C'est une très bonne nouvelle que le gouvernement s'empare de ce dossier pour forcer un peu la main aux opérateurs.
Lu sur sur France info : François Fillon trace les lignes du très haut débitFrance Info - 18 janvier 2010 - Par Caroline Caldier
François Fillon avait donné rendez-vous à la presse ce lundi en banlieue parisienne dans les locaux de Dassault systèmes. Une visite officielle sur le thème du très haut débit et de l’économie numérique. Le premier ministre a conclu sa visite par la présentation des grandes lignes du futur "plan fibre" qui devrait contribuer au déploiement du très haut débit sur le territoire…
Ce plan a nécessité de longues négociations avec les opérateurs, en particulier France Télécom, ainsi qu’avec l’Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) pour définir le mode de déploiement de cette technologie. L’Arcep a donné son avis pour les zones très denses, autorisant plusieurs fibres par logement. En dehors de ces grandes villes particulièrement rentables pour les opérateurs, le Premier ministre a déclaré vouloir "mettre l’accent sur les zones moins denses et que les acteurs disposent avant l’été d’orientations claires sur les règles du jeu qui y prévaudront."
Le gouvernement laisse les opérateurs gérer l’installation de la fibre en ville. Le plan du gouvernement cible les zones moins peuplées pour éviter une ’’fracture territoriale’’. François Fillon (1'37")
Le plan du gouvernement ne concernera donc que les zones de moyenne et faible densités de population. "Nous allons mettre 2 milliards sur la table (…) Il y aura des appels à projets ouverts, région par région, pour bénéficier de prêts (…) La contrepartie attendue des opérateurs c’est un engagement en terme d’étendue, d’exhaustivité et de rapidité du déploiement, ainsi que de co-investissement", a précisé France Fillon.
Ce système d’appels à projets permet en théorie à tout opérateur de candidater. Ne risque-t-il pas de bénéficier qu’aux gros opérateurs ? Non, répond Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’économie numérique (0'33")
François Fillon appelle les collectivités à co-financer ces projets. Pierre Ygrié de l’association lozérienne Les Webs du Gevaudan est sceptique (2'10")
Pour les zones où le déploiement de la fibre serait trop complexe, le Premier ministre a souligné l’appel à d’autres technologies comme l’internet mobile à très haut débit, ou le satellite. "Et puis il y a les technologies complémentaires ou de transition, dites de montée en débit, qui visent à tirer le meilleur parti de la boucle locale en cuivre existante", a ajouté François Fillon. Soit tenter de faire du neuf avec du vieux via la solution des NRA-ZO de France Télécom qui risquent de rapidement montrer leurs limites… Malgré tout pour Michel Lebon, spécialiste en réseaux et consultant télécoms ce plan de déploiement de la fibre pose de bonnes bases de travail.
Michel Lebon regrette tout de même le peu de place laissée aux petites entreprises face aux grands opérateurs (0'50")
De son côté, dans un communiqué publié ce matin, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel "regrette l’absence d’objectif chiffré en délai et en étendue de couverture de la fibre optique". L’Avicca "demande que les moyens financiers nécessaires soient débloqués à partir de 2011 pour assurer une péréquation et une couverture généralisée en dix ans"
Dernière annonce du gouvernement, "une offre sociale spécifique pour permettre aux foyers les plus modestes d’accéder à Internet dans des conditions attractives". Soit un abonnement internet et téléphone autour de 20 euros. Les opérateurs qui le "souhaitent" selon le Premier ministre pourraient proposer ce type d’offre. "On demande aux opérateurs de faire des propositions", indique la secrétaire d’Etat à l’économie numérique soulignant que le gouvernement leur met "une pression amicale".
Nathalie Kosciusko-Morizet explique l’origine de cette mesure (0'41")
Lu sur sur France info : François Fillon trace les lignes du très haut débitFrance Info - 18 janvier 2010 - Par Caroline Caldier
François Fillon avait donné rendez-vous à la presse ce lundi en banlieue parisienne dans les locaux de Dassault systèmes. Une visite officielle sur le thème du très haut débit et de l’économie numérique. Le premier ministre a conclu sa visite par la présentation des grandes lignes du futur "plan fibre" qui devrait contribuer au déploiement du très haut débit sur le territoire…
Ce plan a nécessité de longues négociations avec les opérateurs, en particulier France Télécom, ainsi qu’avec l’Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) pour définir le mode de déploiement de cette technologie. L’Arcep a donné son avis pour les zones très denses, autorisant plusieurs fibres par logement. En dehors de ces grandes villes particulièrement rentables pour les opérateurs, le Premier ministre a déclaré vouloir "mettre l’accent sur les zones moins denses et que les acteurs disposent avant l’été d’orientations claires sur les règles du jeu qui y prévaudront."
Le gouvernement laisse les opérateurs gérer l’installation de la fibre en ville. Le plan du gouvernement cible les zones moins peuplées pour éviter une ’’fracture territoriale’’. François Fillon (1'37")
Le plan du gouvernement ne concernera donc que les zones de moyenne et faible densités de population. "Nous allons mettre 2 milliards sur la table (…) Il y aura des appels à projets ouverts, région par région, pour bénéficier de prêts (…) La contrepartie attendue des opérateurs c’est un engagement en terme d’étendue, d’exhaustivité et de rapidité du déploiement, ainsi que de co-investissement", a précisé France Fillon.
Ce système d’appels à projets permet en théorie à tout opérateur de candidater. Ne risque-t-il pas de bénéficier qu’aux gros opérateurs ? Non, répond Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’économie numérique (0'33")
François Fillon appelle les collectivités à co-financer ces projets. Pierre Ygrié de l’association lozérienne Les Webs du Gevaudan est sceptique (2'10")
Pour les zones où le déploiement de la fibre serait trop complexe, le Premier ministre a souligné l’appel à d’autres technologies comme l’internet mobile à très haut débit, ou le satellite. "Et puis il y a les technologies complémentaires ou de transition, dites de montée en débit, qui visent à tirer le meilleur parti de la boucle locale en cuivre existante", a ajouté François Fillon. Soit tenter de faire du neuf avec du vieux via la solution des NRA-ZO de France Télécom qui risquent de rapidement montrer leurs limites… Malgré tout pour Michel Lebon, spécialiste en réseaux et consultant télécoms ce plan de déploiement de la fibre pose de bonnes bases de travail.
Michel Lebon regrette tout de même le peu de place laissée aux petites entreprises face aux grands opérateurs (0'50")
De son côté, dans un communiqué publié ce matin, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel "regrette l’absence d’objectif chiffré en délai et en étendue de couverture de la fibre optique". L’Avicca "demande que les moyens financiers nécessaires soient débloqués à partir de 2011 pour assurer une péréquation et une couverture généralisée en dix ans"
Dernière annonce du gouvernement, "une offre sociale spécifique pour permettre aux foyers les plus modestes d’accéder à Internet dans des conditions attractives". Soit un abonnement internet et téléphone autour de 20 euros. Les opérateurs qui le "souhaitent" selon le Premier ministre pourraient proposer ce type d’offre. "On demande aux opérateurs de faire des propositions", indique la secrétaire d’Etat à l’économie numérique soulignant que le gouvernement leur met "une pression amicale".
Nathalie Kosciusko-Morizet explique l’origine de cette mesure (0'41")
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