jeudi 29 août 2013

VMware vSphere 5.5 annoncé

Vu sur le MagIT - par Christophe Bardy Publié: le 29 août 2013

VMworld 2013 : vsphere 5.5 fait ses débuts 

VMware a profité de sa conférence VMworld qui se tient cette semaine à San Francisco pour dévoiler la version 5.5 de sa solution de virtualisation vSphere. Comme sa numérotation le laisse entendre, il ne s’agit pas d’une mouture conçue pour apporter des changements fondamentaux. Alors que l’usage de la virtualisation se généralise dans les datacenters et que la concurrence devient plus agressive, l’éditeur a plutôt concentré ses efforts sur l’amélioration des performances et sur la gestion des grands environnements, afin notamment de convaincre ses utilisateurs d’adopter sa solution pour leurs applications les plus critiques et les plus exigeantes.

Etendre la virtualisation aux applications les plus critiques

« Nous voulons étendre la virtualisation à toutes les applications. Et j’insiste à toutes les applications » a expliqué Pat Gelsinger, le CEO de VMware lors de son keynote. "Nous allons continuer à pousser pour l’adoption de la virtualisation de serveur jusqu’à ce que le datacenter soit virtualisé à 100%.

Une des rares salves d’applaudissement de l’audience s’est produite lorsque VMware a annoncé que vSphere 5.5 double l’essentiel des limites existantes de son hyperviseur. Le support mémoire passe ainsi à 4To par serveur physique, le nombre de processeurs logiques supportés à  320 et le nombre de vCPU par hôte à 4 096 (ce qui permet notamment de découper la capacité d’un serveur physique de façon plus granulaire).

Autre évolution importante, la taille maximum d’un volume de stockage au format VMDK, l’une des limites historiques de l’hyperviseur, passe de 2 To à 64 To, ce qui devrait permettre de simplifier grandement la gestion des grands environnements VMware basés sur des architectures SAN. Toujours côté stockage, la technologie de cache Flash présentée l’an passé sous le nom vFlash est désormais disponible dans vSphere 5.5 sous le nom vSphere Flash Read Cache. Comme le permettait déjà Citrix avec la technologie Intellicache de XenServer, Flash Read Cache permet à un serveur virtualisé d’utiliser un disque SSD local comme cache pour les VM qu’il héberge, afin de réduire le trafic I/O sur le SAN et d’optimiser les performances. Point intéressant, Flash Read Cache peut être utilisé en conjonction avec vMotion. Selon Flash Gelsinger, la technologie peut doubler les performances de certaines applications virtualisées.

Améliorer la disponibilité des applications dans vSphere 5.5

VMware a aussi dévoilé les améliorations apportées aux capacités de haute disponibilité de vSphere. Les versions actuelles de vSphere HA peuvent détecter la défaillance d’un hôte ou d’une VM et relancer cet hôte ou cette VM automatiquement. Avec la version 5.5 de vSphere, VMware ajoute une fonction baptisée App HA qui s’appuie sur la technologie d’Hyperic – une société rachetée par VMware et qui est aujourd’hui intégré à Pivotal, la société sœur de VMware en charge du cloud plate-forme et du Big Data - pour surveiller le bon fonctionner des applications dans les VM.

App HA est disponible avec la version entreprise plus de l’éditeur et nécessite l’installation de l’appliance virtuelle App HA sur l’hôte ainsi que le déploiement des agents hyperic dans les VM à surveiller. Si Hyperic détecte une défaillance applicative, l’appliance App HA est prévenue et peut déclencher un redémarrage de l’application ou si nécessaire de la VM qui l’héberge.

L’éditeur a aussi affiné le fonctionnement de vSphere HA de façon à permettre à l’administrateur de définir des règles de non affinités entre VM. Il est aussi possible de faire en sorte qu’App HA ne redémarre pas un VM sur le même hôte qu’une autre VM afin d’éviter des phénomène de « single point of failure ».

Le Single Sign-on refondu

VMware a aussi réécrit le code de la fonction de single sign-on de vSphere, une réécriture dont l’objectif est de venir à bout des comportements parfois frustrant du SSO dans vSphere 5.1. Le code originel avait été emprunté aux outils de SSO de RSA, une des divisions d’EMC mais avait été la source de multiples plaintes du fait notamment de la complexité de la gestion et de la mise à jour des certificats, mais aussi de problèmes de fonctionnement récurrents.

