vendredi 31 décembre 2010
Bonne année 2011
jeudi 30 décembre 2010
Telex : Bobby Farrell nous a quitté
Restrospective 2010 : des Clowns, des Glaudes et des Clouds
Le marché du stockage en pleine consoldation
- 3Par mangé par HP après une rude bataille avec Dell.
- SUN Digéré par Oracle (mais que reste-t-il des OEMs HDS ?)
- Exanet, Ocarina et Compellent absorbés par Dell (Pillar Data est toujours en vie lui !)
- Isilon racheté par EMC
- EMC annonce vPlex
- IBM sort le storwise v7000 : un contrôleur traditionnel mais avec du 2"5 et du SVC dedans
- Sortie du firmware AxiomOne 4.0 chez Pillar
- Sortie de Data Ontap 8.01 chez NetAPP : une presque concrétisation de l'intégration de spinaker
- Brocade fait face à Cisco sur le marché de la convergence LAN/SAN
L'IT se cloudifie
- Le génial Steve Jobs change la donne sur le marché du terminal et du notebook avec l'IPAD
Le climat fait des siennes
- Xinthia nous rappelle 1999 et l'art du PRAi
- En début et fin d'année, de la neige comme on en a pas eu depuis 20 ans
- Baisse d'activité du soleil qui ne fait plus de tâches : annonce d'une micro-glaciation en dépit du réchauffement planétaire annoncé ?
La virtu : vous rependrez bien encore une peu de VMware ?
- ESX est bientôt mort, vive ESXi !
- Présentation de vCloud Director
- Enorme le VMworld cette année ....
- 1er meeting des leaders de vMugs européens (on est les seuls d'Europe du sud)
- Sortie de View 4.5 tirant partie du SSD
- plus de 2500 membres sur www.vmug.fr
Pour le reste
- Adieu Voxan
- 1er Pillar Summit en Arizona
- HADOPI mis en musique (beurk)
- Naissance ratée de www.france.fr
- Le cablegate : quand les fuites diplomatiques publiées par wikileaks dans les mondes virtuels secouent le monde physique
- La NASA prouve que la vie peut exister avec de l'ADN dont l'un des composants est de l'arsenic
- le tram CLEO se déploie dans l'agglo d'Orléans avec lancement en décembre de la nouvelle billetique sans contact
- Ils m'auront tout fait : 8 PRAi déclenchés pour de vrai cette année. RPO 0, RTO 3 à 9 minutes .... qui dit mieux ?
mercredi 29 décembre 2010
Un peu de Catnews
mardi 28 décembre 2010
lundi 27 décembre 2010
Vague label pour les logiciels HADOPI
Comme nous l'indiquions dimanche matin dans une première analyse, le décret qui définit la procédure de labellisation des moyens de sécurisation par l'Hadopi a été publié au Journal Officiel. Les labels pourront être attribués lorsque la Haute Autorité aura publié la liste des fonctionnalités pertinentes que les logiciels de filtrage doivent revêtir, ce qui selon nos informations ne devrait pas être le cas avant encore plusieurs mois. Les éditeurs devront faire établir un rapport d'évaluation par un centre agréé par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), et l'Hadopi délivrera le label en fonction des conclusions.
Il est donc intéressant de comparer le décret n° 2010-1630 du 23 décembre 2010, relatif aux labels de l'Hadopi, avec le décret n°2001-492 du 18 avril 2002, qui vise plus largement "l'évaluation et la certification de la sécurité offerte par les produits et les systèmes des technologies de l'information". En principe, tous les labels délivrés par l'Etat aux logiciels de sécurité sont attribués par l'ANSSI, selon une procédure définie par le décret de 2002, via des centres agréés. Mais l'Hadopi fait exception puisque c'est elle, et non l'ANSSI, qui délivrera les labels aux logiciels de filtrage qu'elle suggère fortement d'installer lorsqu'elle avertit les internautes soupçonnés d'avoir illégalement mis à disposition des oeuvres sur les réseaux P2P.
