Nimbus Data Systems fournit en fait une baie NAS CIFS/NFSv3,v4 et SAN ISCSI, supportant notamment des disques SSD et s'appuyant exclusivement sur des liens 10 Giga. Les SSD utilisés ici sont de type eMLC nécessitant un supplément de lectures/écritures par rapport aux SLC pour la manipulation des octets. Les têtes contrôleurs redondantes sont au nombre de deux en mode actif/actif, intègrent chacune 12 Go de cache et gèrent les disques au travers d'un backend SAS comme l'AMS de chez HDS. Ce produit empiète plutôt sur les plate-bandes de NetAPP y compris en reproduisant le RAID-6 .... Personnellement, j'apprécie le positionnement prix très aggressif probablement à la source du choix de disques SSD de type MLC. Au chapître des moins, on ne peut tirer parti de toute la puissance du SSD du fait de la limitation du ISCSI sur Ethernet et la dédup en Tier-1 risque de pénaliser sérieusement les contrôleurs quand bien même ils s'appuiraient sur du GPU-computing.
A lire sur le site d'Olivier Bouzereau stockagenews : Nimbus Data Systems croit aux baies de stockage 100% SSD
Thomas Isakovitch n’en est pas à son premier essai. L’ex-fondateur de TrueSAN lance ce lundi un module SSD (de type eMLC) secrètement développé depuis un an par sa nouvelle société Nimbus Data Systems. De passage à Paris, il m’a dévoilé, en avant-première, les détails intimes d’une “architecture de stockage révolutionnaire”, dont la commercialisation en France et en Europe débute sous la houlette de Jose Rodrigues (ex-Veritas, ex-EqualLogic).
Les critères qui ont guidé les recherches de Nimbus sont l’endurance, la fiabilité et le rapport performances/prix. Jusqu’ici un disque SSD coûtait 10 à 30 fois plus cher qu’un disque magnétique, ce qui le réservait à un usage temporaire, en cache d’une baie de disques durs le plus souvent. Le nouveau module développé apporte un surcoût de 20% seulement ce qui permet de l’imaginer en stockage primaire, dès cette année.
Les critères qui ont guidé les recherches de Nimbus sont l’endurance, la fiabilité et le rapport performances/prix. Jusqu’ici un disque SSD coûtait 10 à 30 fois plus cher qu’un disque magnétique, ce qui le réservait à un usage temporaire, en cache d’une baie de disques durs le plus souvent. Le nouveau module développé apporte un surcoût de 20% seulement ce qui permet de l’imaginer en stockage primaire, dès cette année.
Pas plus de 100 watts consommés pour 5 To
La nouvelle baie SSD de Nimbus Data Systems profite du module eMLC (1,5 million d’Entrées/Sorties par secondes) pour apporter 10 fois plus de performances que les baies de disques rapides tournant à 15 000 tours/minutes. Mieux, elle consomme très peu d’énergie, 100 Watts environ, soit 90% moins qu’une baie à base de disques magnétiques.
En rejoignant la baie compacte (2U) de Nimbus, les modules SSD dépourvus de toute mécanique peuvent délivrer progressivement 2,5 To (pour 20 000 Euros environ), 5 To (35 000 Euros environ) et dans trois mois 10 To d’espace de stockage. Il suffira d’empiler jusqu’à 20 unités, au plus, pour constituer un pool ultra-rapide de 200 To.
Provisionning d’espace via l’iPhone
Les 200 clients actuels de Nimbus (déjà familiers des disques SAS et de l’Ethernet 10 Gbps) devraient “tous adopter le stockage SSD, chacun à leur rythme, sans aucune perte de fonctionnalité”, prévoit Thomas Isakovitch. La raison de cette migration ? L’allocation d’espace aux applications les plus critiques s’effectue très simplement, en quelques secondes via l’interface Web ou même depuis un iPhone d’Apple. En outre, les fonctions intégrées dans la baie sont très nombreuses ; parmi elles, citons le mirroring, la réplication synchrone ou asynchrone en temps réel, l’over-provisionning (une forme de virtualisation du stockage) et la déduplication de données inline, c’est à dire sur la baie, comme Data Domain ou Exagrid. Cette dernière fonctionnalité devient précieuse pour épauler des serveurs virtualisés : une baie de 5 To pourra soutenir 50 VM de 1 To chacune, en ne consommant pas plus qu’une lampe à incandescence !
De plus, le mode RAID 6 retenu tolère la panne simultanée de 2 modules SSD - conçus pour fonctionner pendant 17 ans sans interruption (mais garantis de trois à cinq ans seulement). La baie SSD de Nimbus retient le protocole iSCSI. Elle traite les fichiers NFS et CIFS et assure les snapshots.
Entrer sur le marché au juste prix
Innover pour se démarquer sur le marché est nécessaire mais pas suffisant. Nimbus Data Systems semble avoir quelques mois d’avance sur ses concurrents, avec une solution SSD simple et compétitive. Mais, comment vont réagir les NetApp, Dell/EqualLogic, HP, Pillar, EMC et autres HDS ? Pour Thomas Isakovitch, la grande majorité des acteurs du stockage professionnel a investi très lourdement pour contourner les lacunes des disques magnétiques : “Ils ne vont pas jeter du jour au lendemain toutes les technologies qu’ils ont développées pour compenser la lenteur des disques durs. Certains, se mettent tardivement aux nouvelles architectures - telle iSCSI - et vendent un seul disque SSD au prix où nous proposons une baie complète.”
Innover pour se démarquer sur le marché est nécessaire mais pas suffisant. Nimbus Data Systems semble avoir quelques mois d’avance sur ses concurrents, avec une solution SSD simple et compétitive. Mais, comment vont réagir les NetApp, Dell/EqualLogic, HP, Pillar, EMC et autres HDS ? Pour Thomas Isakovitch, la grande majorité des acteurs du stockage professionnel a investi très lourdement pour contourner les lacunes des disques magnétiques : “Ils ne vont pas jeter du jour au lendemain toutes les technologies qu’ils ont développées pour compenser la lenteur des disques durs. Certains, se mettent tardivement aux nouvelles architectures - telle iSCSI - et vendent un seul disque SSD au prix où nous proposons une baie complète.”
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