Selon VMware, la tarification et le modèle de licence de vSphere 5.5 reste inchangé par rapport à vSphere 5.1.

Reflets de METTIS

De retour à Metz, j'en ai profité pour réaliser quelques clichés autour des BHNS METTIS. Le système de transport en cours de rodage sera inauguré en octobre prochain. 
















jeudi 22 août 2013

Calme et reposé, voici un nouveau retour sur Nutanix

Tout d'abord quelques excuses pour mon absence un peu prolongée sur ce blog du fait des congés d'été, d'une charge de travail professionelle plus conséquente, d'une présence plus soutenue auprès de mes amis sur Facebook, du lancement du blog communautaire PourInfo Orléans, de la réalisation d'illustations photos pour plusieurs ouvrages autour d''Orléans et de la macro photographie plus particulièrement la chasse photo de mes chères libellules sachant que l'Anax Impérial fait de la résistance ... ou alors il n'aime tout simplement pas le Nikon D800.

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Pour ce retour dans la blogosphère voici donc mon (presque) premier billet post-congés d'été en direct du Pérogord Noir. J'ai choisis de revenir dans l'actualité de cette semaine avec nos amis de Nutanix qui ont fait l'annonce d'un nouvel OS à présent en version 3.5 incluant une interface graphique de management refondue, le support de la déduplication inline en RAM / SSD et en mode post-process pour les données stockées sur les disques SATA. Ces deux dernières fonctionnalités mettent  le constructeur à iso-fonctionnalités avec Simplivity. Pour mémoire, Nutanix propose déjà un agent SRA pour le support de VMware Site Recovery Manager et supporte les VAAI permettant la copie offload de fichiers et les snapshots.


Nutanix m'a gentiment prêté il y a quelques semaines un cluster NX-2000 afin de me permettre de mener à bien quelques tests de performances et de confronter la pertinence de la solution aux vrais enjeux techniques de nos systèmes d'informations. Je vous donnerai donc ici un avis sur l'ancienne release du Nutanix Operating System sachant que rendez-vous est d'ors et déjà pris pour évaluer la nouvelle version.


Physiquement, considérez un boitier Nutatnix comme un mini-blade 2U très compact supportant jusqu'à quatre lames serveurs, appelés noeuds dans le jargon Nutanixien ,ainsi que le stockage associé mixant SSD et SATA d'une quinzaine de To au total .L'interconnexion et l'accès au management s'opère au travers de multiples liens externes giga et 10 giga CX Ethernet, juste ce qu'il faut pour se créer un datacenter à la bande passante impressionnante dans un format tout rikiki à comparer aux 4 x 1U de serveurs + 2U d'un NetApp FAS2240 par exemple avec le plat de spagghettis de filasse qui va avec .... C'est vraiment l'idéal pour démarrer un nouveau site, mettre en place une infrastructure en vue d'un site plan de reprise / continuité d'activité dans un espace très contraint,  ou encore permettre la mise en place rapide d'une infrastructure de formation en emmenant les serveurs de la salle de formation tout simplement dans son coffre de voiture.

Concernant l 'alimentation électrique, avec une consommation en usage courant de 6A, deux simples câbles suffisent gage d'une rationalisation de la consommation électrique.



La gestion du stockage et celle du cluster repose sur un ensemble de machines virtuelles VMware dédiées appelées CVM, hébergées sur chacun des noeuds physiques. Il faudra prendre en compte cette donnée dans le calcul du dimensionnement des noeuds au regard des aspects CPU et mémoire consommés du fait de l'overhead induit. Et oui, habituellement, c'est le contrôleur externe de votre baie de stockage qui absorbe les IOPS, chez Nutanix, c'est le serveur physique lui-même qui fait le boulot, à l'image de ce que ferait une VM Nexenta ou HP VSA (ex-Lefthand) : c'est le prix de la suppression de l'adhérence physique / virtuelle.