Or on remarque des différences notables entre les deux procédures, qui ne sont pas indifférentes sur le fond. Ainsi par exemple, sous la procédure standard, il est spécifié que l'ANSSI "veille à la bonne exécution des travaux d'évaluation" et "peut à tout moment demander à assister à ces travaux ou à obtenir des informations sur leur déroulement". Ca n'est pas le cas avec le label de l'Hadopi, qui n'a aucun pouvoir de contrôle sur la manière dont le rapport est établi - cela alors même que l'éditeur choisit lui-même son centre d'évaluation, ce qui place ce dernier dans une situation de dépendance économique. Le décret de 2002 dit à ce propos que le demandeur du label et l'ANSSI "valident les rapports d'évaluation en liaison avec le centre d'évaluation intervenant", ce qui n'est pas le cas de l'Hadopi qui se contente de réceptionner le rapport, et d'en étudier les conclusions, sans discussion tripartite.
Beaucoup plus grave. Comme nous le notions hier, le décret sur le label Hadopi dit que le rapport rédigé par le centre d'évaluation "revêt un caractère confidentiel". Le label sera ainsi incontestable, puisque les arguments techniques qui ont permis de l'accorder ou de le rejeter ne sont pas publics. Or la procédure classique prévue par le décret de 2002 aurait été plus rassurante, si elle avait été imitée par le décret Hadopi. Car si le texte de 2002 dispose lui aussi que le rapport du centre d'évaluation est confidentiel, il prévoit en revanche que "lorsque l'ensemble des rapports prévus a été validé, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information élabore un rapport de certification dans un délai d'un mois", lequel n'est pas couvert par le secret. Ce rapport, contestable devant les tribunaux, "précise les caractéristiques des objectifs de sécurité proposés, conclut soit à la délivrance d'un certificat, soit au refus de la certification".
Un tel rapport interne n'est pas prévu pour l'Hadopi, alors-même que le décret de 2002 dit qu'il "peut comporter tout avertissement que ses rédacteurs estiment utile de mentionner pour des raisons de sécurité". Ca n'est comme si l'on parlait d'un logiciel espion imposé à des millions d'abonnés à Internet...
Enfin, la procédure normale de l'ANSSI prévoit que la certification remise "atteste que l'exemplaire du produit ou du système soumis à évaluation répond aux caractéristiques de sécurité spécifiées", et "atteste également que l'évaluation a été conduite conformément aux règles et normes en vigueur, avec la compétence et l'impartialité requises". Il y a une double attestation, qui engage la responsabilité du Premier ministre lorsqu'il délivre la certification, via l'ANSSI.
Or le décret publié dimanche est beaucoup plus laxiste avec l'Hadopi, qui n'atteste de rien, mais "délivre" simplement le label "lorsqu'elle estime établi, au vu du rapport d'évaluation, que ce moyen est efficace et conforme aux spécifications fonctionnelles qu'elle a rendu publiques". On fait difficilement plus prudent...
vendredi 24 décembre 2010
Case study apport du SSD dans le SAN
Joyeux noël à tous
mercredi 22 décembre 2010
Répartition des LUNs dans une baie PIllar
Mais je m'égare, revenons à nos LUNs. Donc, en fonction de la QOS que vous aurez choisis pour votre applicatif, et bien il se verra réparti sur plusieurs groupes RAID physiques appelés VLUNs : 8 pour la QOS haute, 6 pour la moyenne et basse et 4 pour la QOS archive et ceci dynamiquement. Bien entendu, si vous ajoutez des tiroirs, les nouveaux disques se verront affublés automatiquement de VLUNs pour équilibrer la charge entre les contrôleurs : oubliez l'expert SAN payé à prix d'or censé vous faire du tuning parce que votre machine rame, ceci se réalise tout seul pour le plus grand bien de votre TCO.
lundi 20 décembre 2010
TELEX : Un peu débordé en ce moment ...
mercredi 15 décembre 2010
Case study SSD ...
