L'outil permet donc d'inventorier la totalité des commutateurs de la gamme NEXUS, de gérer les configurations avec pré-validation avant déploiement, de suivre les modifications et de gérer l'archivage, de procéder à l'upgrade du système d'exploitation NX-OS. DCNM permet aussi le suivi des compteurs de performance pour les périphériques qu'ils soient physiques ou virtuels : Virtual Port Channel, Virtual Device Contexte sur les Nexus 7000 -des Nexus virtuels au sein d'un Nexus physique à l'instar des VRF sur du Ctalayst 65XX- et bien entendu de gérer les alarmes.
Mais la révolution que je juge la plus profonde, au sein de ce produit, est qu'il ne discute pas avec les commutateurs au travers du sacro-saint protocole SNMP,- les Nexus ne sont pas nativement SNMP - mais en s'appuyant sur une architecture de dialogue d'objets à objets au travers de SOAP -Simple Object Access Protocol- avec des messages XML. L'intérêt est de permettre de réaliser des requêtes complexes sur plusieurs objets voir plusieurs instances (plusieurs switchs virtuels) en un seul message. Le trafic s'en trouvera forcément allégé et les demandes beaucoup plus riches.
Imaginez le champ d'application que celà vous procure puisque que vous pourriez de cette manière décrire l'ensemble de l'architecture LAN/SAN de votre datacenter au même titre que celle des lames d'un UCS ou de ce l'on connait déjà pour une machine virtuelle avec le standard .OVF. En assemblant le tout, on peut modéliser et reproduire son centre de données, aussi complexe soit-il à l'infini. Celà constitue un atout véritablement unique dans le cadre d'un PRA ou de la mise en cloud. Par exemple : on peut déclarer de manière graphique sur le site de backup et au composant prêt ce qui existe sur le site de production. Mieux, les composants de votre Datacenter deviennent tous accessibles au travers d'une interface unique de type web dont les APIs sont ouvertes.
SNMP n'étant tout de même pas mort, le périphériques DCNM savent émuler SNMP, peuvent agir en tant que proxy SNMP et CDP pour dialoguer avec les plate-formes existantes. :)
DCNM supportera prochainement le Nexus 1000v et la déclinaison pour blade Nexus 4000. La license est gratuite pour la gestion des Nexus 5000 et FEX 2000, payante pour celle des 7000 mais avec des fonctionnalités nettement plus avancées.
En conclusion, au travers de DCNM, Cisco nous ouvre (encore) une voie véritablement nouvelle mélant physique et virtuel et jette pour moi la base d'une norme de description du Datacenter. En attendant, j'appelle de mes voeux que cet outil soit intégré sous forme de plug-in, à l'image de Data Recovery, au sein de mon cher vCenter.
Plus d'infos sur DCNM :
http://www.cisco.com/web/FR/documents/pdfs/newsletter/ciscomag/2009/10/CiscoMag28_dossier_8_Supervision_Nexus.pdf
DCNM supportera prochainement le Nexus 1000v et la déclinaison pour blade Nexus 4000. La license est gratuite pour la gestion des Nexus 5000 et FEX 2000, payante pour celle des 7000 mais avec des fonctionnalités nettement plus avancées.
En conclusion, au travers de DCNM, Cisco nous ouvre (encore) une voie véritablement nouvelle mélant physique et virtuel et jette pour moi la base d'une norme de description du Datacenter. En attendant, j'appelle de mes voeux que cet outil soit intégré sous forme de plug-in, à l'image de Data Recovery, au sein de mon cher vCenter.
Plus d'infos sur DCNM :
http://www.cisco.com/web/FR/documents/pdfs/newsletter/ciscomag/2009/10/CiscoMag28_dossier_8_Supervision_Nexus.pdf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire