En ce début d'année, à moins d'avoir été en hibernation, il aura été difficile de passer à côté du lancement des 41 nouveaux produits EMC dont la VNX. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la synchronisation d'un tel ensemble de projets n'a pas dû être une sinécure et on ne peut que reconnaître la force de la compagnie en la matière. A présent que le bruit commence à retomber et que j'ai eu la chance d'évaluer l'un des produits, concentrons-nous sur cette nouvelle gamme VNX.
Physiquement, on reste en présence de X-BLADE équipés des fameux "Datamover", reliés aux Disk Processor Enclosure (Storage Processors) eux-mêmes connectés aux Disk Array Enclosures par de traditionnels liens FC et d'une station de contrôle redondée
En premier lieu il convient de dire que les VNX se veulent la convergence entre les deux précédentes gammes midrange appelées Clariion (SAN-mode bloc) et Celerra (NAS-mode fichier) pour offrir des fonctionnalités unifiées à savoir un accès aux protocoles FC/ISCSI/FCOE/NFS/CIFS in a box, le tout piloté depuis une IHM commune appelée Unisphere Manager fédérant l'accès aux bien connues fonctionnalités de DART (NAS) et FLARE (SAN). Les contrôleurs fonctionnent comme il se doit en mode actif/actif et supportent ALUA conjointement au logiciel maison PowerPath qui permet de réaliser dynamiquement le load-balancing et le failover.
En premier lieu il convient de dire que les VNX se veulent la convergence entre les deux précédentes gammes midrange appelées Clariion (SAN-mode bloc) et Celerra (NAS-mode fichier) pour offrir des fonctionnalités unifiées à savoir un accès aux protocoles FC/ISCSI/FCOE/NFS/CIFS in a box, le tout piloté depuis une IHM commune appelée Unisphere Manager fédérant l'accès aux bien connues fonctionnalités de DART (NAS) et FLARE (SAN). Les contrôleurs fonctionnent comme il se doit en mode actif/actif et supportent ALUA conjointement au logiciel maison PowerPath qui permet de réaliser dynamiquement le load-balancing et le failover.
Quelques évolutions au sein du firmware FLARE 31 dans lequel on trouve le support du Thin provisionning (Thin LUN), du tiering automatique dans un Storage Pool hétérogène avec FAST VP sur deux niveaux de technologies disques en migrant des segments (Sub-LUN) de 1Go, et de l’utilisation de disques SSD jusqu’à concurrence de 2To comme cache de second niveau.
Le concept de Meta-Lun est reconduit. Pour mémoire, le Meta-LUN permet l’extension en strippant (pour la performance) ou en concaténant (pour la volumétrie) sur plusieurs groupes RAIDs un LUN présenté à un serveur. Et tant qu’à faire, on peu mixer les deux modes :). La baie autorise (produit optionnel) la compression – pas la déduplication- des informations, notamment pour les volumes statiques tels que ceux alloués par exemple à de la VTL.
Le concept de Meta-Lun est reconduit. Pour mémoire, le Meta-LUN permet l’extension en strippant (pour la performance) ou en concaténant (pour la volumétrie) sur plusieurs groupes RAIDs un LUN présenté à un serveur. Et tant qu’à faire, on peu mixer les deux modes :). La baie autorise (produit optionnel) la compression – pas la déduplication- des informations, notamment pour les volumes statiques tels que ceux alloués par exemple à de la VTL.
L’administration Unisphere est hébergée sur une station redondante intégrée dans la configuration. Unisphere s’utilise au travers d’un bandeau de menus en haut de l’écran relativement simple à appréhender regroupés par famille : System Storage Hosts Replicas Monitoring Settings Support et d’assistants de configuration (wizards) simplifiant la navigation pour accomplir les tâches d’administration car l’outil étant très riche on peu parfois ne plus trop savoir où l’on en est.
Le menu System donne accès aux informations relatives à la configuration physique et logique de la baie de stockage, de l’état de ses éléments en temps réel, et permet de gérer les différentes alertes. Ainsi, on peut piloter de manière centralisée l’ensemble de ses configurations EMC au travers d’un point unique, un vrai plus pour un utilisateur EMC. J’ai noté aussi un accès intégré à l’interface de Replication Manager directement au travers du menu « Replicas »
Le menu System donne accès aux informations relatives à la configuration physique et logique de la baie de stockage, de l’état de ses éléments en temps réel, et permet de gérer les différentes alertes. Ainsi, on peut piloter de manière centralisée l’ensemble de ses configurations EMC au travers d’un point unique, un vrai plus pour un utilisateur EMC. J’ai noté aussi un accès intégré à l’interface de Replication Manager directement au travers du menu « Replicas »
La logique s’appuie toujours sur des InfoSet - les informations de définition caractérisant les données à répliquer – associés à des Activity – les jobs de de réplication-. Le suivi des jobs est lui réalisé au travers de Data Protection Advisor pour SAN & NAS qui autorise aussi la mesure de performance de la baie, le suivi de changement de configuration, et le suivi de l’utilisation de la volumétrie.
Pour nous autres amis utilisateurs Vmware, EMC intègre un outil permettant de jouer le rôle de proxy VCB supportant les datastores NFS/VMFS/SAN/RDM qui visiblement exploite VAAI. Outre la gestion de vos VNX, Unisphere permet d’accéder aux configurations de recoverpoint et de dresser un état des lieux de l’infrastructure VMware tout en s’interfaçant avec vCenter au travers de Plug-in dédiés.
Pour nous autres amis utilisateurs Vmware, EMC intègre un outil permettant de jouer le rôle de proxy VCB supportant les datastores NFS/VMFS/SAN/RDM qui visiblement exploite VAAI. Outre la gestion de vos VNX, Unisphere permet d’accéder aux configurations de recoverpoint et de dresser un état des lieux de l’infrastructure VMware tout en s’interfaçant avec vCenter au travers de Plug-in dédiés.
En résumé, la VNX est une synthèse de tout le savoir faire EMC sur une baie convergente SAN/NAS qui répond aussi bien aux besoins de la petite PME avec la VNXe jusqu’à la très grosse avec la 7500. Cependant, même si j’y vois objectivement du beaucoup mieux, j’ai personnellement toujours du mal avec les effets de gamme souvent pénalisant lorsqu’il faut gérer les transitions aussi bien du point de vue financier qu’opérationnel et le tiering automatique vraiment problématique pour la bande passante consommée en back-end lorsque l'on est confronté à une grande volatilité des données.
3 commentaires:
Ce qui est délicat je trouve c'est l'engouement pour ce tiering auto. J'ai un peu peur que non maitrisé, ça ne devienne source de datamove. Surtout si on pense que la convergence de ce type de baie permet d'heberger des sources de données hétérogènes (données chaudes, données froides), non ?
Je ne l'ai pas indiqué dans le post mais l'échantillonnage pour migrer les sub-LUNs se fait sur un échantillonnage d'une heure ; donc largement le temps pour que les données que le stockage considère comme chaudes ne le soit plus : ben oui quoi, j'ai déjà fermé mon fichier word depuis 30 minutes ...
Donc au final, l'auto tiering pourrait bien déplacer des données froides (mais qui étaient chaudes lors du calcul d’échantillonnage) dans une zone chaude ? Pas glop :/
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