Fermi, c'est d'abord "le paradoxe de Fermi" ou le nom donné à une série de questions que s'est posé le physicien italien Enrico Fermi à propos d'un éventuelle visite extraterrestre sachant que notre soleil est l'un de plus jeunes de la voie lactée : pourquoi n'avons-nous rencontré personne alors qu'ils devraient déjà être chez nous ?
Fermi c'est aussi le nom donné au GLAST ou Gamma-ray Space Telescope, un radio télescope orbital lancé en 2008, dédié à l’observation et au recensement des sources stellaires à haute énergie telles que les trous noirs.
Dave Thompson, un astrophysicien du Centre Spatial Goddard (NASA) explique que la lumière que nous voyons avec nos yeux est constituée de photons dont les énergies vont de 2 à 3 électrons-volts. Les rayons gamma que détecte Fermi sont des milliards de fois plus énergétiques, allant de 20 millions à plus de 300 milliards d'électrons-volts. Ces photons gamma sont si énergétiques que les lentilles ou les miroirs de lunettes ou télescopes classiques seraient bien impuissants à les capter : ils passeraient littéralement au travers. Fermi utilise un capteur qui tient plus du compteur Geiger que du télescope. Si nous pouvions chausser les « lunettes » de Fermi, nous verrions passer de véritables balles d'énergie, les rayons gamma, en provenance de phénomènes tels que des trous noirs supermassifs ou des hypernovae. Le ciel serait un champ de bataille : avant le lancement de Fermi on ne connaissait que quatre sources célestes de photons dans cette gamme d'énergie. « En 3 ans, ce nombre est passé à plus de 500 »
Que trouve-t-on dans ce nouvel Univers ?
« Avant tout un mystère » répond Thompson. « Environ un tiers de ces nouvelles sources ne peut pas être clairement relié à aucun type connu d'objets célestes produisant des rayons gamma. Nous n'avons tout simplement aucune idée de ce dont il s'agit. »
Les astrophysiciens ont encore du pain sur la planche ...
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