Par Thierry Lévy-Abégnoli le 11/03/2009 - indexel.net
Il y a encore deux ans, l'offre VMware VDI était sans concurrence mais devait être complétée par un "connection broker". Son successeur VMware View 3 est plus complet. Leurs concurrents jouent entre autres la carte du coût.
Il y a encore deux ans, l'offre VMware VDI était sans concurrence mais devait être complétée par un "connection broker". Son successeur VMware View 3 est plus complet. Leurs concurrents jouent entre autres la carte du coût.
Une solution de virtualisation de PC comprend un hyperviseur - qui accueille les machines virtuelles - et un "connection broker", qui met en relation ces machines et les clients légers des utilisateurs. À cela s'ajoute un protocole de déport d'affichage vers des clients légers, ainsi que des outils d'aide au déploiement qui incluent souvent des technologies de gestion optimisée des images des machines virtuelles. L'hyperviseur lui-même n'est plus un facteur de différenciation. Mais le support de plusieurs d'entre eux permet de conserver celui qui a déjà été déployé pour les serveurs.
1. Citrix XenDesktop : le principal concurrent de VMware
Citrix offre une solution complète incluant l'hyperviseur (Xen sous Linux), qui peut être remplacé par celui de Microsoft ou VMware. Le "connection broker" gère tous les types de postes clients. Il peut ainsi allouer à un utilisateur un PC virtuel, une session applicative avec déport d'affichage ou un PC lame. À terme, grâce au projet Independance, il sera même possible d'envoyer le PC virtuel vers le terminal, afin qu'il puisse exploiter sa puissance et s'exécuter en mode déconnecté. Le provisioning est réalisé à partir d'une seule et unique image du système, réutilisée des dizaines de fois. "Cette fonction est plus efficace que la technologie Linked Clone de VMware, qui génère plusieurs images à partir d'une seule", affirme Guillaume Le Tyrant, responsable marketing produits Europe du sud chez Citrix. XenDesktop met en œuvre le protocole ICA, réputé plus efficace que RDP de Microsoft et disponible sur presque tous les systèmes.
2. Sun xVM VDI : un challenger de poids
En reprenant l'ancienne terminologie de la solution VMware (Virtual Desktop Infrastructure), Sun propose une solution très inspirée de son modèle mais aussi de l'offre Citrix. L'hyperviseur est en effet également basé sur Xen, avec un système hôte Open Solaris au lieu de Citrix. Chez Sun, on met l'accent sur le coût, qui serait très inférieur à celui de VMware.
3. Nec Virtual PC Center : matériel et logiciel compris
Cette offre semble de prime abord complémentaire de celle de VMware puisqu'elle repose sur l'hyperviseur VMware ESX. Mais Nec y ajoute un "connection broker" maison et un outil d'administration. La solution comprend également des serveurs sur lesquels sont pré-installés ces composants logiciels, ainsi que des clients légers.
4. Neocoretech : une l'alternative économique privilégiant la simplicité
Neocoretech est une jeune société française dont la solution Desktop Virtualisation repose sur l'hyperviseur KVM de Linux, ce qui ne l'empêche d'accueillir des machines virtuelles Windows. Il existe deux modes de déploiement. L'un, classique, alloue une image du système par utilisateur. L'autre met à disposition d'un groupe d'utilisateurs, une seule image, en mode lecture seule. L'espace disque économisé atteindrait 90 %. "On peut malgré tout différencier les environnements des utilisateurs via leurs profils, notamment en spécifiant leurs documents personnels", précise Wilfrid Albersdorfer (photo), cofondateur. L'éditeur joue aussi l'argument du coût, qui est de 150 euros par PC virtuel réellement démarré.
5. Ulteo : une offre en devenir
Marchant sur les traces de Neocoretech, Ulteo est également un jeune éditeur français qui mise sur la facilité de mise en œuvre et le coût. Pour autant, sa solution est ambitieuse puisque le "connection broker" entend, comme celui de Citrix, fédérer tous types de postes clients : PC lame, client léger classique et PC virtuel. Le coût n'est pas encore connu. La solution ne sera en effet entièrement disponible qu'en juin. "Mais elle sera bien moins chère que celle de VMware, et plus ouverte, puisque le code source est publique", affirme Thierry Koehrlen, directeur général d'Ulteo.
