Le cloud computing recouvre des services d'externalisation qui remettent souvent en cause l'existant. Ce n'est pas le cas de la location de serveurs virtuels x86, un service "cloud" qui permet de reprendre aisément d'anciennes applications
1. Des serveurs virtuels traditionnels mais hébergés
Le principe du cloud appliqué aux serveurs x86 consiste à louer des machines virtuelles qui restent chez un hébergeur, donc "dans le nuage". "Un serveur virtuel situé par exemple chez Amazon se comporte sensiblement comme s'il restait dans l'entreprise", affirme Pascal Ognibène, directeur technique chez Valtech Paris. On peut même envisager de migrer purement et simplement vers le cloud, des serveurs existants, avec toutefois une limitation dans certaines offres : il n'est pas possible de transférer telle qu'elle l'image d'une machine virtuelle existante.
2. Une offre en pleine explosion
Parmi les prestataires de tels services, Amazon, avec son offre EC2 (Elastic Compute Cloud) reste le plus connu. D'autres spécialistes tirent leur épingle du jeu, comme le Français Gandi. Et l'on assiste depuis quelques mois à une arrivée massive des opérateurs et des hébergeurs comme Claranet, Orange, Colt ou BT Global Services. Ces deux derniers ciblent en priorité les grands comptes, tandis qu'Orange se targue d'adresser autant les PME que les grandes entreprises.
3. Une mise en œuvre en quelques heures
Dans la plupart des offres, les serveurs virtuels sont généralement créés à distance, via un portail, en puisant dans un catalogue de configurations correspondant à des ressources différentes (puissance, mémoire, espace disque). Une telle machine virtuelle n'est jamais totalement nue, dans la mesure où le client doit sélectionner un système (Windows ou distribution Linux), ce choix déterminant l'image qui sera déployée. Enfin, les composants techniques et applicatifs, gratuits ou payants, sont également puisés dans des catalogues.
Certaines offres donnent ensuite toute liberté au client pour installer d'autres applications, éventuellement spécifiques, via un accès direct au système. À l'inverse, des prestataires proposent des images de machines virtuelles correspondant à des packages (systèmes et applications), ou prennent en charge tout le processus de déploiement. "Le client peut avoir une liberté totale mais si les installations sont réalisées par nos soins, il bénéfice de garanties de service supérieures",Maël Rivoal, responsable avant-vente chez Claranet. signale
4. Une évolution en fonction des besoins
Une offre cloud présente l'avantage de permettre d'allouer ponctuellement des ressources informatiques en fonction des besoins ou, au contraire, de réduire la voilure. Ce processus n'offre toutefois pas une évolutivité continue et instantanée, ni une granularité très fine. "Par exemple, chez Amazon, la puissance d'une machine virtuelle correspond à un à quatre Xeon à 1,7 GHz, impossible de monter plus haut", explique Pascal Ognibène . Chez Claranet, il est possible de créer des machines virtuelles comptant jusqu'à 32 Go et 8 cœurs Xeon (biprocesseur quadcore). Certains prestataires, comme Colt, Orange et bientôt Claranet, affirment que les mises à jour sont réalisées à chaud, presque sans interruption de service.
"Parallèlement à cette évolutivité verticale, on peut cloner des serveurs virtuels sur lesquels la charge sera répartie, afin d'évoluer horizontalement", précise Pascal Ognibène. Enfin, quelques hébergeurs proposent, lorsque le besoin s'en fait sentir, de passer à une offre dédiée, donc basée sur des serveurs physiques.
5. Des coûts difficilement comparables
Les coûts varient énormément en fonction des engagements de services, des ressources allouées, des applications et systèmes installés et des services délivrés : conseil, alertes lorsque des serveurs approchent de la saturation, contrat de niveau de service (SLA) ou, encore, plan de reprise d'activité (PRA). Mais la plupart des prestataires adoptent un système de tarification par mois et par serveur virtuel (respectivement 15 et 800 euros), avec un espace disque standard (par exemple 10 Go) au-delà duquel la facture s'allonge (20 centimes par mois et par Go chez Gandi).
L'engagement minimum demandé à l'entreprise est également très variable. Claranet impose au moins un mois. Amazon et Gandi proposent une location à l'heure. À l'inverse, BT demande au client de s'engager sur un minimum de 30 serveurs virtuels, soit un budget d'au moins 6 000 euros. "Nous ciblons les entreprises dont le chiffre d'affaires est d'au moins 500 millions d'euros", justifie Francois Guiraud, directeur offres et services chez BT.
