Avec ses Nehalem EX, Intel veut pousser sa ligne Xeon jusqu'aux serveurs animés de quatre à trente-deux processeurs. Alors que la puce ne sortira que l'an prochain, il occupe le terrain face à l'Istanbul d'AMD présenté après-demain.
Deux jours avant l'annonce de l'hexacoeur Opteron (Istanbul) de son concurrent AMD, Intel a tenu à occuper le terrain. Bien qu'il ait confirmé que la déclinaison octocoeurs de son architecture Nehalem EX ne sera pas disponible avant l'an prochain, le numéro un du silicium a tenu à en divulguer opportunément quelques détails.
Avec six à huit coeurs par puce et la possibilité de s'insérer dans des serveurs avec quatre à trente-deux processeurs, les Nehalem EX repoussent les limites d'une architecture déjà présente dans les Core i7 (machine de bureau) et dans les Xeon 5500 (quadricoeurs pour serveur biprocesseur). Intel positionne ses Nehalem EX par rapport à ses Xeon 7400, des quadri et hexacoeurs pour serveurs acceptant 16 processeurs qui ont été annoncés en septembre dernier.
Les premiers Nehalem EX, connus sous le nom de code Beckton, seront gravés en 45 nm et embarqueront, parmi leurs 2,3 milliards de transistors, 24 Mo de mémoire cache de niveau 3, contre seulement 8 Mo sur les Xeon 5500 et 16 Mo sur les Xeon 7400. Ils supporteront l'Hyperthreading et le TurboBoost. Ils gèreront quatre QPI (QuickPath Interconnect, l'équivalent de l'Hypertransport d'AMD). Par rapport aux Xeon 7400, les Nehalem EX devraient avoir 9 fois plus de bande passante mémoire.
La possibilité d'utiliser des barrettes DDR3 moins chères
Bien sûr, les Nehalem EX exploiteront de la mémoire DDR3. Mais il semble qu'Intel s'oriente vers des barrettes "unbuffered", ce qui sous-entend que l'on trouvera sur les cartes-mères des tampons mémoires séparés et que le prix des barrettes DDR3 nécessaires sera moins élevé que celles requises pour les Xeon 5500. Un élément important quand on sait qu'un quadri-Nehalem EX pourra accepter jusqu'à 512 Go de mémoire en barrettes de 8 Go. Le fondeur insiste aussi beaucoup sur l'intégration de MCA Recovery (Machine Check Architecture), une technologie de correction des erreurs internes propre jusque-là à ses processeurs Itanium.
Si tout se passe comme Intel l'indique, le Nehalem EX arrivera sur le marché en même temps que son Itanium quadricoeur (Tukwila), dont la sortie vient d'être encore différée. Ce dernier n'aura plus beaucoup d'atouts face à ces Nehalem EX survitaminés, sauf sa capacité à s'intégrer dans des systèmes très haut de gamme comptant jusqu'à 128 processeurs. Seul HP commercialise ce type de systèmes dans sa gamme Integrity. Itanium, présenté en son temps (en 2001) comme la voie d'évolution royale des processeurs Pentium vers le 64 bits, s'oriente irréversiblement vers une fin de carrière comme processeur propriétaire.
Avec six à huit coeurs par puce et la possibilité de s'insérer dans des serveurs avec quatre à trente-deux processeurs, les Nehalem EX repoussent les limites d'une architecture déjà présente dans les Core i7 (machine de bureau) et dans les Xeon 5500 (quadricoeurs pour serveur biprocesseur). Intel positionne ses Nehalem EX par rapport à ses Xeon 7400, des quadri et hexacoeurs pour serveurs acceptant 16 processeurs qui ont été annoncés en septembre dernier.
Les premiers Nehalem EX, connus sous le nom de code Beckton, seront gravés en 45 nm et embarqueront, parmi leurs 2,3 milliards de transistors, 24 Mo de mémoire cache de niveau 3, contre seulement 8 Mo sur les Xeon 5500 et 16 Mo sur les Xeon 7400. Ils supporteront l'Hyperthreading et le TurboBoost. Ils gèreront quatre QPI (QuickPath Interconnect, l'équivalent de l'Hypertransport d'AMD). Par rapport aux Xeon 7400, les Nehalem EX devraient avoir 9 fois plus de bande passante mémoire.
La possibilité d'utiliser des barrettes DDR3 moins chères
Bien sûr, les Nehalem EX exploiteront de la mémoire DDR3. Mais il semble qu'Intel s'oriente vers des barrettes "unbuffered", ce qui sous-entend que l'on trouvera sur les cartes-mères des tampons mémoires séparés et que le prix des barrettes DDR3 nécessaires sera moins élevé que celles requises pour les Xeon 5500. Un élément important quand on sait qu'un quadri-Nehalem EX pourra accepter jusqu'à 512 Go de mémoire en barrettes de 8 Go. Le fondeur insiste aussi beaucoup sur l'intégration de MCA Recovery (Machine Check Architecture), une technologie de correction des erreurs internes propre jusque-là à ses processeurs Itanium.
Si tout se passe comme Intel l'indique, le Nehalem EX arrivera sur le marché en même temps que son Itanium quadricoeur (Tukwila), dont la sortie vient d'être encore différée. Ce dernier n'aura plus beaucoup d'atouts face à ces Nehalem EX survitaminés, sauf sa capacité à s'intégrer dans des systèmes très haut de gamme comptant jusqu'à 128 processeurs. Seul HP commercialise ce type de systèmes dans sa gamme Integrity. Itanium, présenté en son temps (en 2001) comme la voie d'évolution royale des processeurs Pentium vers le 64 bits, s'oriente irréversiblement vers une fin de carrière comme processeur propriétaire.
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