A lire sur le MagIT Free Cloud Alliance : un coup de projecteur sur un cloud 100 % libre Le 31 mars 2010 (09:27) - par Cyrille Chausson
La Free Cloud Alliance vise à attirer l’attention sur l’existence d’une pile logicielle, composée de briques technologiques libres, couvrant les concepts du Iaas, Paas et Saas. Une opération qui a pour but de se faire entendre des entreprises et des pouvoirs publics. Mais pourquoi donc pousser les entreprises vers des éditeurs comme Salesforce, alors qu’en Europe, il existe des PME innovantes, spécialisées dans le Cloud, qui font aussi bien et, qui plus, en Open Source ? C’est un des messages qu’adresse la Free Cloud Alliance, dont le lancement est officiel depuis hier lundi 29 mars. A la clé, un référentiel de briques technologiques, toutes entièrement libres, qui vise à offre une alternative Open Source dans le marché naissant des cloud privés. Un référentiel à partir duquel bâtir des solutions de Iaas (Infrastructure as a service), Paas (Platform as as a service) et autre Saas (Software as a service).
La Free Cloud Alliance vise à attirer l’attention sur l’existence d’une pile logicielle, composée de briques technologiques libres, couvrant les concepts du Iaas, Paas et Saas. Une opération qui a pour but de se faire entendre des entreprises et des pouvoirs publics. Mais pourquoi donc pousser les entreprises vers des éditeurs comme Salesforce, alors qu’en Europe, il existe des PME innovantes, spécialisées dans le Cloud, qui font aussi bien et, qui plus, en Open Source ? C’est un des messages qu’adresse la Free Cloud Alliance, dont le lancement est officiel depuis hier lundi 29 mars. A la clé, un référentiel de briques technologiques, toutes entièrement libres, qui vise à offre une alternative Open Source dans le marché naissant des cloud privés. Un référentiel à partir duquel bâtir des solutions de Iaas (Infrastructure as a service), Paas (Platform as as a service) et autre Saas (Software as a service).
Regroupée autour de 4 éditeurs français, Ielo, Mandriva, Nexedi et TioLive, la Free Cloud Alliance donne un coup de projecteur sur NiftyName Virtual Datacenter (NVD), Block Storage Server (BS2), Xtreem Storage Server (XS2), Neo Storage Server (NS2), SLAP Cloud Engine (SCE) et TioLive OEM Platform (TOP). Et sur leur capacité à faire mieux, affirme l'organisation, qu’un Saas propriétaire, comme Salesforce ou Amazon.
NiftyName Virtual Datacenter (NVD) cache la couche Iaas conçue pour les hautes peformances, la haute disponibilité et la tolérance aux pannes. “NVD repose soit sur une infrastructure éprouvée de SAN (Storage Area Network) soit sur le serveur BS2 (Block Storage Server) équivalent libre d'un SAN,”, explique Ielo dans un communiqué. De son côté, Xtreem Storage Server offre un système de fichiers répartis. NEO Storage Server, quant à lui, permet “de stocker des données non pas sous forme de fichiers ou de blocs, mais sous forme d'objet et ce, en répliquant les données”, explique ce même communiqué. SLAP Cloud Engine permet, de son côté, la “coordination et l'optimisation des ressources sur le cloud”. Enfin, Tiolive constitue la brique Paas et dote l’ensemble d’outils comme l'ERP, le CRM, le KM et l'e-business.
L'efficacité économique de Salesforce, le contrôle du code source en plus
Si aujourd’hui la réduction des coûts arrive en tête des préoccupations des DSI, peu d’initiatives sont créées autour du contrôle des données. C’est le sentiment de Jean-Paul Smets, Pdg de Nexedi, éditeur du progiciel Open Source ERP 5, qui explique que la Free Cloud Alliance "vise à couvrir tous les domaines du cloud, en ayant la même efficacité économique que Salesforce et tout en gardant le contrôle des données et du code source”. Un véritable Cloud libre, “synonyme de liberté (d’où le terme Free de la Free Cloud Alliance - et non pas Open Source) et de contrôle”, comme il se plaît à le dire.
Surtout, comme l’explique Jean-Paul Smets, l'initiative vise à faire savoir aux entreprises européennes et hexagonales que le logiciel libre propose les mêmes briques technologiques que les ténors du Cloud, avec la même instantanéité d’exécution. Et pour des coûts moindres. “Car aujourd’hui, les entreprises ne le savent pas”, estime Jean-Paul Smets. Bref, une réponse marketing au rouleau compresseur - lui aussi marketing - des grands noms du cloud.
Indirectement, cette alliance vise également à tenter d’orienter les investissements du secteur public dans le cloud, alors que les millions du Grand Emprunt pointent le bout de leur nez. Et éviter que cet argent soit dépensé dans l’achat de technologies américaines, alors qu’il existe des équivalents français et européens, moins chers. “On a une bonne R&D en France et un bon tissu de PME. Il serait triste que l’emploi parte ailleurs”, souligne Jean-Paul Smets.
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