C'est assez sympa d'avoir des nouvelles de certaines anciennes connaissances au travers du MagIT. Ici, le très amboisien Valery Marchive est allé interviewer son voisin tourangeau Philippe Quinsac, personne que j'ai connu dans une autre vie par l'entremise d'un certain Laurent Gross ...
Vu sur le MagIT, Yaziba : une infrastructure qui tire profit de tous les avantages de la virtualisation - Le 26 février 2010 (18:29) - par Valery Marchive
Netixia est avant tout une société de service, certifiée Microsoft Exchange, VMware et Zimbra. Mais, non content de mettre l’expertise de ses équipes au service de ses clients – notamment dans le cadre de projets de migration Exchange/Zimbra – Philippe Quinsac, son Pdg, a décidé de l’exploiter pour développer un service de messagerie collaborative en ligne, Yaziba, massivement virtualisé et à l’exploitation largement automatisée.
Le service de messagerie hébergé Zimbra Yaziba n’est pas récent. De fait, cette offre éditée par la société de service tourangelle Netixia existe commercialement depuis début 2007. Mais Yaziba vient de subir une évolution architecturale majeure, tirant pleinement profit de la double compétence Zimbra/VMware des équipes de l’entreprise. De fait, jusqu’ici, Yaziba, c’était un peu la juxtaposition de serveurs Zimbra complets (version entreprise, avec push ActiveSync) sur lesquels étaient installés les comptes de messagerie des clients du service. Enfin, plus que des serveurs : des machines virtuelles, en environnement VMware ESX 4.
Pour Philippe Quinsac, Pdg de Netixia, une architecture de ce type « peut convenir jusqu’à 5000 ou 6000 utilisateurs. » Au delà, donc, un changement s’impose « pour sécuriser l’infrastructure : chaque service majeur associé à l’application Zimbra doit fonctionner dans sa propre machine virtuelle. » Au final, l’architecture mise en place par Yaziba renvoie, pour ses grandes lignes, aux recommandations de Zimbra : les MTA (Message Transports Agents ou agents de transport des messages) sont chacun dans une machine virtuelle, cachés derrière un système d’équilibrage de charge. Ce dernier masque également les instances de Zimbra Server sollicitées par les utilisateurs finaux ; chacune de ces instances vivant dans sa propre machine virtuelle. Et le tout communicant avec les répliques LDAP et les serveurs DNS du réseau.
Un hébergement... loin de Paris
Pas question, pour Philippe Quinsac de trop s’éloigner de Tours, surtout pas pour procéder à des opérations de maintenance sur ses serveurs. Ceux-ci sont donc hébergés dans deux centres de calcul de la banlieue tourangelle, celui de l’opérateur Cogent, sur sa boucle optique Paris-Tours-Poitiers-Nantes-Rennes-Rouen, et celui d’Axione, qui a remporté l’appel d’offre de la communauté d’agglomération Tour(s) Plus pour la mise en place d’un réseau fibré métropolitain.
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L’avantage pour les équipes de Yaziba ? « On peut désormais faire beaucoup de choses à chaud. Contractuellement, on prévoit une interruption de service de nuit pour la maintenance ; c’est une sécurité ; dans la pratique, la plupart des opérations de maintenance vont pouvoir être faites à chaud, pendant la production. Là, typiquement, la migration entre l’ancienne et la nouvelle architecture se fait à chaud, en journée, en semaine. »
Optimiser le stockage pour réduire les coûts
Derrière, côté stockage, Netixia profite de la fonction HSM pour réduire ses coûts de stockage et pouvoir offrir 5 Go par boîte aux lettres : « les messages sont indexés dans une base de données MySQL ; les messages de moins de 30 jours sont stockés directement sur les serveurs ; au-delà de 30 jours, ils sont stockés sur un SAN, plus lent mais moins onéreux. En moyenne, on peut considérer que seuls 500 Mo par compte sont stockés sur des supports de stockage rapides. Dans l’ensemble, cette organisation est transparente pour l’utilisateur : la migration est faite automatiquement en pleine nuit, avec une granularité au niveau du message ; on pire, la récupération d’une pièce jointe un peu volumineuse peut être un peu moins rapide sur un petit message. » Un ensemble auquel il convient d’ajouter les solutions de sauvegarde.
La maîtrise des coûts, Netixia l’obtient aussi en automatisant au maximum les processus de facturation, d’activation et du suspension de compte ou encore de renouvellement : « le fruit de développements internes sous Ruby on Rails. » L’ensemble est même lié au CRM d’Efficy ; un effort d’intégration sur lequel Netixia entend capitaliser en entamant prochainement la commercialisation de services basés sur ce CRM, en France.