Les offres de location de serveurs virtuels
1. Des serveurs virtuels traditionnels mais hébergés
Le principe du cloud appliqué aux serveurs x86 consiste à louer des machines virtuelles qui restent chez un hébergeur, donc "dans le nuage". "Un serveur virtuel situé par exemple chez Amazon se comporte sensiblement comme s'il restait dans l'entreprise", affirme Pascal Ognibène, directeur technique chez Valtech Paris. On peut même envisager de migrer purement et simplement vers le cloud, des serveurs existants, avec toutefois une limitation dans certaines offres : il n'est pas possible de transférer telle qu'elle l'image d'une machine virtuelle existante.
2. Une offre en pleine explosion
Parmi les prestataires de tels services, Amazon, avec son offre EC2 (Elastic Compute Cloud) reste le plus connu. D'autres spécialistes tirent leur épingle du jeu, comme le Français Gandi. Et l'on assiste depuis quelques mois à une arrivée massive des opérateurs et des hébergeurs comme Claranet, Orange, Colt ou BT Global Services. Ces deux derniers ciblent en priorité les grands comptes, tandis qu'Orange se targue d'adresser autant les PME que les grandes entreprises.
3. Une mise en œuvre en quelques heures
Dans la plupart des offres, les serveurs virtuels sont généralement créés à distance, via un portail, en puisant dans un catalogue de configurations correspondant à des ressources différentes (puissance, mémoire, espace disque). Une telle machine virtuelle n'est jamais totalement nue, dans la mesure où le client doit sélectionner un système (Windows ou distribution Linux), ce choix déterminant l'image qui sera déployée. Enfin, les composants techniques et applicatifs, gratuits ou payants, sont également puisés dans des catalogues.
Certaines offres donnent ensuite toute liberté au client pour installer d'autres applications, éventuellement spécifiques, via un accès direct au système. À l'inverse, des prestataires proposent des images de machines virtuelles correspondant à des packages (systèmes et applications), ou prennent en charge tout le processus de déploiement. "Le client peut avoir une liberté totale mais si les installations sont réalisées par nos soins, il bénéfice de garanties de service supérieures",Maël Rivoal, responsable avant-vente chez Claranet. signale
4. Une évolution en fonction des besoins
Une offre cloud présente l'avantage de permettre d'allouer ponctuellement des ressources informatiques en fonction des besoins ou, au contraire, de réduire la voilure. Ce processus n'offre toutefois pas une évolutivité continue et instantanée, ni une granularité très fine. "Par exemple, chez Amazon, la puissance d'une machine virtuelle correspond à un à quatre Xeon à 1,7 GHz, impossible de monter plus haut", explique Pascal Ognibène . Chez Claranet, il est possible de créer des machines virtuelles comptant jusqu'à 32 Go et 8 cœurs Xeon (biprocesseur quadcore). Certains prestataires, comme Colt, Orange et bientôt Claranet, affirment que les mises à jour sont réalisées à chaud, presque sans interruption de service.
"Parallèlement à cette évolutivité verticale, on peut cloner des serveurs virtuels sur lesquels la charge sera répartie, afin d'évoluer horizontalement", précise Pascal Ognibène. Enfin, quelques hébergeurs proposent, lorsque le besoin s'en fait sentir, de passer à une offre dédiée, donc basée sur des serveurs physiques.
5. Des coûts difficilement comparables
Les coûts varient énormément en fonction des engagements de services, des ressources allouées, des applications et systèmes installés et des services délivrés : conseil, alertes lorsque des serveurs approchent de la saturation, contrat de niveau de service (SLA) ou, encore, plan de reprise d'activité (PRA). Mais la plupart des prestataires adoptent un système de tarification par mois et par serveur virtuel (respectivement 15 et 800 euros), avec un espace disque standard (par exemple 10 Go) au-delà duquel la facture s'allonge (20 centimes par mois et par Go chez Gandi).
L'engagement minimum demandé à l'entreprise est également très variable. Claranet impose au moins un mois. Amazon et Gandi proposent une location à l'heure. À l'inverse, BT demande au client de s'engager sur un minimum de 30 serveurs virtuels, soit un budget d'au moins 6 000 euros. "Nous ciblons les entreprises dont le chiffre d'affaires est d'au moins 500 millions d'euros", justifie Francois Guiraud, directeur offres et services chez BT.
Les offres de location de serveurs virtuels
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