Warz, pirates from outer space - Episode 6 de la mini série made in Hollywood s/ Loire
dimanche 26 janvier 2014
jeudi 16 janvier 2014
Visite chez Hitachi Computer France
Peu de gens le savent mais l’Agglo d'Orléans héberge depuis 1992 à côté du golf d’Ardon une entreprise extrêmement réputée dans la fabrication de baies de stockage informatique : il s’agit de HICEF ou Hitachi Computer France
Pour faire simple, une baie de stockage informatique, c’est une grosse mémoire i composée de plusieurs dizaine, centaine voir milliers de disques dur, vous savez comme celui dont vous disposez dans votre PC ou votre MAC. Hitachi en consomme entre 30 et 40 mille par mois. Cela représente un total de 335 Pétabytes livrés en 2013 soit l’équivalent de 335 millions de fois la capacité de votre PC (ou mac) !
C’est ce type de machines que l’on retrouve dans certaines entreprises ou dans les grandes salles informatiques qui hébergent vos données Facebook, twitter iCloud et autres. Du fait de l’usage de plus en plus fréquent du multimédia sur le web, le marché du stockage informatique est en croissance annuelle de 40%
Les baies sont assemblées en France testées dans l’usine orléanaise puis expédiées en Hollande où sont réalisés les opérations finales de configuration avant livraison chez les clients. La politique d’Hitachi étant d’optimiser au maximum la qualité et les coûts liés au transport, de nombreux composants sont fabriqués en France et en Europe :par exemple les châssis proviennent de Strasbourg et de Nantes.
La surface de l’usine couvre 19 000 m² soit plus qu’un terrain de football dans une atmosphère dénué au maximum de poussière , l’effectif est fort de 200 personnes et le chiffre d’affaire de l’ordre de 305 Millions d’€ par an.
Exemple illustrant la qualité de son travail, Hitachi Orléans a reçu en 2007 une récompense du CERN pour la fabrication de cartes électroniques dédiées à l’accélérateur de particules de Genève et plus récemment en 2013 une autre récompense pour la baisse de 20% de la consommation d’eau et d’électricité dans le cadre de ses process de fabrication.
Au cours de cette année, HICEF va ajouter une nouvelle corde à son arc en accueillant la fabrication de serveurs blade.
Prochaine étape me concernant : du bench dans la salle de POC au cours du premier trimestre.
Le bâtiment administratif qui représente selon l'architecte
un plateau de disque dur et deux têtes de chaque côté
L'accueil avec à droite une HES150 et uneVSP
L'unité de finalisation avant envoi.
Le show room présentant l'histoire de la production
Une grosse gamelle de 20Mo :)
Le Tagmastore
Certains comme moi auront connu le floppy (disquette) 8 pouces ..
dimanche 12 janvier 2014
Résultat de ma petite enquête concernant la qualité du réseau SFR sur l'Agglomération orléanaise
Etant client SFR depuis plusieurs années, j'ai pu à titre personnel observer une dégradation de plus en plus marquée de la qualité d'usage du réseau que ce soit aussi bien en téléphonie qu'en data : il faut 4 à 5 tentatives d'appel pour pouvoir joindre son contact,, les conversations se coupent soudainement au bout de quelques minutes voir pire le téléphone vous affiche un message "Appel Manqué" quand bien même il n'a même pas sonné ! Concernant le réseau Data, je serais tenté de dire heureusement qu'il existe le Wifi, que ce soit en 3G ou en 4G on est vraiment dans une zone quasi-blanche que j'ai tracé ci-dessous
Bien qu'ayant changé il y a plus d'un mois mon mobile iPhone 4 compatible 3G en imaginant qu'il pouvait être défectueux, pour un Google Nexus compatible 4G, je n'ai pas observé d'amélioration. J'ai donc lancé pendant une semaine un petit questionnaire sur Twitter, relayé par mon ami Julien@Pourinfo, afin de savoir si je psychotais. 41 personnes ont répondu et comme je l'ai promis voici ce qu'il en ressort
Voici les mobiles les plus représentés, l'iPhone ayant visiblement bonne presse par chez nous
Enfin, une question concernait le délai depuis lequel était observé la dégradation et qui confirme mon ressenti - les problèmes persistent depuis plusieurs mois.