6. IBM : une offre restreinte à Linux
IBM vient de lancer une solution de virtualisation de PC sous Linux basée sur celle d'un petit acteur nommé Verde. Elle repose sur l'hyperviseur KVM d'Ubuntu et inclut un "connection broker" et un outil d'administration. "Cet outil apporte des fonctions de déploiement, de gestion des images, et de connexion des PC virtuels à un serveur de fichiers", précise Thierry Batut (photo), sales leader chez IBM. Le constructeur y ajoute sa suite d'outils bureautiques (Lotus Notes, Symphony, SameTime), sous la forme de packages d'installation simplifiée. Le principal avantage est économique : le coût n'excède pas 50 euros par poste virtuel, hors applications.
1. Citrix XenDesktop : le principal concurrent de VMware
Citrix offre une solution complète incluant l'hyperviseur (Xen sous Linux), qui peut être remplacé par celui de Microsoft ou VMware. Le "connection broker" gère tous les types de postes clients. Il peut ainsi allouer à un utilisateur un PC virtuel, une session applicative avec déport d'affichage ou un PC lame. À terme, grâce au projet Independance, il sera même possible d'envoyer le PC virtuel vers le terminal, afin qu'il puisse exploiter sa puissance et s'exécuter en mode déconnecté. Le provisioning est réalisé à partir d'une seule et unique image du système, réutilisée des dizaines de fois. "Cette fonction est plus efficace que la technologie Linked Clone de VMware, qui génère plusieurs images à partir d'une seule", affirme Guillaume Le Tyrant, responsable marketing produits Europe du sud chez Citrix. XenDesktop met en œuvre le protocole ICA, réputé plus efficace que RDP de Microsoft et disponible sur presque tous les systèmes.
2. Sun xVM VDI : un challenger de poids
En reprenant l'ancienne terminologie de la solution VMware (Virtual Desktop Infrastructure), Sun propose une solution très inspirée de son modèle mais aussi de l'offre Citrix. L'hyperviseur est en effet également basé sur Xen, avec un système hôte Open Solaris au lieu de Citrix. Chez Sun, on met l'accent sur le coût, qui serait très inférieur à celui de VMware.
3. Nec Virtual PC Center : matériel et logiciel compris
Cette offre semble de prime abord complémentaire de celle de VMware puisqu'elle repose sur l'hyperviseur VMware ESX. Mais Nec y ajoute un "connection broker" maison et un outil d'administration. La solution comprend également des serveurs sur lesquels sont pré-installés ces composants logiciels, ainsi que des clients légers.
4. Neocoretech : une l'alternative économique privilégiant la simplicité
Neocoretech est une jeune société française dont la solution Desktop Virtualisation repose sur l'hyperviseur KVM de Linux, ce qui ne l'empêche d'accueillir des machines virtuelles Windows. Il existe deux modes de déploiement. L'un, classique, alloue une image du système par utilisateur. L'autre met à disposition d'un groupe d'utilisateurs, une seule image, en mode lecture seule. L'espace disque économisé atteindrait 90 %. "On peut malgré tout différencier les environnements des utilisateurs via leurs profils, notamment en spécifiant leurs documents personnels", précise Wilfrid Albersdorfer (photo), cofondateur. L'éditeur joue aussi l'argument du coût, qui est de 150 euros par PC virtuel réellement démarré.
5. Ulteo : une offre en devenir
Marchant sur les traces de Neocoretech, Ulteo est également un jeune éditeur français qui mise sur la facilité de mise en œuvre et le coût. Pour autant, sa solution est ambitieuse puisque le "connection broker" entend, comme celui de Citrix, fédérer tous types de postes clients : PC lame, client léger classique et PC virtuel. Le coût n'est pas encore connu. La solution ne sera en effet entièrement disponible qu'en juin. "Mais elle sera bien moins chère que celle de VMware, et plus ouverte, puisque le code source est publique", affirme Thierry Koehrlen, directeur général d'Ulteo.
6. IBM : une offre restreinte à Linux
IBM vient de lancer une solution de virtualisation de PC sous Linux basée sur celle d'un petit acteur nommé Verde. Elle repose sur l'hyperviseur KVM d'Ubuntu et inclut un "connection broker" et un outil d'administration. "Cet outil apporte des fonctions de déploiement, de gestion des images, et de connexion des PC virtuels à un serveur de fichiers", précise Thierry Batut (photo), sales leader chez IBM. Le constructeur y ajoute sa suite d'outils bureautiques (Lotus Notes, Symphony, SameTime), sous la forme de packages d'installation simplifiée. Le principal avantage est économique : le coût n'excède pas 50 euros par poste virtuel, hors applications.
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