Vu sur le MagIT : HP dévoile son nouveau Mainframe Superdome
En annonçant hier la disponibilité de ses nouveaux serveurs Unix d’entrée de gamme à base d’Itanium 2 quadri-socket «Tukwila», HP a aussi levé le voile sur son prochain serveur haut de gamme, le Superdome 2. La principale nouveauté de cette dernière incarnation du fleuron de la gamme Unix d’HP est qu’elle s’appuie sur un nouveau grand châssis à base de serveur lames reprenant une large partie des caractéristiques du BladeSystem c7000, avec toutefois une sauce spéciale : la mise en oeuvre d’un système d’interconnexion Numa à très hautes performances entre lames leur permettant de fonctionner comme un système unique. Comme tout cela demande de la place et qu’HP entendait aussi maximiser la capacité mémoire de son nouveau haut de gamme, le châssis du Superdome 2 occupe 18U en hauteur et les lames sont considérablement plus hautes. Reste que le système de connectique avec le fond de panier est similaire à celui du c7000, à tel point que le nouveau châssis, baptisé c9000, peut aussi accueillir des serveurs lames conçus pour le c7000 (même si cela ne présente pas grand intérêt, ces lames étant incapable d'utiliser le système de fédération du chassis c9000).
Pour le Superdome 2, HP a encore une fois fait évoluer son architecture de crossbar NUMA en développant le chipset sx3000.L e sx3000 est à la fois un contrôleur d’entrées/sorties (il remplace à cet égard le chipset Intel 7500 des lames BL8xx), un contrôleur de noeud et un crossbar NUMA. C’est la présence du chipset sx3000 sur les lames du Superdome 2 qui permet à HP d’assembler plus de 8 processeurs et donc de faire la différence avec les lames Itanium de la série BL860c i2 qui donnent naissance aux nouveaux serveurs Integrity d’entrée de gamme. Le bus QuickPath est en effet limité à un maximum de 8 processeurs dans un même système et il faut un bus système de plus haut niveau pour aller au delà de cette limitation.
Le sx3000 fournit ce bus en mettant en oeuvre un protocole d’encapsulation des messages Quickpath à base d’annuaire qui assure la communication entre les différentes lames insérées dans le châssis Superdome 2. Pour des raisons de redondance et de performance, chaque lame embarque deux puces sx3000 reliées aux processeurs de la lame. Ces puces communiquent entre elles d’une lame à l’autre au travers de modules crossbar redondants situès à l’arrière du châssis lame. Les modules redondants fonctionnent en mode actif/actif et les chipsets présents sur chacune des lames suivent toutes les transactions sur le bus jusqu’à leur bonne exécution. En cas de défaillance, le chipset est capable de détecter l’erreur et de basculer, si nécessaire, la transaction sur le second crossbar, le tout sans aucun impact sur l’intégrité des applications s’exécutant sur la machine. Il est à noter que le c9000 étant dérivé du c7000, ce nouveau châssis haut de gamme partage les mêmes composants (ventilateurs, alimentations...) ce qui devrait singulièrement réduire le coût des pièces détachées mais aussi assurer une disponibilité optimale de ces pièces.
En annonçant hier la disponibilité de ses nouveaux serveurs Unix d’entrée de gamme à base d’Itanium 2 quadri-socket «Tukwila», HP a aussi levé le voile sur son prochain serveur haut de gamme, le Superdome 2. La principale nouveauté de cette dernière incarnation du fleuron de la gamme Unix d’HP est qu’elle s’appuie sur un nouveau grand châssis à base de serveur lames reprenant une large partie des caractéristiques du BladeSystem c7000, avec toutefois une sauce spéciale : la mise en oeuvre d’un système d’interconnexion Numa à très hautes performances entre lames leur permettant de fonctionner comme un système unique. Comme tout cela demande de la place et qu’HP entendait aussi maximiser la capacité mémoire de son nouveau haut de gamme, le châssis du Superdome 2 occupe 18U en hauteur et les lames sont considérablement plus hautes. Reste que le système de connectique avec le fond de panier est similaire à celui du c7000, à tel point que le nouveau châssis, baptisé c9000, peut aussi accueillir des serveurs lames conçus pour le c7000 (même si cela ne présente pas grand intérêt, ces lames étant incapable d'utiliser le système de fédération du chassis c9000).
Pour le Superdome 2, HP a encore une fois fait évoluer son architecture de crossbar NUMA en développant le chipset sx3000.L e sx3000 est à la fois un contrôleur d’entrées/sorties (il remplace à cet égard le chipset Intel 7500 des lames BL8xx), un contrôleur de noeud et un crossbar NUMA. C’est la présence du chipset sx3000 sur les lames du Superdome 2 qui permet à HP d’assembler plus de 8 processeurs et donc de faire la différence avec les lames Itanium de la série BL860c i2 qui donnent naissance aux nouveaux serveurs Integrity d’entrée de gamme. Le bus QuickPath est en effet limité à un maximum de 8 processeurs dans un même système et il faut un bus système de plus haut niveau pour aller au delà de cette limitation.
Le sx3000 fournit ce bus en mettant en oeuvre un protocole d’encapsulation des messages Quickpath à base d’annuaire qui assure la communication entre les différentes lames insérées dans le châssis Superdome 2. Pour des raisons de redondance et de performance, chaque lame embarque deux puces sx3000 reliées aux processeurs de la lame. Ces puces communiquent entre elles d’une lame à l’autre au travers de modules crossbar redondants situès à l’arrière du châssis lame. Les modules redondants fonctionnent en mode actif/actif et les chipsets présents sur chacune des lames suivent toutes les transactions sur le bus jusqu’à leur bonne exécution. En cas de défaillance, le chipset est capable de détecter l’erreur et de basculer, si nécessaire, la transaction sur le second crossbar, le tout sans aucun impact sur l’intégrité des applications s’exécutant sur la machine. Il est à noter que le c9000 étant dérivé du c7000, ce nouveau châssis haut de gamme partage les mêmes composants (ventilateurs, alimentations...) ce qui devrait singulièrement réduire le coût des pièces détachées mais aussi assurer une disponibilité optimale de ces pièces.
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