dimanche 26 septembre 2010

L'ILM dans le SAN, pourquoi faire ?

L'une des grandes modes actuelles dans le petit monde du stockage, c'est L'implémentation de la fonctionnalité ILM acronyme de Information Lifecycle Management ou Gestion du cycle de vie de la donnée. Pour faire simple, disons que l'on positionne automatiquement les données qui doivent être rapidement ou fréquemment accédées sur les médias le plus performants. Avec l'ILM, celà se traduit par le placement automatique des blocs de données nécessitant un haut nideau de SLA sur les disques les plus rapides par opposition au traditionnel positionnement manuel des données sur différentes classes de disques.


Accès traditionnel sans ILM. Les données sont positionnées manuellement en fonction du SLA attendu

Placement des données avec l'ILM, seuls les disques les plus rapides sont accédés depuis l'extérieur. Une charge parfois importante peut être générée lors des migrations de blocs dans le backend.

Compellent est le premier à avoir décliné cette technologie sous le nom data progression dans le monde du SAN, technologie reprise récemment depuis l'avènement des disques SSD par EMC sous le nom FAST ou 3Par sous le nom d'adaptive optimization.

Quel en est l'intérêt ?

Et bien associer la performance d'un faible nombre de disques SSD à la capacité limitée aux grands volumes qu'autorisent les disques SATA qui sont eux moins rapides. C'est aussi un moyen de ménager les contrôleurs de disques des stockages monolithiques incapables d'alimenter un grand nombre de disques SSD.

Est-ce la panacée ?

Oui si l'on a besoin d'un nombres limité d'I/Os, non si l'on souhaite un stockage performant et scalable car seuls les disques les plus performants seront en frontal des serveurs et seront sollicités, ce qui signifie aussi une usure prématurée ....


Sur un stockage matriciel avec QOS Pillar, nul besoin d'ILM car la performance est maîrisée sur un pool de disques de même type et tous les accès sont préservés : c'est le beurre et l'argent du beurre.

Personnellement, je ne conçois l'utilisation de cette technologie que conjointement à celle de la sauvegarde de type VTL avec pourquoi pas archivage et spin-off / spin-down (extinction) de disques. Par contre, il vaut mieux éviter la chose en environnement lourd en charge comme le VDI ou avec une forte volatilité des données puisqu'il faudrait aller les chercher au fond des disques les moins rapides. Au passage, dans la vraie vie, l'ILM n'est pas utilisé sur l'ensemble de la volumétrie mais uniquement pour des LUNs de tailles limitées et pour cause ...

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