jeudi 22 août 2013

Calme et reposé, voici un nouveau retour sur Nutanix

Tout d'abord quelques excuses pour mon absence un peu prolongée sur ce blog du fait des congés d'été, d'une charge de travail professionelle plus conséquente, d'une présence plus soutenue auprès de mes amis sur Facebook, du lancement du blog communautaire PourInfo Orléans, de la réalisation d'illustations photos pour plusieurs ouvrages autour d''Orléans et de la macro photographie plus particulièrement la chasse photo de mes chères libellules sachant que l'Anax Impérial fait de la résistance ... ou alors il n'aime tout simplement pas le Nikon D800.

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Pour ce retour dans la blogosphère voici donc mon (presque) premier billet post-congés d'été en direct du Pérogord Noir. J'ai choisis de revenir dans l'actualité de cette semaine avec nos amis de Nutanix qui ont fait l'annonce d'un nouvel OS à présent en version 3.5 incluant une interface graphique de management refondue, le support de la déduplication inline en RAM / SSD et en mode post-process pour les données stockées sur les disques SATA. Ces deux dernières fonctionnalités mettent  le constructeur à iso-fonctionnalités avec Simplivity. Pour mémoire, Nutanix propose déjà un agent SRA pour le support de VMware Site Recovery Manager et supporte les VAAI permettant la copie offload de fichiers et les snapshots.


Nutanix m'a gentiment prêté il y a quelques semaines un cluster NX-2000 afin de me permettre de mener à bien quelques tests de performances et de confronter la pertinence de la solution aux vrais enjeux techniques de nos systèmes d'informations. Je vous donnerai donc ici un avis sur l'ancienne release du Nutanix Operating System sachant que rendez-vous est d'ors et déjà pris pour évaluer la nouvelle version.


Physiquement, considérez un boitier Nutatnix comme un mini-blade 2U très compact supportant jusqu'à quatre lames serveurs, appelés noeuds dans le jargon Nutanixien ,ainsi que le stockage associé mixant SSD et SATA d'une quinzaine de To au total .L'interconnexion et l'accès au management s'opère au travers de multiples liens externes giga et 10 giga CX Ethernet, juste ce qu'il faut pour se créer un datacenter à la bande passante impressionnante dans un format tout rikiki à comparer aux 4 x 1U de serveurs + 2U d'un NetApp FAS2240 par exemple avec le plat de spagghettis de filasse qui va avec .... C'est vraiment l'idéal pour démarrer un nouveau site, mettre en place une infrastructure en vue d'un site plan de reprise / continuité d'activité dans un espace très contraint,  ou encore permettre la mise en place rapide d'une infrastructure de formation en emmenant les serveurs de la salle de formation tout simplement dans son coffre de voiture.

Concernant l 'alimentation électrique, avec une consommation en usage courant de 6A, deux simples câbles suffisent gage d'une rationalisation de la consommation électrique.



La gestion du stockage et celle du cluster repose sur un ensemble de machines virtuelles VMware dédiées appelées CVM, hébergées sur chacun des noeuds physiques. Il faudra prendre en compte cette donnée dans le calcul du dimensionnement des noeuds au regard des aspects CPU et mémoire consommés du fait de l'overhead induit. Et oui, habituellement, c'est le contrôleur externe de votre baie de stockage qui absorbe les IOPS, chez Nutanix, c'est le serveur physique lui-même qui fait le boulot, à l'image de ce que ferait une VM Nexenta ou HP VSA (ex-Lefthand) : c'est le prix de la suppression de l'adhérence physique / virtuelle.




Concernant l'implémentation au sein d'une infrastructure existante, pas de problème particulier pour qui maîtrise convenablement VMware 5.X et a été formé à l'utilisation de la console Nutanix très intuitive. Mon cluster était opérationnel en moins de 2 heures, mise en rack et câblage inclus ! Il faut dire que j'ai quelques biscotos me permettant de porter les 30kg de l'engin :) Encore un gros plus pour encore réduire les coûts de gestion liés au Datacenter.

Pour le paramétrage : connexions des cartes ILOs, déclaration en quelques clics souris des adresses IP des ESX, mappage des VLANs, création des Datastores NFS. Bref, on fait du VMware avec une facilité déconcertante et je me suis surpris à copier/ démarrer une copie d'une de mes VMs de production en 10 minutes. Pour la sauvegarde, comme d'habitude, utilisation des vStorage API, avec NetBackup 7.5 dans mon cas, sans soucis particulier. Lorsque le cluster est configuré, on peut se passer de l'interface Nutanix et travailler quasi-exclusivement avec vCenter.

Au final, cette solution est le représentant d'une nouvelle race d’infrastructures convergées et je n'ai qu'un seul regret, celui que Nutanix soit venu récupérer l'engin déjà très convoité et attendu par ailleurs, ce que je comprends

Merci à Sammy et Sylvain pour le prêt.

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