Ma question finale pourrait être : à quand une amélioration significative ?
Visite au FRAC d'Orléans
Le Fond Régional d’Art Contemporain de notre ville ne passe pas inaperçu avec son bâtiment appelé "Les Turbulences" aux lumières qui interagissent avec les sons de l’extérieur c’est le moins que l’on puisse dire. L’effervescence de la nouveauté passée, j’ai décidé à mon tour de voir ce qui se cachait à l’intérieur de cet ovni et je n’ai pas été déçu. Pour faire simple le FRAC c’est une c’est une visite d'Archilab, le pays de l’architecture, dans lequel se seraient invité orléanoïde, des maquettes de décors Holywoodiens que ne renieraient pas Riddley Scott pour Alien ou Georges Lucas dans Star Wars avec un soupçon d’explications de ce que peut réaliser une imprimante 3D. Mieux vous apprendrez ce que sont les objets 4D ou objets à mémoire de forme lorsqu’ils sont trempés dans un liquide.
Photos réalisée au Nilon D800 et son NIkkor 14-24mm f/2.8
Un ensemble de sculptures réalisées en impression 3D
Une imprimante3D qui imprime avec une encre organique
Peeting Zoo, des créatures artificielles qui réagissent en fonction des visiteurs
Sculpture sonore et interactive qui me rappelle le dessin animé "Les maitres du temps"
Cette impression 3D à comme un air de décor d'Alien
dimanche 5 janvier 2014
vendredi 3 janvier 2014
Orléans 2013 en Timelapse
Merci à Sébastien Richard pour cette compilation
Orléans 2013 en Time Lapse - 5 000 photos pour un an de Festivals, d'émotions et d'évolution à Orléans from Orléansphoto on Vimeo.
Libellés :
timelapse Orléans 2013 Sebastien Richard
Pourquoi EMC XtremIO est une réponse pertinente dans le stockage SSD ?
Pour entamer cette nouvelle année, il me semblait
intéressant de m'attarder quelques instants sur la tendance de fond qu'est
l'adoption du full SSD pour les baies de stockage hautes performances.
Comme vous le savez j'ai la chance de pouvoir travaillerdepuis 2 ans avec la machine EMC XtremIO et j'aimerais par ce présent post
répondre avec ma propre compréhension de cette technologie à quelques interrogations que j'entends ici ou là.
Tout d’abord, quand on parle de disque SSD, de quoi parle-t-on ?
Pour faire simple, un disque SSD est un disque ultra rapide composé
d'espaces mémoires électroniques non volatiles (transistors) appelés cellules, aptes à
recevoir des bits de données. Ces cellules sont de deux types : un bit par
cellule pour les disques SSD de type SLC (Single Level Cell) ou 2 à 3 bits par
cellule pour les disques dits MLC. De par le fait qu'une cellule SLC manipulera
moins de données, elle sera plus performante en accès qu'une MLC. La durée de
vie est estimée à 100 000 I/O pour les cellules SLC et environ 20 fois moins
pour les MLC, normal les SLC sont moins sollicités. La durée de vie d’un disque
SSD se mesure donc en nombre d’IO et pas en MTBF comme sur les traditionnels disques
mécaniques.
Et là, les problèmes commencent ...
La taille des blocs usuelle des blocs de 128Ko de données en
mémoire RAM à décharger sur les disques n’étant hélas pas alignée avec la
taille des blocs physiques de 4ko des disques SSD, il s’avère que le moindre
octet changé en ram à écrire sur disque engendrera la réinitialisation de 32
cellules de 4k et pas uniquement de 2. Ce phénomène générant des IO inutiles
est ce qu’on appelle l’amplification d’écriture, générant un overhead d’IO donc
pénalisant pour la durée de vie du disque SSD.