IT shops that implement solid-state storage technology must decide whether to use it in traditional disk arrays, as cache, in appliances or in servers. Application needs generally determine the solid-state storage choice that will bring the greatest performance boost. Types of I/O-intensive applications that tend to benefit from solid-state storage technology include database, data warehouse, data mining, analytics and Web serving. If the I/O bottleneck is isolated to a single server or application, server-based solid-state storage might be the best approach, whether that's with 2.5-inch or 3.5-inch solid-state drives (SSDs), PCI Express cards or dual in-line memory modules (DIMMs). An IT shop with data sets that are intermittently hot might select NAND flash cache, in which the system typically determines the hottest data to accelerate. If an IT shop has several I/O-intensive applications that need a performance boost, it might opt for SSDs in a shared storage array. A solid-state appliance or solid-state-only array is another option, when an IT shop wants to isolate the data to a single device. The notion of a solid-state appliance dates back to the earliest dynamic random access memory (DRAM) systems from Texas Memory Systems Inc., which now also makes NAND flash-based products. Framingham, Mass.-based IDC continues to track solid-state-only appliances from Texas Memory and other vendors, including Dataram Corp., Nimbus Data Systems Inc., Violin Memory Inc. and Whiptail Technologies Inc. But, some vendors, analysts and users prefer to call the appliances solid-state-only arrays or dedicated solid-state storage devices.
SETAO: SSDs in storage arrays facilitate performance boost for several applications
Background: The private company that operates the public transportation network for the city of Orleans, France -- Société d'Exploitation pour les Transports de l'Agglomération Orléanaise (SETAO) -- replaced its NetApp Inc. storage with Pillar Data Systems Inc.'s Pillar Axiom disk arrays about three years ago and began using SSDs last year. SETAO manages and stores data from buses and trams, vehicle radios, video surveillance cameras, traffic lights, billing systems and electrical systems. The company makes available real-time traffic information via mobile devices and surveillance data to law enforcement.
Technology: At Pillar's suggestion, SETAO purchased its first solid-state drive enclosure in July 2009. The company now has 600 GB of SSDs in each of its three Pillar arrays: an Axiom 500 that also has 100 TB of SATA disks, an Axiom 500 with 16 TB of SATA and an Axiom 600 with 16 TB of SATA. Two arrays are located at the primary site in Orleans; another is approximately 12 miles away. SETAO also upgraded its servers and storage network with cutting-edge technology. The company runs Fibre Channel over Ethernet (FCoE) between its servers (which are equipped with Emulex Corp. converged network adapters, or CNAs) and Cisco Systems Inc. Nexus 5000 top-of-rack switches, which split the 10 Gigabit Ethernet (10 GbE) and Fibre Channel (FC) traffic. The storage traffic connects over 4 Gbps Fibre Channel to Brocade 300 FC switches and to the Pillar Axiom arrays. SETAO uses FalconStor Software Inc.'s IPStor storage virtualization technology to replicate between the arrays. The company also used IPStor to migrate data from the NetApp systems to Pillar arrays.
"Because I have shareable storage on Fibre Channel, if I lose a server, an application could run on another one very, very quickly," he said.
Results/benefits: SETAO uses SSDs with four of its most important applications. Its initial use was for the traffic simulation software that plots bus and tram routes, as well as the optimal number of vehicles and drivers. Application response time was approximately two hours on SATA disks, but it's nearly instantaneous on SSDs, allowing SETAO to run a greater number of simulations per day, according to Parcollet.
"We use three buses and seven drivers less than the year before to do the same work," said Parcollet, noting that SETAO's financial team claimed the one-year savings amounted to approximately 1 million Euros ($1.39 million USD).
SETAO's VMware Inc. virtual desktop infrastructure (VDI) also benefited from SSDs. Provisioning/booting 200 virtual desktops took about 20 minutes with SATA drives and takes about five seconds with SSDs, Parcollet said.
More recently, SETAO shifted approximately 100 GB of financial data from SATA disks to solid-state drives. Processing that once took three hours; now it finishes in about two minutes, according to Parcollet.
Greatest challenge with SSDs: Implementing SSDs wasn't especially difficult for SETAO. The staff installed the SSD enclosure, adjusted the graphical user interface and changed the LUN's quality of service (QoS) to premium. Shifting to premium QoS triggered the Pillar Axiom array to automatically move the designated data from SATA disks to SSDs.
