Déjà des adeptes pour la nouvelle carte de bus-tram « sans contact » - Publié le 04 juillet 2010 - 00:58 par Grégory Legrand
Les clients sont pris en photo, via une webcam, pour bénéficier d'une carte « sans contact » nominative.Alors qu'il ne sera mis en service que le 1er décembre prochain, le système de billetterie version « hi-tech » de la Semtao séduit déjà la clientèle. Plus pratique et plus fiable, il devrait doper la fréquentation.
On connaissait le ticket cartonné avec sa petite bande magnétique. À partir du 1er décembre, le système de billétique des transports urbains orléanais, devenu obsolète, laissera progressivement sa place à une carte « sans contact » type Navigo (connu des habitués du métro parisien). Comme à Paris, les Orléanais fréquentant le réseau de la Semtao pourront donc recharger à loisir leur carte nominative.
C'est donc une petite révolution qui va s'opérer, avec pour conséquence immédiate quatre avantages indéniables. La validation du titre se fera d'une manière plus fluide, fini donc la queue à l'oblitérateur aux heures de pointe. L'usager aura également la possibilité de stocker plusieurs titres de transport sur une même carte. Les contrôles s'effectueront aussi dans une plus grande transparence. Enfin, les risques de démagnétisation, et donc de falsification, disparaîtront.
« Marre des tickets »
La démarche est simple : depuis le 17 mai, il suffit de se rendre à l'agence Martroi (rue de la Hallebarde) ou sur le site Internet (www.semtao.fr) pour toute demande de carte nominative (voir ci-contre). Si l'on opte pour la carte déclarative, il faudra alors patienter jusqu'en décembre pour effectuer une demande en agence. Et justement, les demandes affluent depuis quelques jours !
Pour le moment, si ce sont surtout les abonnés actuels au réseau qui réalisent cette démarche, de nouveaux clients semblent conquis par le système, à l'image d'Élodie, étudiante à La Source : « Enfin ! Ça sera comme à Paris. J'en avais marre des tickets qui parfois ne fonctionnaient pas. Je pense franchement que je prendrai le tram plus souvent quand ce sera mis en service. »
Même son de cloche pour Hervé, un Fleuryssois qui hésite souvent entre la voiture et les transports en commun : « Une carte, c'est carrément plus pratique. On la recharge et après il n'y a rien à faire. Les tickets sont souvent écornés ou pliés et une fois sur deux on ne peut pas les oblitérer. Sincèrement, je pense que je laisserai ma voiture plus facilement au garage qu'avant. »
Si cette nouvelle billétique s'apparente à un vrai virage à 180 degrés pour l'AgglO et la Semtao, elle bousculera aussi les habitudes des dépositaires. En effet, la société des transports de l'agglomération orléanaise est chargée d'installer d'ici-là le lancement officiel d'une nouvelle machine : le terminal point de vente simplifié.
Une petite machine de type Carte bleue qui permet de recharger la carte « sans contact » des usagers. Des réunions d'information, ainsi qu'une formation, sont prévues dans ce sens pour les dépositaires afin que tout soit opérationnel le jour J. Le 1er décembre sera donc à marquer d'une pierre blanche pour le réseau orléanais après 21 ans d'utilisation d'un système aujourd'hui bien révolu.
Les clients sont pris en photo, via une webcam, pour bénéficier d'une carte « sans contact » nominative.Alors qu'il ne sera mis en service que le 1er décembre prochain, le système de billetterie version « hi-tech » de la Semtao séduit déjà la clientèle. Plus pratique et plus fiable, il devrait doper la fréquentation.
On connaissait le ticket cartonné avec sa petite bande magnétique. À partir du 1er décembre, le système de billétique des transports urbains orléanais, devenu obsolète, laissera progressivement sa place à une carte « sans contact » type Navigo (connu des habitués du métro parisien). Comme à Paris, les Orléanais fréquentant le réseau de la Semtao pourront donc recharger à loisir leur carte nominative.
C'est donc une petite révolution qui va s'opérer, avec pour conséquence immédiate quatre avantages indéniables. La validation du titre se fera d'une manière plus fluide, fini donc la queue à l'oblitérateur aux heures de pointe. L'usager aura également la possibilité de stocker plusieurs titres de transport sur une même carte. Les contrôles s'effectueront aussi dans une plus grande transparence. Enfin, les risques de démagnétisation, et donc de falsification, disparaîtront.
« Marre des tickets »
La démarche est simple : depuis le 17 mai, il suffit de se rendre à l'agence Martroi (rue de la Hallebarde) ou sur le site Internet (www.semtao.fr) pour toute demande de carte nominative (voir ci-contre). Si l'on opte pour la carte déclarative, il faudra alors patienter jusqu'en décembre pour effectuer une demande en agence. Et justement, les demandes affluent depuis quelques jours !
Pour le moment, si ce sont surtout les abonnés actuels au réseau qui réalisent cette démarche, de nouveaux clients semblent conquis par le système, à l'image d'Élodie, étudiante à La Source : « Enfin ! Ça sera comme à Paris. J'en avais marre des tickets qui parfois ne fonctionnaient pas. Je pense franchement que je prendrai le tram plus souvent quand ce sera mis en service. »
Même son de cloche pour Hervé, un Fleuryssois qui hésite souvent entre la voiture et les transports en commun : « Une carte, c'est carrément plus pratique. On la recharge et après il n'y a rien à faire. Les tickets sont souvent écornés ou pliés et une fois sur deux on ne peut pas les oblitérer. Sincèrement, je pense que je laisserai ma voiture plus facilement au garage qu'avant. »
Si cette nouvelle billétique s'apparente à un vrai virage à 180 degrés pour l'AgglO et la Semtao, elle bousculera aussi les habitudes des dépositaires. En effet, la société des transports de l'agglomération orléanaise est chargée d'installer d'ici-là le lancement officiel d'une nouvelle machine : le terminal point de vente simplifié.
Une petite machine de type Carte bleue qui permet de recharger la carte « sans contact » des usagers. Des réunions d'information, ainsi qu'une formation, sont prévues dans ce sens pour les dépositaires afin que tout soit opérationnel le jour J. Le 1er décembre sera donc à marquer d'une pierre blanche pour le réseau orléanais après 21 ans d'utilisation d'un système aujourd'hui bien révolu.
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