Si le disque SSD devient le standard du stockage de l'ordinateur portable, on ne peut pas franchement dire qu'il en soi de même dans les SANs d'entreprise. Pourquoi ? A cause de sa trop faible capacité de stockage ? A cause de sa durée de vie hypothétiquement inférieure au traditionnel disque mécanique ? Parce qu'il ne consomme pas assez d'électricité :) ? Non, un peu de sérieux. Voyons les choses sous un autre angle : un disque SSD de la taille d'un grosse boite d'allumettes supporte en écriture 6000 IOPs soit l'équivalent de 24 disques FC 15 000 tours, du pain béni pour du transactionnel intensif, imaginez un LUN composé de plusieurs unités :
On configure ALUA en mode Multipathing RR comme il se doit dans vSphere (contrôleurs actif/actif asymétriques) pour dialoguer avec son Pillar AXIOM 600 équipé d'une brique SSD soit 12 disques et ...
... sa base Oracle en VM se met à fonctionner un peu plus vite. Imaginez qu'il faudrait l'équivalent de 306 disques FC 15K pour obtenir la même performance, c'est un tout petit peu moins encombrant et énergivore tout en permettant d'améliorer significativement la productivité de l'entreprise. Vous noterez que je n'ai pas mis les tables de données sur SSD mais sur de simples disques SATA. J'ai testé aussi le provisionning de 300 VMs View 4 en clone liés : 5 secondes chrono en main.
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