Toujours concernant les aspects inconvénients, le firmware du disque est suffisamment
malin pour ne pas solliciter toujours les mêmes cellules en répartissant
équitablement les cycles d'I/O sur l'ensemble de la surface : on appelle cela
le wear leveling, littéralement le nivellement d’usure. La conséquence est que
l’écriture successive d’un même bloc de données ne se fera jamais au même
endroit et générera une fragmentation de plus en plus importante ainsi qu’une
écriture systématique.
Le garbage collector est
un algorithme interne qui permet la défragmentation des blocs lors des périodes
d’inactivité du disque afin de réaliser un maximum de lectures séquentielles et
de créer des espaces libres contigües pour les futures écritures. Encore
faut-il laisser « respirer » le disque SSD ce qui est loin d’être le
cas avec une baie de stockage disposant d’un faible cache RAM et ça peut être
encore pire si le disque SSD est mis à contribution en tant que cache en
écriture pour des données stockées sur des disques mécaniques !
La commande TRIM permet lors d’une demande d’effacement de blocs
de données d’indiquer dans les descripteurs (index) que le système
d’exploitation peut écraser les données par de nouvelles dans les cellules sans
réinitialiser ces dernières ce qui prolonge la vie du disque SSD. Toutes les
baies n’intègrent pas cette commande : il ne suffit donc pas de substituer
des disques SSD aux disques mécaniques pour faire une baie full flash.
Qu’est-ce qu’une baie XtremIO ?
Une baie XtremIO comprend une à quatre X-Brick interconnectées
en infiniband. Chaque X-brick est composée de deux contrôleurs, d’une DAE (tiroir
de disques) incluant 25 disques SSD MLC de 400Go représentant environ 7To de
capacité utiles, de deux onduleurs capables de piloter le shutdown propre de la
machine en cas de perte d’alimentation électrique.
Quelles sont les optimisations apportées par XtremIO pour
préserver la vie des disques SSD ?
Il y a tout d’abord la déduplication inline intégrée qui
permet de limiter considérablement l’amplification d’écriture : seuls les
nouveaux blocs de données non encore dédupliqués sont écrits. Du coup, plus on enregistre de données, plus
la déduplication est efficace et moins on consomme d’espace. Seules les méta
datas sont mises à jours dans les contrôleurs sans générer d’IO sur les
disques.
Le raid maison XDP (XtremIO Data Protection) est une forme évoluée
de RAID 6 exploitant tous les disques disponibles à ceci près qu’il n’y a pas
deux disques dédiés à la parité, en effet celle-ci est volante. XDP n’impose
pas non plus de disques de Hot Spare.
XDP optimise à la volée la taille des blocs logiques à écrire pour s’aligner avec la
taille du plus grand stripe –les octets répartis sur les disques constituant
les données- disponible à un instant T. Les stripes sont donc de taille
variable et s’équilibrent tout seuls sur l’ensemble de la surface de stockage ce
qui à ma connaissance est unique.
XtremIO ne fait pas appel à un process de garbage collection
visant à recréer de l’espace contigu en réorganisant les stripes ce qui est
pénalisant à la fois pour la bande passante du back-end de la baie et pour la vie des disques
SSD.
XDP autorise jusqu’à la perte de 6 disques par X-Brick en ré-étalant dynamiquement et sous quelques minutes les stripes concernés.
La machine intègre deux contrôleurs chacun avec 256 Go de
ram faisant pour la plupart office de cache, du coup les disques ne sont pas
sollicités en permanence notamment pour l’accès à des données récursives telles que des images VDI.
Au final, EMC et XtremIO ont certes pris leur temps pour
sortir une machine full flash, mais c'est surtout une machine à l’architecture très
aboutie et très optimisée qui contrairement à d'autres, prolonge considérablement la vie des disques SSD point crucial pour une production en entreprise.
mercredi 1 janvier 2014
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