John Chowning, un professeur de l'université Standford, inventa à la fin des années 1960 le principe de la synthèse FM, oui comme la radio du même nom jeune Padawan, un principe de synthèse totalement novateur à l'époque car il ne s'appuyait pas sur la traditionnelle générationdu son à partir de Voltage Control Oscillator VCO ou oscillateur contôlé par tension électrique + ou -5 V. Yamaha réussi à mettre au point des prototypes dans les années 70 et breveta même l'exclusivité de la synthèse FM ce qui rapportera près de 20 millions de dollars à l'université de Standford.
De cette histoire va naître un synthé de légende : le Yamaha DX7, monotimbral (un son à la fois), 16 voix de polyphonie soit 16 touches appuyées simultanément qui génère du son en même temps quand à l'époque on en avait difficilement 8 chez Korg sur le Poly 61 ou Roland avec le Jupiter-8. 32 emplacements mémoire permettaient de stocker le fruit de son boulot patiemment réalisé au travers du seul curseur faisant varier les paramètres accessibles dans le menu de touches tactiles de la face avant. 180 000 exemplaires furent fabriqués, ce qui constitue encore de nos jours un record.Il possèdait 32 algorithmes de synthèse basé sur 6 oscillateurs sinusoïdaux, à la fois porteurs et modulateurs. Chaque oscillateur était capable de réinjecter son propre signal en entrée. Des enveloppes complexes modifiait le taux de modulation FM. Il fut aussi un des premiers synthés à comporter les fameuses prises DIN Musical Instrument Digital Interface (MIDI). On pouvait d'ailleurs raccorder la bête à un séquenceur logiciel fonctionnant sur Commodore 64 pour faire de la MAO, ben oui quoi de la Musique Assistée par Ordinateur !!!! Bon, et le son dans tout ça ? La synthèse permet d'en créer qui peut aller du très évolutif très riche jusqu'au plus subtile et cristallin ou de jouer les caméléons en imitant à la perfection (et au prix de plusieurs heures de mise au point) des divas telles que le Fairlight, le PPG ou autre Synclavier hors de prix. Le DX7 sonnera d'ailleurs le glas pour nombre de ces derniers et même de ses concurrents. Yamaha s'offirira le luxe de racheter Korg en 1986. A noter une option qui se nommait la carte Supermax lui apportant de savantes combinaisons de 5 iem, un arpegiteur synchronisable en 1/8,1/16,1/32 avec d'autres synthés midi bien sûre, et 512 emplacements mémoire.
Alors, qui l'a utilisé ? Et bien tout le monde surtout le trio prolifique Stock, Aitken et Waterman, les compositeurs des premiers tubes de Kylie Minogue, Jason Donovan et autres Rick Astley. Sinon, fermez les yeux et rappelez vous les premières notes de la musique du Grand Bleu de Eric Serra ....
De cette histoire va naître un synthé de légende : le Yamaha DX7, monotimbral (un son à la fois), 16 voix de polyphonie soit 16 touches appuyées simultanément qui génère du son en même temps quand à l'époque on en avait difficilement 8 chez Korg sur le Poly 61 ou Roland avec le Jupiter-8. 32 emplacements mémoire permettaient de stocker le fruit de son boulot patiemment réalisé au travers du seul curseur faisant varier les paramètres accessibles dans le menu de touches tactiles de la face avant. 180 000 exemplaires furent fabriqués, ce qui constitue encore de nos jours un record.Il possèdait 32 algorithmes de synthèse basé sur 6 oscillateurs sinusoïdaux, à la fois porteurs et modulateurs. Chaque oscillateur était capable de réinjecter son propre signal en entrée. Des enveloppes complexes modifiait le taux de modulation FM. Il fut aussi un des premiers synthés à comporter les fameuses prises DIN Musical Instrument Digital Interface (MIDI). On pouvait d'ailleurs raccorder la bête à un séquenceur logiciel fonctionnant sur Commodore 64 pour faire de la MAO, ben oui quoi de la Musique Assistée par Ordinateur !!!! Bon, et le son dans tout ça ? La synthèse permet d'en créer qui peut aller du très évolutif très riche jusqu'au plus subtile et cristallin ou de jouer les caméléons en imitant à la perfection (et au prix de plusieurs heures de mise au point) des divas telles que le Fairlight, le PPG ou autre Synclavier hors de prix. Le DX7 sonnera d'ailleurs le glas pour nombre de ces derniers et même de ses concurrents. Yamaha s'offirira le luxe de racheter Korg en 1986. A noter une option qui se nommait la carte Supermax lui apportant de savantes combinaisons de 5 iem, un arpegiteur synchronisable en 1/8,1/16,1/32 avec d'autres synthés midi bien sûre, et 512 emplacements mémoire.
Alors, qui l'a utilisé ? Et bien tout le monde surtout le trio prolifique Stock, Aitken et Waterman, les compositeurs des premiers tubes de Kylie Minogue, Jason Donovan et autres Rick Astley. Sinon, fermez les yeux et rappelez vous les premières notes de la musique du Grand Bleu de Eric Serra ....
Détails des algorithmes disponibles et du clavier tactile ... doctorat en mathématique quasi obligatoire pour sortir volontairement le son que l'on souhaite.
A noter que Yamaha déclinera la synthèse FM matérielle sur le récent Loop Factory DX200 présent sur la photo en compagnie de son grand père DX7 équipé d'une carte SuperMax et même sur un plug in VST appelé FM7 qui imite à la perfection la version matérielle.
PS : Le DX7 de DS a remué de la puce quand il lui a fait prendre l'air, il était d'ailleurs à deux doigts de lui attacher le cordon d'alim autour de l'arbre afin d'éviter que la bête ne s'échappe :-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire