Cette fois, je vous entraîne aux frontières de la synthèse électronique vers un produit à la fois mystèrieux mais relativement connu le vocoder. Le vocoder ne date pas d'hier puisqu'il a été inventé en 1939 par Homer Dudley dans les fameux Bell Laboratories alors qu'il cherchait à compresser le son en réduisant la bande passante nécessaire pour en faciliter la transmission sur les réseaux téléphoniques. Le nom vocoder provient d'ailleurs de la contraction de "Voice Coder". Ce système sera notamment utilisé lors de la seconde guerre mondiale pour établir les communications trans-océaniques entre Roosevelt et Chruchill. Mais c'est après la guerre, en Allemagne à l'université de Bonn qu'il trouvera ses premières applications musicales. Ce n'est peut-être pas un hasard si les allemands ont été férus très tôt de la chose à l'image du groupe Kraftwerk. Le principe est de représenter chaque consonne et voyelle en bande de fréquences représentant leur spectre. L'ensemble d'une voix peut ainsi être représentée par une douzaine de bandes de fréquences.
Dans un vocoder, on trouve les éléments principaux suivants : l'entrée - souvent un micro-, le filtre passe-bande chargé d'extraire et de garder les fréquences intéressantes en les transformant en tension de contrôle. Cette tension est ensuite chargée de moduler à son tour la section synthèse recréant le son de toute pièce grâce à d'autres filtres passe-bande modulés par une fréquence externe dite porteuse à l'image du son provenant d'une source externe par exemple un synthétiseur fournissant un signal en triangle brut, signal donnant le meilleur résultat. Si le signal carré est acceptable, la sinusoïde est à proscrire.Personnellement, j'utilise les Roland juno 6/60/106 qui se prettent facilement à l'exercice. Pour plus de subtilité, les violons du Korg 01/w vous transporterons tout en nuances.
Dans un vocoder, on trouve les éléments principaux suivants : l'entrée - souvent un micro-, le filtre passe-bande chargé d'extraire et de garder les fréquences intéressantes en les transformant en tension de contrôle. Cette tension est ensuite chargée de moduler à son tour la section synthèse recréant le son de toute pièce grâce à d'autres filtres passe-bande modulés par une fréquence externe dite porteuse à l'image du son provenant d'une source externe par exemple un synthétiseur fournissant un signal en triangle brut, signal donnant le meilleur résultat. Si le signal carré est acceptable, la sinusoïde est à proscrire.Personnellement, j'utilise les Roland juno 6/60/106 qui se prettent facilement à l'exercice. Pour plus de subtilité, les violons du Korg 01/w vous transporterons tout en nuances.
Pour les machines les plus connues, les plus réputées et les plus chères, on trouve les EMS 2000,3000 et 5000, moins hauts de gamme le Roland VP-330 ou le Korg VC-10, plus récemment le Micro-Korg ou le très abordable Electrix Warpfactory que les ignares décrient parce qu'ils n'ont pas compris que le problème n'était pas l'appareil en lui-même mais la piètre qualité de la source sonore externe qu'ils utilisent pour le moduler ... à 150€, faites-vous plaisir car c'est autre chose qu'un pauvre plug-in VST et bien plus pratique à modifier en temps réel. Vous pourrez vous prendre pour Daft Punk en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire ....
Alors qui a utilisé du vocoder ? Vangelis dans le morceau 'Ballad' sur son album Spiral (1977), notre maître à tous Jean-Michel Jarre sur Equinoxe 4 par exemple, les germaniques et très en avance Kraftwerk sur 'Trans-Europe Express', 'Autobhan' ou 'Robots', Earth Wind and Fire avec le sublissime 'Let's Groove' et puis plus récemment Daft Punk dans 'Around the world' ou 'One more time'.
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