Concernant l'implémentation au sein d'une infrastructure existante, pas de problème particulier pour qui maîtrise convenablement VMware 5.X et a été formé à l'utilisation de la console Nutanix très intuitive. Mon cluster était opérationnel en moins de 2 heures, mise en rack et câblage inclus ! Il faut dire que j'ai quelques biscotos me permettant de porter les 30kg de l'engin :) Encore un gros plus pour encore réduire les coûts de gestion liés au Datacenter.

Pour le paramétrage : connexions des cartes ILOs, déclaration en quelques clics souris des adresses IP des ESX, mappage des VLANs, création des Datastores NFS. Bref, on fait du VMware avec une facilité déconcertante et je me suis surpris à copier/ démarrer une copie d'une de mes VMs de production en 10 minutes. Pour la sauvegarde, comme d'habitude, utilisation des vStorage API, avec NetBackup 7.5 dans mon cas, sans soucis particulier. Lorsque le cluster est configuré, on peut se passer de l'interface Nutanix et travailler quasi-exclusivement avec vCenter.

Au final, cette solution est le représentant d'une nouvelle race d’infrastructures convergées et je n'ai qu'un seul regret, celui que Nutanix soit venu récupérer l'engin déjà très convoité et attendu par ailleurs, ce que je comprends

Merci à Sammy et Sylvain pour le prêt.

vendredi 16 août 2013

Etoile d'une nuit d'été

Vu dans Ciel des hommes par Thibaut Alexandre publié le 15-08-2013  
La nouvelle vient de faire le tour le monde : une nouvelle étoile est apparue dans la constellation du Dauphin ! 

Une photo que j'ai réalisé au Nikon D800 avec un objectif ultra lumineux 50mm f/1.4
La nova est encerclée en rouge.


Cette nova, comme l'appellent les scientifiques, a été découverte hier, le 14 août 2013, par l'astronome japonais Koichi Itagaki, de Yamagata.



La nova du Dauphin a été baptisé du nom « barbare » de PNV J20233073 2046041, ce qui n'est évidemment pas pratique à retenir. Nous nous contenterons donc de la surnommer Nova du Dauphin (ce qui, reconnaissons le, est bien plus facile;) ).


Lors de sa découverte, sa magnitude était de 6,3, ce qui fait d'elle une nova assez brillante, aisément visible aux jumelles. Au cours des heures qui ont suivi sa découverte, de nombreux astronomes à travers le monde ont confirmé la nouvelle et remarqué qu'elle gagnait peu à peu en brillance, jusqu'à atteindre la magnitude 5,5 aujourd'hui.


Avec une excellente vue et un ciel bien sombre, il est donc théoriquement possible de la voir à l'oeil nu.
Petite note en passant : bien que PNV J20233073 2046041 (ha, quel nom...) soit une nova (« nouvelle » en latin), cela ne signifie pas qu'il s'agit d'une étoile en train de naître. En fait, les novae correspondent à des couples stellaires très particuliers, où une naine blanche orbitant très près d'une étoile géante rouge arrache un peu de matière à sa voisine, entraînant une explosion très spectaculaire se traduisant par une augmentation brutale de luminosité. Cet éclat est relativement bref, puisqu'il ne dure en général que quelques jours.
Il faudra donc faire vite si vous voulez observer cette Nova du Dauphin ! Fort heureusement, la constellation où elle se trouve est parfaitement située pour l'observation en ce moment, et la météo est bonne.

Pour trouver la Nova du Dauphin, il y a plusieurs méthodes. L'une des plus simples est de suivre... la Flèche ! En effet, la Nova du Dauphin est située pratiquement dans le prolongement de la constellation de la Flèche, située au Nord de la brillante étoile Altaïr, de l'Aigle. La Nova du Dauphin se situe également dans la prolongation d'un autre alignement remarquable, constitué par les étoiles delta et alpha du Dauphin (les deux étoiles situées au milieu du losange dessiné par la constellation). La difficulté sera de remarquer ce point lumineux unique au milieu de tout ce fourmillement d'étoiles, car nous sommes ici au beau milieu de la Voie lactée.