Reste que, avant même d’avoir mis en œuvre sa nouvelle architecture, Netixia revendiquait déjà un bon niveau de fiabilité : « 30 minutes d’indisponibilité en 2009. »
Vu sur le MagIT, Yaziba : une infrastructure qui tire profit de tous les avantages de la virtualisation - Le 26 février 2010 (18:29) - par Valery Marchive
Netixia est avant tout une société de service, certifiée Microsoft Exchange, VMware et Zimbra. Mais, non content de mettre l’expertise de ses équipes au service de ses clients – notamment dans le cadre de projets de migration Exchange/Zimbra – Philippe Quinsac, son Pdg, a décidé de l’exploiter pour développer un service de messagerie collaborative en ligne, Yaziba, massivement virtualisé et à l’exploitation largement automatisée.
Le service de messagerie hébergé Zimbra Yaziba n’est pas récent. De fait, cette offre éditée par la société de service tourangelle Netixia existe commercialement depuis début 2007. Mais Yaziba vient de subir une évolution architecturale majeure, tirant pleinement profit de la double compétence Zimbra/VMware des équipes de l’entreprise. De fait, jusqu’ici, Yaziba, c’était un peu la juxtaposition de serveurs Zimbra complets (version entreprise, avec push ActiveSync) sur lesquels étaient installés les comptes de messagerie des clients du service. Enfin, plus que des serveurs : des machines virtuelles, en environnement VMware ESX 4.
Pour Philippe Quinsac, Pdg de Netixia, une architecture de ce type « peut convenir jusqu’à 5000 ou 6000 utilisateurs. » Au delà, donc, un changement s’impose « pour sécuriser l’infrastructure : chaque service majeur associé à l’application Zimbra doit fonctionner dans sa propre machine virtuelle. » Au final, l’architecture mise en place par Yaziba renvoie, pour ses grandes lignes, aux recommandations de Zimbra : les MTA (Message Transports Agents ou agents de transport des messages) sont chacun dans une machine virtuelle, cachés derrière un système d’équilibrage de charge. Ce dernier masque également les instances de Zimbra Server sollicitées par les utilisateurs finaux ; chacune de ces instances vivant dans sa propre machine virtuelle. Et le tout communicant avec les répliques LDAP et les serveurs DNS du réseau.
Un hébergement... loin de Paris
Pas question, pour Philippe Quinsac de trop s’éloigner de Tours, surtout pas pour procéder à des opérations de maintenance sur ses serveurs. Ceux-ci sont donc hébergés dans deux centres de calcul de la banlieue tourangelle, celui de l’opérateur Cogent, sur sa boucle optique Paris-Tours-Poitiers-Nantes-Rennes-Rouen, et celui d’Axione, qui a remporté l’appel d’offre de la communauté d’agglomération Tour(s) Plus pour la mise en place d’un réseau fibré métropolitain.
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L’avantage pour les équipes de Yaziba ? « On peut désormais faire beaucoup de choses à chaud. Contractuellement, on prévoit une interruption de service de nuit pour la maintenance ; c’est une sécurité ; dans la pratique, la plupart des opérations de maintenance vont pouvoir être faites à chaud, pendant la production. Là, typiquement, la migration entre l’ancienne et la nouvelle architecture se fait à chaud, en journée, en semaine. »
Optimiser le stockage pour réduire les coûts
Derrière, côté stockage, Netixia profite de la fonction HSM pour réduire ses coûts de stockage et pouvoir offrir 5 Go par boîte aux lettres : « les messages sont indexés dans une base de données MySQL ; les messages de moins de 30 jours sont stockés directement sur les serveurs ; au-delà de 30 jours, ils sont stockés sur un SAN, plus lent mais moins onéreux. En moyenne, on peut considérer que seuls 500 Mo par compte sont stockés sur des supports de stockage rapides. Dans l’ensemble, cette organisation est transparente pour l’utilisateur : la migration est faite automatiquement en pleine nuit, avec une granularité au niveau du message ; on pire, la récupération d’une pièce jointe un peu volumineuse peut être un peu moins rapide sur un petit message. » Un ensemble auquel il convient d’ajouter les solutions de sauvegarde.
La maîtrise des coûts, Netixia l’obtient aussi en automatisant au maximum les processus de facturation, d’activation et du suspension de compte ou encore de renouvellement : « le fruit de développements internes sous Ruby on Rails. » L’ensemble est même lié au CRM d’Efficy ; un effort d’intégration sur lequel Netixia entend capitaliser en entamant prochainement la commercialisation de services basés sur ce CRM, en France.
Reste que, avant même d’avoir mis en œuvre sa nouvelle architecture, Netixia revendiquait déjà un bon niveau de fiabilité : « 30 minutes d’indisponibilité en 2009. »
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