner un contrôleur de stockage à chaud en transférant ses fonctions dans une SVM située sur un autre contrôleur. Il est par exemple possible, désormais, de décommissionner un contrôleur d’une paire en haute disponibilité pour le remplacer par un contrôleur plus moderne (OnTap 8.2 supporte désormais la création d’une paire de contrôleurs HA au sein d’une baie avec deux contrôleurs qui ne sont pas de la même famille). Il est aussi possible de réallouer des agrégats à chaud. Autant de fonctions nécessaires pour assurer des opérations de maintenance ou de migration non disruptives au sein d’un cluster. Comme l’explique Eric Antibi, le directeur technique de NetApp France, il devient de plus en plus difficile dans les grandes organisations de trouver des fenêtres de temps pour effectuer des maintenances sur les systèmes de stockage. Ces derniers sont en effet utilisés par de multiples applications qui souvent ne peuvent être arrêtées en même temps. Il n’est ainsi pas rare de devoir attendre 6 à 9 mois pour pouvoir trouver une fenêtre acceptable par l’ensemble des utilisateurs. En permettant d’effectuer la plupart des opérations de maintenance sur le cluster sans avoir à l’arrêter, NetApp estime retirer une importante épine du pied de ses clients.

Le support des derniers protocoles Microsoft

Quatre mois après EMC, NetApp se met aussi à la page des derniers protocoles Microsoft en apportant en mode cluster le support de SMB 3.0, la dernière mouture du protocole de partage de fichiers en réseau de Microsoft, et celui d’ODX, une API permettant le transfert aux baies de certaines fonctions de stockage (à l’instar des API VAAI de VMware). Concrètement, le support de SMB 3.0 va permettre à NetApp de doper les performances des services de partage de fichiers Microsoft, mais aussi de créer des architectures virtuelles fonctionnant sous Hyper-V 3.0 et basées sur SMB 3.0 (de la même façon que le constructeur propose déjà des architectures de référence vSphere basée sur NFS). On devrait ainsi prochainement voir apparaître des architectures FlexPod basées sur SMB 3.0.

ODX va quant à lui accélérer de façon drastique les opérations de clonage de VM, un point notamment important dans les environnements VDI. Notons au passage que les « infinite volumes » de NetApp sont désormais supportés en mode SMB (jusqu’alors, le support était limité à NFS) et permettent désormais de gérer des volumes géants allant jusqu’à 20 Po.

Terminons en signalant que les appliances virtuelles de stockage de la marque seront aussi prochainement proposées avec OnTap 8.2, ce qui permettra par exemple de constituer des clusters virtuels.