Les possesseurs de télescopes motorisés sont largement avantagés, car le nom scientifique de la Nova du Dauphin donne directement ses coordonnées stellaires (d'où nom bien compliqué) : ascension droite de 20h23'30,7'' et déclinaison 20°46'06'' (J2000). Les amateurs d'objets du ciel profond noteront que la Nova du Dauphin se situe à 0,7° au Nord-Est de la nébuleuse planétaire NGC 6905, surnommée la Nébuleuse de l'Eclair Bleu. Un nom presque prédestiné, finalement... Et vous, vous la voyez ? Venez en discuter, suivre l'évolution de son éclat et découvrir nos astuces pour la trouver sur notre groupe Facebook. Bonne chance et bon ciel à vous tous !

jeudi 8 août 2013

Naissance d'un (presque) petit nouveau dans la blogosphère orléanaise

Il y a quelques mois naissait un petit compte twitter qui voulait donner sans prétentions des infos utiles sur la région orléanaise. De fil en aiguille, quelques habitués se sont raccrochés à ce fil pour l'alimenter à leur tour. Voyant son audience enfler et n'ayant pas le dont d'ubiquité, Julien (oui, encore un, c'est comme les Olivier, ce sont des mecs bien),  le propriétaire du compte,  proposa à ces quelques valeureux chevaliers du tweet de le rejoindre pour créer un projet de plus grande ampleur et partir en croisade face à ce presque néant de la présence d'Orléans sur Internet. C'est ainsi que vient de naître le nouveau blog PourInfo  ... et vous y retrouverez certains de mes clichés.

@LaRep : Bref, on a pris le taureau par les cornes ...


A force d’entendre les gens se plaindre qu’il n’y a rien à faire à Orléans, nous avons adopté un autre point de vue, beaucoup plus positif. Nous avons plutôt choisi de mettre en avant tout ce que l’agglomération Orléanaise ( et un plus ) peut nous apporter de bon et en creusant un peu, on sait rendu compte qu’on avait beaucoup de choses à vous présenter !

Ce blog est ouvert à tous afin de vous apporter des articles variés. Déjà plusieurs personnes ont répondu à mon appel et sont prêtes à vous partager leur passion pour la culture, la photographie ou tout simplement pour notre département ! Je les en remercie d’ailleurs car l’esprit reste celui du partage et la bonne humeur.
Les thèmes abordés seront surtout le sport, les bars/restos, les sorties et les points d’intérêts de l’agglomération avec toujours cette envie de vous faire partager les choses positives qui entoure notre ville.
Le blog a été conçu pour qu’il soit agréable à utiliser aussi bien avec votre smartphone qu’avec un ordinateur. N’hésitez surtout pas à réagir aux articles car tous les échanges sont enrichissants ( surtout lorsqu’ils sont courtois :) )

Par un heureux hasard, LaRep’ de ce matin a publié un article sur la représentation d’ Orléans sur internet (merci @DS_45). Il en ressort une ville plutôt figée et c’est sur le site Doctissimo qu’il y a le plus d’échange au sujet de notre ville :( Nous n’avons pas vocations à supplanter ce site mais je pense quand même qu’il y a des choses à faire (même modeste) afin de faire vivre un peu plus notre ville. A l’heure du web 2.0 , les réseaux sociaux peuvent permettre de rendre accessible facilement toutes les informations et c’est ce que j’essaye de faire avec mon compte twitter @pourinfo dans un esprit détendu et ouvert.

Dés à présent vous pouvez :

Consultez le blog qui comporte pour le moment majoritairement des articles déjà publié sur l’ancien blog 
Prendre contact avec moi si vous avez des questions ou envie de rejoindre l’équipe -> contact
Consulter et ajouter les agendas dédiés au sport et aux événements à ne pas louper, sur votre smartphone et vos agendas perso.

Soumettre vos articles

En vous souhaitant une bonne lecture, bien amicalement,

Julien.

samedi 3 août 2013

Passage de quelques orages sur l'orléanais

Après les fortes chaleurs de ces derniers jours, nous avons eu droit à quelques beaux orages. Je me suis positionné à proximité de la Loire pour donner plus de "relief" à la scène. ... Toujours Nikon D800 + 14mm, ISO 100 f/2.8  Pause B