En ce beau dimanche ensoleillé, je me suis laissé aller à consulter l'actualité IT et je suis tombé sur cet article :
Virtualisation et cloud computing, oui mais - Par Alain Bastide le 30/06/2010 - indexel.net
Le récent débat à l'Assemblée nationale ainsi que la nouvelle étude du cabinet Solucom soulignent les avantages mais aussi les limites du cloud computing et de la virtualisation. Sécurité et réversibilité sont les mots clés.
Tiens, nos élus se penchent sur le sujet. Petit gratouillage d'oreille : deux entreprises à vocation strictement commerciale, qui publient une étude qui n'irait pas dans leur intérêt, c'est pas un peu (beaucoup trop) louche ?
Relevés pèle mèle dans
l'étude :
"TSE et Citrix c'est de la virtualisation !!"
-> mais bien sûr, 40 terminaux série derrière un HP 9000 aussi, hein ?
Larry Ellison n'aime pas le Cloud : bande de naïfs, quand Larry dit qu'il n'aime pas quelque chose c'est qu'au contraire il s'intéresse de prêt au sujet ...
"Un ROI diffcile à établir
La multiplicité des méthodes
d’évaluation suivant l’axe fnan-
cier (TCO, ROI et autres business
case) de l’intérêt de solutions et
les chiffres publiés un peu partout
contribuent tantôt à promettre des
économies importantes, tantôt à
créer l’effet inverse."
-> mettre en place 25 serveurs logiques au lieu de 25 serveurs physiques dans une salle informatique pour répondre aux mêmes besoins ne constitue dont pas une source d'économie évidente pour l'espace au sol, les ports réseaux, la clim et l'énergie d'alimentation utilisée ???
"Un serveur virtuel coûtera toujours moins cher qu’un
serveur physique classique, mais l’écart peut ne pas
être si important : pas de quoi faire du low cost sans
dispositions particulières. Globalement, les coûts de
l’infrastructure serveurs et sa gestion peuvent augmen-
ter, la gestion de la demande étant globalement le
meilleur levier d’économie."
-> faux archi faux, c'est l'inverse !!!
Un serveur virtuel coûte aussi cher à l'achat, voir plus cher du fait de la mutualisation des moyens pour consolider qui ne sont pas eux low-cost. En revanche, le MCO fait un bon largement quantifiable pour l'entreprise.
Heureusement, quelques verbiage sur la sécurité et la confidentialité des données que je dénonce depuis deux ans un peu partout ouf ... mais pas de propositions concrètes et pratiques comme d'hab. Pas de définition du Cloud computing. Bref un truc de théoricien qui n'a jamais virtualisé un serveur de sa vie et qui se permet de se la jouer spécialiste. Avec ça, c'est vrai que nos élus sont bien conseillés, j'espère juste que ce n'est pas le genre de personnes auxquelles ils vont faire appel pour éventuellement légiférer.