The greater challenge was deciding which application data to prioritize onto SSDs. Parcollet had no interest in solid-state storage technology with automatic tiering to shift the hottest data to the SSDs. Auto-tiering could potentially put unimportant data onto the SSDs, he reasoned. He wanted to make the application decisions himself. Parcollet consulted Pillar's built-in monitoring tools to determine the most I/O-intensive applications, but he didn't move several applications to SSDs at the same time, nor did he shift entire applications.
"Only some parts of the applications need to be on SSD," Parcollet said. "All the data doesn't need to stay in SSDs, only the more accessed [data does]."
For instance, only the control files, indexes and "redo" logs of SETAO's Oracle databases make use of SSDs. With VDI, SETAO stores only the gold image on SSDs and spreads the end-user data across SATA drives.
"One VM per user consumes only about five I/O per second," Parcollet said. "There's no need to use SSD every time for VDI. But SSD is good to generate the images very, very quickly for provisioning."
Peer advice: Parcollet recommends SSDs for small, high transaction, I/O-intensive applications rather than large applications. "We cannot install all applications on SSD because it's very, very expensive," he said, noting the company's SSDs cost approximately five times more than its SATA disks. Pillar's list price for a "brick" with 64 GB SSD drives (12 active drives, one hot spare) is $49,000.
Parcollet cautioned that all storage features may not be available when using SSDs. He said he can't use Pillar's thin provisioning with SSDs, for instance.
Addressing another potential downside of SSDs, Parcollet said he's not worried about the drives wearing out. "I asked Pillar the question when I bought the SSD drives, and they guaranteed that the [SSD] life will be as long as a traditional drive because there's a [memory] reserve on each drive," he said.
lundi 13 décembre 2010
Telex DELL achète Compellent pour 820 millions de $
vendredi 10 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
Telex : Compellent bientôt chez DELL ???
Update 1 : Merci julien
Update 2 :
Je pense que Compellent pourrait avantageusement remplacer EMC sur le Midrange, cependant il reste un trou à combler dans l'offre high-end. Quand à nos amis de Pillar, à la veille de pas mal d'annonces ils vont rester comme les seuls rescapés des visionnary leaders mais avec une source de financement appelée larry Ellison qui ne semble pas disposé à lâcher son bébé.
Vu sur Silicon.fr le 10 décembre 2010 à 9:11 par Pierre Mangin
Dell déclare être en discussion exclusive avec Compellent, fournisseur de solutions de stockage. Remplacera-t-il EMC?...
Ce 9 décembre, Dell a fait savoir que des négociations exclusives et avancées sont actuellement en cours avec Compellent. A 27,50 dollars par action, le montant de l’acquisition s’élèverait à moins d’un milliard, environ 876 millions de dollars. Depuis près de deux mois, on savait que ces deux constructeurs étaient discussion. Mais rien n’était officiel. Selon plusieurs spécialistes du secteur, ces négociations devraient assez vite aboutir sans qu’il y ait nécessairement de surenchère. On ne voit pas HP, ni EMC, en particulier, se positionner face à cette offre de rachat. HP est en train de finaliser le rachat de 3PAR. Et EMC vient de se lancer, pour 2,25 milliards, dans celui d’Isilon. Mais l’imprévu peut toujours surgir. Parmi les questions qui se posent déjà, revient celle de savoir comment l’intégration du portefeuille de Compellent, si elle est signée, viendra compléter l’offre de Dell et modifier la donne. Dell continuera-t-il de se fournir auprès d’EMC? Pour Dell, cette acquisition serait une juste compensation après la compétition, perdue face à HP il y a quelques mois, pour l’acquisition de 3PAR, au terme de surenchères épiques. Et Dell a prévu de doubler son chiffre d’affaires dans les solutions de stockage d’ici à 2014 pour atteindre le seuil des 30 milliards de dollars sur ce créneau de marché. IDC il y a quelques jours a confirmé la bonne tendance de ce secteur: les ventes mondiales de disques de stockage se sont élevées à 7 milliards de dollars, en croissance de +18,5, par rapport à 2009.
mardi 7 décembre 2010
Publi-reportage EMC à lire ...
Joint à votre 01 informatique de cette semaine, je vous conseille de lire le petit fascicule rattaché qui vous dira tout sur le Cloud privé et ses enjeux.
Non, c'est involontaire ce n'est pas une allusion subliminale au partenariat EMC/Dell.
Vous y retrouverez aussi Sly soi-même ...
PS : va falloir quand que tu songes à donner une autre photo que celle du jour ou tu as quitté la FAC :)
lundi 6 décembre 2010
Affaire Cablegate ou quand le net se rebiffe
dimanche 5 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
jeudi 2 décembre 2010
Telex : La NASA nous ferait une annonce majeure ce soir
Update : Vu sur lefigaro.fr par Tristan Vey
Une nouvelle forme de vie découverte sur Terre
Une bactérie dénichée dans un lac en Californie est capable de remplacer une des briques élémentaires de la vie, le phosphore, par l'arsenic. Une révolution pour les scientifiques à la recherche de vie extraterrestre. Lorsque la Nasa a annoncé mardi une conférence de presse sur une découverte d'astrobiologie* majeure qui aurait «un impact sur la recherche des preuves de l'existence d'une vie extraterrestre», les rumeurs les plus farfelues ont circulé sur le web. En résumé, des internautes étaient persuadés que la Nasa allait annoncer l'existence d'une intelligence venue d'ailleurs...
Si la vérité est bien loin de ce fantasme, elle n'en est pas moins bouleversante: les scientifiques ont découvert dans un lac californien une nouvelle forme de vie qui parvient à utiliser l'arsenic comme brique élémentaire constitutive. L'organisme en question est une simple bactérie, mais son métabolisme révolutionnaire ouvre de nouvelles perspectives aux astrobiologistes chargés d'imaginer à quoi pourrait ressembler la vie extra-terrestre dans une atmosphère très différente de la nôtre.
D'autres modèles du vivant restent à découvrir
La vie est normalement basée sur six principaux éléments: le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le soufre et le phosphore. «L'idée que l'arsenic pourrait théoriquement remplacer le phosphore dans le fonctionnement des microbes n'est pas nouvelle en soi, mais nous avions toujours pensé que de tels organismes seraient très instables», explique Marie-Claire Lett, microbiologiste spécialiste de l'écophysiologie des micro-organismes à l'université de Strasbourg. Or l'équipe emmenée par Felisa Wolfe-Simon de l'institut d'astrobiologie de la Nasa est parvenue à montrer que de telles bactéries pouvaient en réalité se reproduire et fonctionner normalement en intégrant cet élément fortement toxique pour la plupart des êtres vivants.
«Ils sont allés chercher des bactéries dans un environnement extrême, le lac Mono, en Californie, très concentré en arsenic. Ils les ont ensuite placés dans un milieu dépourvu de phosphore pour les forcer à utiliser l'arsenic comme brique élémentaire», explique Frances Westall du centre de biophysique moléculaire d'Orléans. L'arsenic est alors venu remplacer le phosphore dans l'ADN, mais aussi dans l'ATP, la réserve énergétique des cellules. Une nouvelle forme de vie, basée en partie sur l'arsenic, a ainsi vu le jour. La difficulté de trouver des atmosphères propices à la vie telle que nous la connaissons pourrait donc bien être contrebalancée par l'existence de formes de vie basées sur d'autres éléments. Cette bactérie qui remplace le phosphore par l'arsenic est la première preuve tangible que la vie pourrait exister sous des formes qui restent à découvrir.
*L'astrobiologie, appelée aussi exobiologie,est une discipline visant à étudier la vie dans l'univers, mais aussi son origine sur Terre et son évolution.
mercredi 1 décembre 2010
Oracle Exadata, céquoitèce ???
Chris Baker (à gauche) répondant aux questions
Un détour par le tout nouveau Datacenter Bordelais de Cheops s'imposait :
Dans cette allée, 1000 U vous attendent ...